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Nom du blog :
jubilatedeo
Description du blog :
Catéchèse catholique -Messe du jour (commentaire et homélie) -Les Saints du jour (leurs vies)
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
28.05.2007
Dernière mise à jour :
17.12.2010

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Les saints du jour (07 Décembre)

Les saints du jour (07 Décembre)

Publié le 06/12/2009 à 18:06 par jubilatedeo
Les saints du jour (07 Décembre)
STOM MATTHIAS / St Ambrose

Saint Ambroise de Milan Evêque et Docteur de l'Eglise (+ 397)
Cet avocat célèbre avait une si grande personnalité qu'il devint gouverneur de la province de Milan. Il découvre alors Jésus-Christ. Il n'est encore que catéchumène lorsque, de passage dans sa ville, il est élu évêque par acclamation du peuple. Il est alors immédiatement baptisé, ordonné prêtre, consacré évêque en peu de temps. Saint Ambroise est un véritable évêque, soucieux de la rectitude de la foi et de la paix sociale. Ses relations avec les empereurs successifs (qui favorisent tantôt les catholiques, tantôt les hérétiques ariens) sont mouvementées. En 390, l'empereur Théodose fait massacrer toute une partie de la population de Thessalonique pour arrêter des émeutes. Pour cette raison, saint Ambroise lui refusera l'accès de son église à Milan, exigeant qu'il se soumette d'abord à la pénitence publique de l'Eglise. L'empereur, subjugué, obéit et, après des mois de pénitence, Théodose ne communie plus dans le sanctuaire avec les prêtres (selon le privilège impérial), mais au milieu des laïcs.
Saint Augustin doit, en partie à saint Ambroise, sa conversion, car il épiait ses sermons en cachette, écoutait sa pensée, admirait la parole de ce grand orateur. Saint Ambroise avait un grand souci de belles liturgies. Il introduisit dans l'Eglise latine, l'usage grec de chanter des hymnes qui étaient à la fois des prières, des actions de grâce et des résumés du dogme. Il en composa plusieurs que nous chantons encore aujourd'hui " Aeternae rerum conditor " - " Dieu créateur de toutes choses".
Patron des apiculteurs, il est parfois représenté avec une ruche en paille tressée.
Un portrait de saint Ambroise de Milan.
Celui qui est considéré comme un des plus grands Pères de l'Eglise (339-397) fut initié aux études bibliques par Origène. "Il a transposé dans le contexte culturel latin -a expliqué le Pape- la méditation de l'Ecriture, inaugurant en occident la Lectio Divina, qui inspira sa prédication et son oeuvre, toute orientée sur l'écoute" de la Parole divine.
Il enseigna tout d'abord aux catéchumènes "l'art de vivre bien afin d'être bien préparés aux grands mystères christiques". Sa prédication partant "de la lecture des Livres sacrés pour vivre en conformité à la Révélation".
"Il est évident -a précisé le Saint-Père- que le témoignage personnel du prédicateur et son exemple pour la communauté conditionnent l'efficacité de sa démarche. C'est pourquoi le mode de vie et la réalité de la Parole vécue sont déterminants".
Puis Benoît XVI a rappelé le témoignage de saint Augustin dont la conversion fut le fruit des "belles homélies" d'Ambroise entendues à Milan, mais aussi "du témoignage qu'il donnait et de celui de l'Eglise milanaise qui ne faisaient qu'un en priant et chantant d'une seule voix". L'Evêque d'Hippone raconte également sa surprise de voir Ambroise lire mentalement en privé les Ecritures, "alors qu'à l'époque leur lecture devait être faite à voix haute afin d'en faciliter la compréhension".
Dans ce mode de lecture, a souligné le Pape, "où le coeur s'efforce de comprendre la Parole de Dieu, on entrevoit la méthode catéchistique de saint Ambroise. Complètement assimilée, l'Ecriture suggère les contenus à diffuser en vue de la conservation des coeurs... De fait, la catéchèse est inséparable du témoignage de vie".
"Qui éduque dans la foi ne saurait courir le risque de sembler un acteur interprétant un rôle". Le prédicateur doit, "à l'exemple de Jean, appuyer sa tête sur le coeur de son maître, adoptant son mode de pensée, de parler et d'agir".
Ambroise de Milan mourut la nuit du Vendredi Saint les bras en croix, "exprimant dans cette attitude sa participation mystique à la mort et à la résurrection du Seigneur. Ce fut là son ultime catéchèse". Sans paroles et dans le silence des gestes il continua de témoigner.
Source: VIS 071024 (390) le 24 octobre 2007, Benoît XVI durant l'audience générale.

Il est le patron des apiculteurs, des artisans qui travaillent avec de la cire (fabricants de bougies, raffineurs de cire, etc.), des étudiants et des commissariats français. Il est invoqué pour la protection des abeilles et des oies, ainsi que pour atténuer un problème de myopie.

Lecture

Daigne donc venir, Seigneur Jésus, à ce tombeau que je suis ! Veuille me laver avec tes propres larmes, car dans mes yeux trop secs, je ne trouve pas assez de larmes pour pouvoir laver mes fautes. Si tu pleures pour moi, je serai sauvé. Si je suis digne de tes larmes, je me débarrasserai de la mauvaise odeur de toutes mes fautes. Si je suis digne que tu pleures un tant soit peu, tu m’appelleras hors du tombeau de ce corps et tu diras : « Viens dehors ! » Ainsi mes pensées ne seront pas tenues enfermées dans l’étroit espace de ce corps, mais elles sortiront vers le Christ et elles se trouveront dans la lumière, en sorte que je ne songe pas aux œuvres des ténèbres, mais aux œuvres de la lumière. Car celui qui songe au péché, travaille à s’emprisonner lui-même à l’intérieur de sa propre conscience. Appelle donc au-dehors ton serviteur. Je suis ligoté dans les liens de mes péchés, j’ai les pieds liés, les mains attachées, et je suis déjà enseveli dans les pensées et « les œuvres mortes ». Mais à ton appel, je viendrai, je sortirai libre et je me trouverai l’un de ceux qui prennent part à ton festin. Ta demeure sera remplie d’un parfum précieux, si tu protèges celui que tu as daigné racheter…Je savais que je n’étais pas digne d’être appelé à l’épiscopat… et je suis sans aucun doute le moindre de tous les évêques et le plus pauvre en mérites. Mais puisque moi aussi, j’ai entrepris quelque travail pour ta sainte Église, prends soin des fruits de ce travail. Celui que tu as appelé au sacerdoce alors qu’il était perdu, ne permets pas qu’il se perde maintenant qu’il est prêtre. Et par-dessus tout, donne-moi de savoir partager du fond du cœur l’affliction de ceux qui pèchent… Chaque fois qu’il est question du péché de quelqu’un qui est tombé, puissé-je plutôt compatir ! Puissé-je, au lieu de me répandre en invectives avec orgueil, plutôt gémir et pleurer, de telle façon que tout en pleurant l’autre, je pleure aussi sur moi-même en disant : « Thamar est plus juste que moi. »…Pleurons donc plutôt quand nous apprenons la perte d’un homme pour qui le Christ est mort, lui qui ne néglige même pas la paille au moment de la moisson.

Ambroise, La pénitence

Prière

Seigneur, tu as fait de saint Ambroise
un docteur de la foi catholique
et un courageux successeur des Apôtres ;
suscite en ton Église
des hommes selon ton cœur,
capables de la gouverner
avec force et sagesse.

Anthonis van Dyck, Ambroise et l'empereur Théodose, XVIIe siècle

Voir aussi:
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/07.php
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec07.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_de_Milan
http://jesusmarie.free.fr/ambroise.html
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/07/index.html



Saint Charles Garnier martyr jésuite (+ 1649)

Né à Paris, le missionnaire jésuite Charles Garnier (1606-1649) arrive au Canada à l'âge de 30 ans. De Québec, il gagne le pays des Hurons et fonde une mission sur les rives de la baie Géorgienne. C'est là qu'il est massacré par les Iroquois le 7 décembre 1649, au cours d'un des nombreux assauts qui aboutissent à la destruction de la Huronie.
Charles Garnier fait partie des « saints martyrs canadiens » (voir Saints-Martyrs) canonisés par le pape Pie XI le 29 juin 1930.
Informations sur le site Internet des jésuites et sur celui de la ville de Québec.
Dans la région de l’Ontario au Canada, en 1649, la passion de saint Charles Garnier, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Alors qu’il répandait l’eau du baptême sur des catéchumènes, il fut grièvement blessé par des païens qui firent irruption, puis mourut, frappé d’un coup de hache. (martyrologe romain - 7 décembre)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Garnier_(saint)
http://www.jesuites.com/histoire/saints/jeandebrebeuf.htm



Saints Abondius et ses compagnons martyrs (+ v. 304)
Sur la voie Flaminienne, près du mont Soracte dans le Latium, vers 304, saint Abondius, prêtre, et ses compagnons, martyrs.
Martyrologe romain



Saint Antoine de Siya Moine en Russie (+ 1556)

Il quitte Archangelsk, dont il était originaire pour se rendre à Novgorod au service d'un riche marchand qui d'ailleurs lui donne sa fille pour épouse. Devenu veuf très tôt, il entra dans un monastère à Kensk. Au bout de quelques années, il le quitte et s'enfonce dans les forêts proches de la Mer Blanche, ne vivant que de champignons et de baies sauvages. La plus grande solitude ne reste jamais totalement ignorée. Le prince de Moscou, ayant eu connaissance des disciples qui vivaient autour de saint Antoine, leur bâtit un monastère. Saint Antoine le gouverna, puis il se réfugia encore une fois dans un lieu inaccessible dont ses moines le retirèrent pour qu'il reprenne la direction de la communauté, malgré son grand âge, si grande était sa sainteté.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arkhangelsk



Saint Athénodore en Mésopotamie (4ème s.)
Il fut arrêté, tourmenté par le feu et d'autres supplices. Au moment d'être décapité, le bourreau ne put accomplir son geste. Saint Athénodore attendit dans la prière qu'un autre remplace le bourreau défaillant. Nul ne se présenta pour tuer un tel saint. Athénodore s'endormit alors de lui-même dans la paix du Seigneur.

En Syrie, vers 303, saint Athénodore, martyr. Sous l’empereur Dioclétien et le préfet Éleusi, il fut, dit-on tourmenté par le feu et soumis à d’autres supplices, puis condamné à être décapité, mais, le bourreau ayant été renversé à terre et personne n’osant prendre l’épée pour le frapper, il s’endormit dans le Seigneur en priant.
Martyrologe romain



Sainte Azenor fille du prince de Léon en Bretagne (6ème s.)

Fille du roi de Brest, c'est-à-dire du prince de Léon, elle épouse Joël, le roi du Goëlo, mère de saint Budoc.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints_9529.html

Voir les saints de Bretagne célébrés au diocèse de Quimper et Léon:
http://catholique-quimper.cef.fr/diocese/patrimoine/les-saints.html
http://catholique-quimper.cef.fr/component/content/article/137-les-saints/372-sainte-azenor.html

"Accusée d'inconduite par une belle-mère jalouse de sa beauté, elle est condamnée au bûcher. Conduite à Brest, elle est enfermée dans la grosse tour du château, la 'tour Azénor'. Enceinte, elle échappe au bûcher, mais elle est mise dans un tonneau et poussée au large. L'enfant naît avant que l'esquif improvisé ne touche terre à Aberfraw en Irlande. C'est ainsi qu'est né le futur saint Budoc. Une belle légende en vérité."
Un internaute nous écrit: "Sainte Azenor vécu au VIe siècle. Fille du roi de Brest au VIe siècle, épouse de Judael, accusée par la femme de son père d'adultère, Azenor, enceinte fut jetée à la mer dans un tonneau. Un ange aurait veillé sur elle pendant cinq mois et, après l'accouchement, le tonneau s'échoua sur la côte. Judael apprit la nouvelle, se repentit et rouvrit les portes de sa demeure à sa femme et son fils Budoc."

Voir aussi:
http://www.infobretagne.com/languengar.htm



Saint Buite (5ème s.)

http://www.stferguskirkglamis.co.uk/saintsstbuite.html
Abbé en Ecosse. Le plus important des monastères qu'il gouverna et qui est l'un des plus anciens centres de prière de ce pays, prit plus tard son nom, Carbuddo (Castrum Butthi) perpétuant ainsi la mémoire d'une vie si humble dont nous ne connaissons que l'existence.

Autre biographie:
Saint Buithe de Monasterboice & Ecosse
(Buite, Boethius)
Mort en 521. Saint Buithe était un Scot qui vécut quelques années en Italie et ailleurs sur le Continent avant de revenir en Ecosse pour évangéliser les Pictes. On dit que Buithe releva de la mort le fils du roi Nectan des Pictes (ou le roi lui-même d'après d'autres versions). Par gratitude, le roi donna au saint une église -- Carbuddo ("Castrum Butthi"), qui semble tenir son nom de lui (à l'origine Kirkbuddo ou l'église de Buithe).

Vers 500, Buithe fonda une école à Monasterboice dans le Comté de Louth, qui devint prédominante aux 9ième et 10ième siècles lorsque les raids des Vikings menacèrent les grandes écoles d'Irlande. Cette école était connue pour ses sculptures; les Crosses de Monasterboice sont mondialement connues. Elles contiennent des représentations de sujets bibliques directement gravées dans les croix, leçons visuelles pour le fidèle qui sont moins susceptibles de destruction que ne le sont les livres. 2 de ces croix, dont la Muireadach Cross datant de 923, existent encore à Monasterboice. 14 poèmes historiques de son abbé Flann (11ième siècle) existent encore dans des vieux livres en Gaélique, en particulier le "Livre du Leinster".
(Bénédictins, D'Arcy, Healy, Kenney, Montague, Moran, Porter, Simpson,Skene, Stokes).



Sainte Fare (7ème s.)

ou Burgondofare.
Abbesse de Faremoutiers, près de Meaux dans la Brie française, elle était burgonde d'origine. Elle connut d'abord bien des oppositions paternelles à ses projets de devenir moniale jusqu'au jour où Gondoald, évêque de Meaux et saint Eustaise, disciple de saint Colomban, décidèrent le père à donner à sa fille la liberté de choisir la vocation de sa vie.
Sainte Fare se retira d'abord à Champeaux puis dans une nouvelle maison qui prendra son nom :
Faremoutiers-77120.
Bref Historique du diocése de Meaux.
http://eglisecatho-meaux.cef.fr/spip/article.php3?id_article=228

Autre biographie:
Fille du comte Agneric, l’un des principaux courtisans du roi Theodebert II, elle est native de la région de Meaux. Vers l’âge de 10 ans, elle aurait été bénie par Saint-Colomban, alors que ce dernier était en exil de Luxeuil. Son père veut l’obliger à se marier, mais elle refuse et sombre dans une colère telle qu’elle en devient gravement malade. Elle est guérie par l’intervention de Saint-Eustache, qui est de passage. Celui-ci parvient aussi à convaincre sa mère (Léodegonde) et son père d’accepter son inclination. En 614, Fare est finalement autorisée à faire sa profession de foi devant l’évêque Gondoald de Meaux. Elle parvient également à convaincre son père de contribuer à la fondation d’un monastère (d’abord nommé Brie puis par la suite renommé Faremoutiers en son honneur) qui est placé sous la règle de Saint-Colomban et dont elle devient l’abbesse. Reconnue pour ses grandes qualités de directrice spirituelle, on lui confie le soin d’éduquer de nombreuses filles de haut rang, dont plusieurs princesses royales anglaises (+ 657) (aussi fêtée le 7 décembre).
Elle était invoquée pour guérir les maladies des yeux.

Au pays de Meaux, en 657, sainte Fare, abbesse. Après avoir, pendant quarante ans, dirigé le monastère d’Evoriacum, qui fut ensuite appelé de son nom Faremoutier, elle fut associée dans la troupe des vierges qui suivent l’Agneau de Dieu.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fare_(abbesse)
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.santafara.it%2Fparrocchia%2Fsanta_fara.php



Saint Gerbaud ou Gerbold évêque de Bayeux (+ v. 690)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Bayeux#VIIe_si.C3.A8cle

La vie de Saint-Gerbold est sujette à caution : originaire du Calvados, il aurait d'abord été moine à Ebriciacum, puis aurait émigré en Angleterre (en Scythie selon d’autres auteurs) où il aurait fait des avances à une femmes de haut rang, ce qui lui aurait valu d’être lesté d’une pierre à meule et jeté à la mer. Miraculeusement sauvé, il serait revenu en Normandie et se serait installé comme ermite non loin de la côte (maintenant Ver-sur-mer). Puis il aurait ensuite fondé un monastère à Livry (Calvados) avant d’être nommé évêque de Bayeux. Il existe sur la commune de Gratot (Manche) un ermitage dédié à Saint-Gerbold et il est invoqué pour soulager les maux de ventre. (+ 690)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ermitage_Saint-Gerbold



Saint Grégoire l'Hésychaste (4ème s.)
Né vraisemblablement en Serbie, il fut le disciple de saint Grégoire le Sinaïte. Après avoir séjourné dans plusieurs monastères de Bulgarie et de Thrace, il rejoignit la "Sainte Montagne" où il fonda le monastère de Saint Nicolas qui, à la mort de Saint Grégoire, prit son nom. Quand la menace turque s'imposa au Mont-Athos, il revint en Serbie et s'installa dans une grotte où des disciples l'entourèrent et fondèrent le monastère de Gorniak.



Bienheureux Humbert Moine à la Chaise-Dieu en Auvergne (+ 1148)

La Chaise-Dieu

Il était moine à la Chaise-Dieu en Auvergne quand il entendit parler de saint Bernard. Il le rejoignit à Clairvaux en 1117. Saint Bernard le nomma abbé à Igny en Franche-Comté. A sa mort, il prononça une belle homélie qui mérite d'être connue sur "son frère " Humbert.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Chaise-Dieu



Saint Jean le Silenciaire (+ 558)

Originaire d'Arménie, il bâtit un petit monastère d'une dizaine de moines à Nicopolis. Après quelques années d'épiscopat à Colonie, il se retira dans la grande Laure de Saint Sabbas où il vécut dans le silence, habité par la prière.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_le_Silenciaire



Sainte Marie-Josèphe (+ 1880)

Marie-Joseph Rosello est née à Savone, près de Gênes. Elle n'était que servante dans une riche famille. Sa pauvreté l'empêchait d'entrer dans la vie religieuse, car elle ne pouvait apporter pas même une petite dot, comme c'était alors la coutume pour que les monastères puissent subvenir sans faire sans cesse appel à la charité des fidèles. Apprenant que l'évêque de Gênes fondait une œuvre à l'intention des filles abandonnées et prostituées, elle lui offrit ses services et devint ainsi, en 1837, grâce au dynamisme audacieux de cet évêque, la fondatrice d'une congrégation de religieuses : les Soeurs de Notre-Dame, qui, aujourd'hui encore, desservent plus de 200 maisons charitables en Italie et en Amérique latine. Elle fut canonisée en 1949.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mar%C3%ADa_Josefa_Rosello



Saints Martyrs d'Afrique (5ème s.)
Nous avons fait mémoire, le 6 décembre, des nombreux martyrs de la persécution des Vandales. Les Eglises d'Orient font mémoire aujourd'hui des évêques qui rendirent leur témoignage de fidélité. Invités à Carthage pour un simulacre de confrontation théologique avec des théologiens ariens, ils furent dépouillés de tout et chassés dans le désert comme vagabonds, succombant alors à la férocité des soldats ou mourant de faim. Cette persécution dura plus de quarante ans et jamais plus la chrétienté africaine ne retrouvera sa vitalité. L'hérésie avait préparé ainsi la conquête musulmane.



Saint Nil de Stolbensk ermite (+ 1554)

Disciple de saint Sabas de Pskov en Russie, il choisit de vivre caché dans la solitude des forêts de la région de Tver. C'est de là qu'il partit pour l'île déserte de Stolbensk sur le lac Seliguer afin de fuir le trouble occasionné par les visiteurs. Il y dormait debout, appuyé seulement sur deux béquilles, dans une petit hutte de branchages qui était à la fois son oratoire et sa demeure, malgré le froid et l'humidité.

Autre biographie:
Saint Nil de Stolobnoye naquit dans une famille de paysans dans un petit village du diocèse de Novgorod. En 1505, il fut tonsuré au monastère Saint-Sabbas de Krypetsk (28 Août) près de Pskov. Après 10 ans de vie ascétique dans ce monastère, il partit pour la rivière Sereml, près de la ville d'Ostashkova; là il mena une rude vie d'ascète 13 ans durant, dans les combats incessants contre le démon, qui prenait l'apparence de reptiles ou de bêtes sauvages. Nombres d'habitants des environs commençèrent à venir auprès du moine pour être instruits, mais cela commença à lui peser, et il pria Dieu de lui indiquer où aller pour retrouver la quiétude. Un jour, après une longue prière, il entendit une voix lui dire : "Nil ! Va au Lac Seliger. Là, sur l'île de Stolobnoye tu pourras être sauvé!". Saint Nil apprit l'emplacement de l'île par des gens venus le visiter. Quand il y arriva, il fut époustouflé par sa beauté.
L'île, au milieu du lac, était recouverte d'une forêt dense. Saint Nil trouva une petite colline et y creusa une caverne, et peu après s'y bâtit une hutte, dans laquelle il vécut 26 ans. A ses exploits de jeûne strict et de quiétude (c'est à dire "hesychia"), il ajouta un autre - il ne se coucha jamais pour dormir, mais s'autorisait seulement un court repos, sur une natte dans une niche creusée dans le mur de la cellule.
La vie pieuse du moine excita fréquement la hargne de l'ennemi du genre humain, qui se manifesta par des actions mauvaises d'habitants du coin. Une fois quelqu'un boutta le feu aux arbres de l'île où se trouvait la cabane du saint, mais les flammes s'éteignirent de manière miraculeuse en atteignant la colline. Une autre fois, des voleurs rentrèrent par effraction dans la cellule. Le moine leur dit : "Tout mon trésor est dans le coin de la cellule". Dans le coin se trouvait une icône de la Mère de Dieu, mais les voleurs se mirent y chercher de l'argent et tombèrent aveugles. Alors avec des larmes de repentance, ils supplièrent son pardon.
Saint Nil accomplit nombre d'autres miracles. Il refusait les dons si la conscience ou le corps du donateur était impur.
Avertit de sa proche fin, saint Nil se prépara une tombe. Au moment de sa mort, un higoumène d'un proche monastère vint sur l'île et lui donna la Communion aux Saints Mystères. Avant le départ de l'higoumène, saint Nil pria une dernière fois, encensant les saintes icônes et la cellule, puis rendit son âme au Seigneur le 7 décembre 1554. La translation de ses saintes reliques (à présent vénérées à l'église de l'Icône de la Mère de Dieu "du Signe" dans la ville d'Ostashkova) eut lieu en 1667, avec jour de fête établit au jour de sa naissance au Ciel et au 27 mai.



Saint Sabin Martyr à Spolète (+ v. 303)

Cette date est vraisemblable, mais elle est incertaine car la "Passion" qui nous donne sa vie est une oeuvre d'imagination qui a repris bien des épisodes d'autres martyrs. De la vie de ce saint, la seule chose dont on est sûr, c'est sa mort comme martyr. Il est honoré à Spolète depuis le 6ème siècle.
Il aurait été évêque (plusieurs diocèses s'en réclament). Sont fêtés ce même jour, Vénustien et sa famille que Sabin aurait convertis et Exupérance et Marcel qui seraient ses diacres.
Pour en savoir plus, lire aussi 'les victoires des martyrs' par Alphonse de Liguori pages 68 à 71.
http://books.google.fr/books?id=KdltpuXKmHUC&printsec=frontcover
À Spolète en Ombrie, vers 303, saint Sabin, vénéré comme évêque et martyr.



Saint Serf (+ 384)
On ne connaît pas son véritable nom. Il n'était qu'un esclave, "servus" d'où cette dénomination de Serf. Il vivait à Tuburbe en Afrique à l'époque de la persécution des Vandales. Arrêté pour sa fidélité au Christ, il fut élevé en l'air avec des poulies, puis lâché subitement de tout le poids de son corps sur un lit de cailloux très aigus qui le déchiraient et le brisaient. Et chaque fois, il lui était demandé de renier Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Maltraité ainsi à plusieurs reprises, il resta fidèle, jusqu'à ce que, totalement déchiré et disloqué, il rendit son âme à Dieu.



Saint Siméon (+ 850)
ermite à Vaucé, non loin de Domfront. "Comblé d'années et de mérites, il reçut la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l'aiment." (Les saints du diocèse de Sées) Une localité rappelle sa mémoire à défaut d'en connaître la vie. Saint Siméon-61350.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Sim%C3%A9on_(Orne)



Saint Urbain évêque (4ème s.)
À Thienne en Campanie, vers le IVe siècle, saint Urbain, évêque.
Martyrologe romain



Saint Vénustien (Venustianus) Préfet de Toscane (+ vers 303)
Ayant reçu des ordres de l’empereur Maximien, il fait arrêter l’évêque d’Assise (Saint-Sabin) ainsi que ses deux diacres (Saint-Marcel et Saint-Exuperance). Sommés de sacrifier aux idoles, les trois ecclésiastiques refusent, Sabin allant même jusqu’à détruire une statue du dieu Jupirer qui se trouve là, ce qui lui vaut d’avoir les mains coupées puis d’être jeté dans un cachot. Quant aux deux diacres, ils sont soumis à divers supplices et décèdent. De sa prison, Sabin opère plusieurs miracles, dont celui d’avoir rendu la vue à un enfant aveugle. Souffrant lui-même de problèmes de vision, Vénustien libère Sabin, lui demande pardon et se convertit ainsi que son épouse et ses fils. Mis au courant, Maximin commande alors au tribun Lucius de se rendre à Assise. Vénustien et sa famille périssent sous le glaive tandis que Sabin est transféré à Spolète où il est battu à mort.



Saint Victor de Plaisance (+ 375)
Evêque de Plaisance. Après les persécutions, il défendit la doctrine catholique contre l'hérésie des ariens.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plaisance_(Italie)



Les Églises font mémoire…

Anglicans : Ambroise, évêque de Milan, maître de la foi

Catholiques d’occident : Ambroise, évêque et docteur de l’Église ; Nicolas (+343), évêque (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (28 hatur/hédar) : Sarapamon (IIIe-IVe s.), évêque de Nikiou, martyr (Église copte) ; Liqanos (Ve-VIe s.), moine (Église éthiopienne)

Luthériens : Témoins jusqu’au sang du « Thorner Blutgericht » (+1724), en Pologne

Maronites : Ambroise, évêque de Milan, confesseur

Orthodoxes et gréco-catholiques : Ambroise, évêque de Milan ; Philothée d’Argès (+1218), martyre (Église roumaine) ; Philothée, ermite (Église bulgare)

Syro-orientaux : Ambroise, évêque (Église malabar).