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Nom du blog :
jubilatedeo
Description du blog :
Catéchèse catholique -Messe du jour (commentaire et homélie) -Les Saints du jour (leurs vies)
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
28.05.2007
Dernière mise à jour :
17.12.2010

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Evangile et homélie du dimanche 30 Mai

Evangile et homélie du dimanche 30 Mai

Publié le 29/05/2010 à 11:24 par jubilatedeo

Prière du matin

Que Dieu le Père, qui a tracé l’horizon à la surface de l’abîme et établi les fondements de la terre, se souvienne de nous qu’il a faits à peine moindres que les anges. Que son Fils unique, sa Sagesse, l’artisan par lequel il a formé le monde, nous accorde l’endurance dans la souffrance et la paix éternelle devant Dieu. Que Dieu le Saint-Esprit, qui répand sur nous l’amour de Dieu, nous guide jusqu’à la vérité tout entière, en annonçant de nouveau l’Évangile dans nos cœurs et nous fasse brûler de zèle, afin que dans le Christ, avec le Christ et par le Christ, nous puissions vous louer et vous glorifier, vous qui êtes, étiez et serez, un seul Dieu, pour les siècles des siècles.



Livre des Proverbes 8,22-31.

Écoutez ce que déclare la Sagesse : « Le Seigneur m’a faite pour lui au commencement de son action, avant ses œuvres les plus anciennes.
Avant les siècles j'ai été fondée, dès le commencement, avant l'apparition de la terre.
Quand les abîmes n'existaient pas encore, qu'il n'y avait pas encore les sources jaillissantes, je fus enfantée.
Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée.
Alors que Dieu n'avait fait ni la terre, ni les champs, ni l'argile primitive du monde,
lorsqu'il affermissait les cieux, j'étais là. Lorsqu'il traçait l'horizon à la surface de l'abîme,
chargeait de puissance les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l'abîme,
lorsqu'il imposait à la mer ses limites, pour que les eaux n'en franchissent pas les rivages, lorsqu'il établissait les fondements de la terre,
j'étais à ses côtés comme un maître d'oeuvre. J'y trouvais mes délices jour après jour, jouant devant lui à tout instant, jouant sur toute la terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Psaume 8, 4-5, 6-7, 8-9

Ô Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand, ton nom par tout l'univers !

Ou

Gloire à toi, Seigneur, qui soumets toute chose à ton Fils.

A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :

Les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,1-5.

Frères, Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes ainsi en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus
Christ, qui nous a donné, par la foi, l'accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c'est d'espérer avoir part à la gloire de Dieu.
Mais ce n'est pas tout : la détresse elle-même fait notre orgueil, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la valeur éprouvée ; la valeur éprouvée produit l'espérance ; et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,12-15.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Une jeune femme dans un hôpital était en train de mourir d’une grave maladie. Cette patiente appartenait à un mouvement religieux ayant une dévotion particulière à la Sainte Trinité. Quand j’allai lui rendre visite, elle soupira et me dit : « Vous savez, mon Père, j’ai accepté ce que le Seigneur m’a envoyé. J’ai tout remis entre ses mains. Mais la douleur est simplement insoutenable ».
Que puis-je dire à une personne mourante qui s’est résignée à son état mais ne pouvait supporter la douleur qu’elle ressentait dans son corps ? Je ne pus que rester silencieux. Je ne savais pas la réponse. Je me trouvais là devant un mystère et je sentais mon impuissance. Je tenais sa main dans la mienne et murmurai une prière demandant au Saint-Esprit de me donner les mots justes.
Après un long silence, je m’entendis lui dire doucement les paroles suivantes : « Ma sœur, vous avez une dévotion particulière à la Sainte Trinité, et la vie de chaque Personne de la Trinité est caractérisée par le fait de laisser de la place en soi. Le Père se donne, le Fils se donne, et ils se donnent l’un à l’autre dans un amour qui est le Saint-Esprit. Je crois qu’en ce moment la Sainte Trinité est en train de vous inviter à participer à cette forme de vie et d’amour ». Temps de silence. Je ne sais pas si ces paroles ont eu le moindre effet sur sa souffrance, mais ce que je sais, c’est qu’elles ont eu un fort impact sur moi. C’est là que j’ai réalisé plus concrètement le genre de vie pour lequel je fus créé : à l’image de la Trinité.
La lettre de saint Paul aux Romains proclame : La tribulation produit la constance, la constance une vertu éprouvée, la vertu éprouvée l’espérance. Et l’espérance ne déçoit point, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous fut donné (Romains 5.3-5).
Vivre la vie de la Sainte Trinité, c’est être de vrais enfants de Dieu. L’accomplissement de ma vie ne se réalisera que dans la mesure où j’aurai appris à mourir à moi-même pour permettre à la vie de Dieu de demeurer en moi.

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Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église
Poème « Chant de l'âme qui connaît Dieu par la foi » (trad. OC, Cerf 1990, p. 151)

« Un seul Dieu, un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l'unité de leur nature » (Préface)

Je sais une source qui jaillit et s'écoule,
Mais c'est au profond de la nuit.

Cette source éternelle, elle reste cachée ;
Mais je n'ignore pas d'où elle prend naissance,
Et c'est au profond de la nuit...

Je sais, à vrai dire, qu'elle est sans origine,
Tout en elle pourtant plonge sa racine,
Mais c'est au profond de la nuit.

Jamais il ne sera de beauté qui l'égale,
Le ciel, l'univers vont s'y désaltérer,
Mais c'est au profond de la nuit.

Elle est, je le sais bien, tout à fait insondable,
Et, je le sais aussi, elle n'est pas guéable,
Pas même au profond de la nuit.

Jamais son bel éclat ne pourra s'obscurcir ;
Toute lumière aussi d'elle seule jaillit,
Mais c'est au profond de la nuit.

Je sais bien que ses flots sans cesse débordants
Arrosent l'abîme, la terre et tous les peuples,
Mais c'est au profond de la nuit.

Or il est un courant qui naît de cette source,
Aussi large et puissant que la source elle-même,
Mais c'est au profond de la nuit.

Des deux premiers courants, un troisième procède ;
Il n'est pas moins ancien que ceux qui l'ont produit,
Mais c'est au profond de la nuit.

Je sais que tous les trois sont une seule eau vive,
Et que l'un de l'autre vont dérivant sans cesse,
Mais c'est au profond de la nuit.

Cette source éternelle est toute rassemblée
En notre pain vivant pour nous donner la vie,
Mais c'est au profond de la vie...

Cette source d'eau vive, objet de mes désirs,
En ce vrai pain de vie je la vois, la contemple,
Mais c'est au profond de la nuit.



Homélie Messe

Le mystère de la Trinité que nous célébrons en ce dimanche est le mystère central de notre foi. N’est-ce pas au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit que nous avons été baptisés ? Croire en Dieu, d’autres religions le proposent ; mais croire en un Dieu unique, Père, Fils et Saint Esprit, c’est là le propre de la foi chrétienne. Les trois parties du Credo que nous confessons chaque dimanche ne sont-elles pas structurées autour des trois personnes divines ? Saint Irénée les appelait « les trois chapitres de notre sceau (baptismal) » (Cf. Démonstration, 100).
La Trinité est un mystère que Dieu seul peut révéler. En tant que mystère de Dieu, le mystère de la Sainte Trinité ne nous est connu que dans la mesure où il nous est révélé par Dieu lui-même. Par nous-mêmes, nous ne pouvons parvenir à la compréhension pleinière de ce mystère. La première lecture nous donne à contempler la Sagesse, c’est-à-dire le Fils, engendré par le Père de toute éternité et par qui il a créé toute chose. Nous est révélé que Dieu est Père non seulement en tant que Créateur mais, avant tout, en tant qu’il est éternellement Père en relation à son Fils unique, lequel éternellement n’est Fils qu’en relation avec lui. Nous découvrons ici également que tout trouve sa raison d’être dans cette relation éternelle entre le Père et le Fils, y compris l’homme en qui la Sagesse « trouve ses délices ».
Dieu tout-entier, Père, Fils et Esprit-Saint s’est engagé dans la Révélation du mystère de son être et dans l’histoire du salut. Le Père se donne à connaître par le Fils et dans l’Esprit. Le Père envoie son Fils et son Esprit dans le monde pour révéler aux hommes son mystère. L’Esprit nous donne de connaître le Fils pour ce qu’il est. Et ce dernier nous donne, à son tour, de connaître le Père qui l’a envoyé : « Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. » (Cf. Evangile)
Mais lorsque nous parlons ici de « connaître », il ne s’agit pas d’un avoir abstrait mais d’une expérience de vie. En se faisant connaître, Dieu sauve d’un salut qui précisément n’est pas procuré par un quelconque savoir sur Lui. C’est parce qu’il nous révèle qui il est en prenant chair de notre chair que Dieu nous sauve. Introduit par l’Esprit Saint au mystère de l’amour du Père pour nous, manifesté en son Fils Jésus-Christ, nous accédons à la plénitude de la Révélation et à la plénitude du salut (Cf. 2ème lecture). La Constitution dogmatique Dei Verbum nous dit : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit Saint auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. » (DV 2)
En tant que mystère central de notre foi, le mystère de la Sainte Trinité est aussi le mystère central de toute notre vie chrétienne. Notre espérance, c’est de pouvoir un jour partager la gloire de Dieu, c’est-à-dire d’avoir part en plénitude à la vie divine et à l’unité parfaite de la Trinité (Cf. 2ème lecture). Mais, depuis le jour de notre baptême nous sommes déjà habités par la Sainte Trinité. Dans notre marche vers la pleine participation à la gloire divine, la doctrine de l’inhabitation de la Trinité dans notre âme doit être pour nous une vérité qui nous soutient et nous stimule au quotidien.
Si l’Esprit d’Amour a été répandu dans nos cœurs, c’est aussi pour que nous nous fassions les porteurs de cette espérance au cœur du monde. Remplis de l’Esprit Saint, nous n’avons pas peur de témoigner à temps et à contre temps de la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu pour tout homme.
Fêter la Sainte Trinité, c’est aussi nous redire que notre foi n’est pas qu’une adhésion intellectuelle à la vérité de Dieu, Un et Trine. A travers elle, nous reconnaissons de quel amour Dieu nous a aimés, nous accueillons cet amour pour en vivre et le répandre autour de nous.

Frère Elie
http://www.homelies.fr/homelie,sainte.trinite,2796.html



Méditation

Choisir le camp de la vérité, n’est-ce pas tout le défi du troisième millénaire ? Devant la vérité, les hommes se répartissent en trois groupes : les sceptiques, les naïfs et les réalistes. Le gouverneur Pilate, du type sceptique, le vieux routier de la politique, déclare, désabusé : Qu’est-ce que la vérité ? (Jean 18.38), l’air de dire à Jésus : « Crois-tu, Toi, en la vérité dans notre monde de mensonge, de délation, de course effrénée vers l’argent, le confort et le pouvoir ? » De nos jours, les sceptiques abondent dans tous les milieux.
Les naïfs sont un peu, comme disait Jésus, les roseaux ballottés à gauche et à droite par tous les vents. Ils courent, ils croient à toutes les déclarations. Leur suivisme les amène vers tous les prophètes qui surgissent de partout. Leur intelligence ne sait pas soumettre les paroles et les actes des hommes au filtre d’une critique objective. Les voilà inquiets, stressés. Finalement, où se trouve pour eux la Vérité, celle qui donne la Vie, celle qui libère ? Jésus, notre modèle nous commande d’autres attitudes plus humaines, plus responsables, plus réalistes.
Quand le Paraclet viendra, disait Jésus à ses disciples, il vous enseignera toutes choses et vous introduira dans la Vérité tout entière (Jean 14.26 ; Jean 16.13).
Pour les réalistes, c’est dans le sillage de l’Esprit Saint, force de la Parole de Jésus Christ, qu’aujourd’hui il est permis de choisir le chemin de la Vérité. Le peuple assis dans le pays des ténèbres a vu une grande lumière. C’est la lumière du Fils de Dieu venu en ce monde. Les ombres épaisses auront une fin, les mensonges seront percés à jour, et cela grâce au feu d’artifice apporté par Jésus et ses disciples.
Choisir le camp de la Vérité aujourd’hui, loin d’être une utopie, est un défi valorisant pour l’homme. Si tu mets ta main dans la main de Jésus, si tu mets tes pas dans ses pas, tu verras la gloire de Dieu parce que forcément la Vérité te libérera. Elle te libérera de tes craintes ; elle te libérera de tes doutes ; elle te libérera de tes rancunes qui sont autant de poids, voire autant de murs qui t’empêchent d’aller droit au but. Nous ne prions pas assez pour demander au Seigneur de nous donner l’Esprit de Vérité. Notre intimité avec Dieu est superficielle, alors qu’aujourd’hui, il veut que chaque homme soit porteur d’une force spirituelle qui lui permette de contempler dès ici-bas la face de Dieu. Contempler l’invisible chaque jour, confère à l’homme une certaine incandescence dans sa physionomie, une mélodie insoupçonnée dans sa voix. Notre monde a besoin de témoins de l’invisible Trinité. D’elle jaillit la Vérité, celle que le Christ est venu porter au monde.
En ce troisième millénaire, nous mettons un point d’honneur à nous laisser envahir par l’Esprit de Dieu, Esprit de Sagesse et de Force, Esprit de Science et de Crainte de Dieu, Esprit de Vérité. Choisissons, adultes, jeunes et enfants, le camp de Jésus Christ, le camp de l’Amour et de la Vérité. Plus personne n’emprisonnera notre parole et tous, nous nous verrons définitivement situés dans le sillage du Christ, non plus en simples baptisés, mais en convertis qui soient de véritables chrétiens. Le monde d’aujourd’hui en a besoin.