Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre (4ème s.)
L'une des plus célèbres martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes filles de tout l'Empire. Elle était mystiquement fiancée à la Sagesse éternelle. Son inspiration lui fit écarter avec succès les objections contre la Foi des philosophes chargés de la convaincre de la stupidité du Christianisme. Sa légende a masqué son existence historique, recouverte de broderies fabuleuses. Ainsi peut-être le récit de son martyre qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues armées de pointes. Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des " voix " de sainte Jeanne d'Arc. Son culte reste très vivant au monastère situé au pied du Mont-Sinaï où des anges l'auraient portée.
Mémoire de sainte Catherine, qui fut, dit-on, vierge et martyre à Alexandrie, aussi remplie d’acuité d’esprit et de sagesse que de force d’âme. Son corps est l’objet d’une pieuse vénération au célèbre monastère du mont Sinaï.
Sainte-Catherine est la patronne des artisans qui utilisent une roué (potiers, fileuses, charrons, etc.), des archivistes, des avocats, des jeunes filles, des jeunes filles et des femmes non mariées, des juristes, des rémouleurs, des libraires, des mécaniciens, des meuniers, des infirmières, des philosophes, des écoliers, des étudiants, des écrivains, des secrétaires, des professeurs, des théologiens et de plusieurs pays, et villes d’Europe. Elle est invoquée pour faire fuir les araignées et pour guérir les maladies des yeux.(Le culte de Sainte-Catherine a été supprimé en 1969)
Autre biographie:
Grande martyre Catherine d'Alexandrie (+ 305-313)
Sainte Catherine était la fille de Constus, le gouverneur d'Alexandrie, en Egypte, durant le règne de l'empereur Maximien (305-313). Vivant dans la capitale, centre de culture hellénistique, et possédant une rare beauté et intelligence, Catherine reçut une excellente éducation, étudiant les oeuvres des plus grands philosophes et savants de l'antiquité. Des jeunes hommes des plus célèbres familles de l'empire demandaient la main de la belle Catherine, mais elle n'était interessée par aucun d'entre eux. Elle dit à ses parents qu'elle ne se marierait qu'avec quelqu'un qui la surpasserait en noblesse, richesse, beauté et sagesse.
La mère de Catherine, secrètement Chrétienne, l'envoya demander conseil à son propre père spirituel, un saint Ancien vivant dans une caverne hors de la ville. Après avoir écouté Catherine, l'Ancien dit qu'il connaissait un Jeune Qui la surpassait en tout. "Son visage est plus radieux que les rayons du soleil, et toute la Création est gouvernée par Sa sagesse. Ses richesses sont données à toutes les nations du monde, et pourtant jamais elles ne diminuent. Sa compassion est sans égale."
Cette description de l'Epoux Céleste produisit dans l'âme de la sainte vierge un ardent désir de Le voir. "Si tu fais ce que je te dis", lui dit le moine, "tu contempleras la face de cet illustre homme". En se séparant, l'Ancien donna à Catherine une icône de la Mère de Dieu portant le divin Enfant Jésus sur son bras, et lui dit de prier avec foi la Reine des Cieux, la Mère de l'Epoux Céleste, et qu'Elle entendrait Catherine et lui accorderait les désirs de son coeur.
Catherine pria toute la nuit, et il lui fut accordé de voir la Très Sainte Vierge, qui dit à son Divin Fils : "Vois Ta servante Catherine, comme elle est douce et vertueuse". Mais l'Enfant détourna Sa face d'elle en disant "Non, elle est laide et incroyante. C'est une pauvre folle, et Je ne peut pas supporter de la regarder tant qu'elle n'a pas abandonné son impiété".
Catherine retourna toute affligée pour voir l'Ancien, et lui raconta ce qu'elle avait vu en songe. Il la reçut affectueusement, l'instruisit dans la Foi en Christ, l'encouragea à préserver sa pureté et son intégrité, et à prier sans cesse. Elle reçut ensuite de lui le mystère du Saint Baptême. A nouveau, sainte Catherine eut une vision de la très sainte Mère de Dieu avec son Enfant. Cette fois, le Seigneur la regarda tendrement et lui donna un magnifique anneau, signe merveilleux de ses fiançailles avec l'Epoux Céleste (cet anneau est encore sur sa main).
A cette époque, l'empereur Maximien était à Alexandrie pour une fête païenne. Dès lors, la célébration était particulièrement démonstrative et attirait la foule. Les cris des animaux sacrifiés, la fumée et l'odeur des sacrifices, les allumages incessants de feu, les foules affairées dans les arènes, souillaient la ville d'Alexandrie. Des victimes humaines étaient aussi amenés, des confesseurs du Christ, ceux qui ne voulaient pas Le renier sous la torture. Ils furent condamnés à la mort par le feu. L'amour de la sainte pour les martyrs Chrétiens et son fervent désir d'apaiser leurs souffrances amena Catherine à parler aux prêtres païens et à l'empereur Maximien.
Se présentant d'elle-même, la sainte confessa sa foi dans le seul Vrai Dieu, et avec sagesse exposa les erreurs des païens. La beauté de la vierge captiva l'empereur. Afin de la convaincre et de lui montrer la supériorité de la sagesse païenne, l'empereur ordonna que 50 des plus érudits philosophes et rhétoriciens de l'empire viennent discuter avec elle, mais la sainte triompha des savants, et ils devinrent eux-mêmes Chrétiens. Sainte Catherine traça le Signe de Croix sur les martyrs, et ils acceptèrent avec courage de mourir pour le Christ, et furent brûlés vifs sur ordre de l'empereur.
Maximien, n'ayant plus d'espoir de convaincre la sainte, tenta de la séduire par des promesses de richesses et de renommée. Ayant reçut une vive fin de non recevoir, l'empereur ordonna de soumettre la sainte à de terribles tortures, puis de la jetter en prison. L'impératrice Augusta, qui avait beaucoup entendu parler de la sainte, voulu la voir. Elle persuada le commandant Porphyre de l'accompagner à la prison avec un détachement de soldats. L'impératrice fut impressionnée du fort esprit de sainte Catherine, dont la face irradiait de la grâce divine. La sainte martyre leur exposa les enseignements Chrétiens, et ils se convertirent tous au Christ.
Le lendemain, on ramena la martyre au tribunal où, sous la menace d'être brisée par la roue, ils lui enjoignirent à renoncer à la Foi Chrétienne et à offrir des sacrifices aux divinités. La sainte confessa résolument le Christ et s'approcha d'elle-même des roues; mais un Ange brisa les instrument de supplice, qui tombèrent en pièces parmi les païens se tenant tout près.
Ayant contemplé ce prodige, l'impératrice Augusta et le chef de la garde impériale, Porphyre, et ses 200 soldats, confessèrent leur foi en Christ devant tout le monde, et ils furent décapités. Maximien tenta à nouveau d'appâter la sainte martyre, lui porposant le mariage, et à nouveau elle refusa. Sainte Catherine confessa fermement sa fidélité à l'Epoux Céleste, le Christ, et en Le priant, elle posa sa tête sur le bloc sous l'épée du bourreau.
Les reliques de sainte Catherine furent amenées par des Anges au Mont Sinaï. Au 6ème siècle, la vénérable tête et la main gauche de la sainte martyre furent retrouvées par une révélation et transférées avec faste dans l'église nouvellement bâtie dans le monastère du Sinaï, bâtie sur l'ordre du saint empereur Justinien (14 novembre).
On invoque sainte Catherine pour soulager la douleur, et pour de l'aide en cas de naissance difficile. Les pèlerins à son monastère du Mont Sinaï reçoivent une bague en souvenir de leur visite.
Lecture
L’œil pur et froid, juste de quoi
Mettre en pièces notre cité,
Ce regard qui, ce refus qui
S’appelle la vérité.
Le lit, la table, c’est confortable
L’homme à quatre pattes au milieu.
Mais le péril, c’est l’œil où brille
L’existence de Dieu.
Alors si nous coupons le cou
A cette coupable innocence,
C’est un état, suivant constat,
De légitime défense.
Paul Claudel, Catherine d’Alexandrie
Prière
Ta prière a été entendue,
femme douée d’une intelligence divine:
car ceux qui invoquent
ton nom avec foi,
ô vénérable sainte,
le Souverain Maître les délivre
des tentations et de toute espèce de maux
de l’âme et du corps,
et il leur accorde le salut.
C’est pourquoi, Catherine,
pleins de joie,
nous te proclamons bienheureuse.
Lisors, Eure (Normandie), fontaine Sainte-Catherine d'Alexandrie
Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/11-25.htm#catherine
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov25.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_d%27Alexandrie
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/173.htm
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/11/25/index.html
Saint Alain de Lavaur De la région d'Albi (7ème s.)
Cathédrale Saint-Alain de Lavaur
ou Elan. Même si les noms sont éloignés, il se pourrait qu'il faille l'identifier avec saint Armand de Maestricht même s'il est honoré à Lavaur dans la région d'Albi où la cathédrale de l'ancien diocèse lui était dédiée en le reconnaissant pour être son fondateur.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Alain_de_Lavaur
Saint Alnoth (+ v. 700)
Il était le vacher du monastère de Weedon en Grande Bretagne, puis il se retira ermite à Stowe. Tué par des brigands, il fut vénéré comme un martyr.
Bienheureuse Béatrix d'Ornacieux Fondatrice du monastère d'Eymeux (Drôme) (+ 1303)
Béatrix (ou Béatrice) naquit au village d'Ornacieux en Isère, dans le Dauphiné.
Elle entra à
la Chartreuse de Parménie puis fonda la chartreuse d'Eymeux (Drôme) d'où elle gagna le ciel le 25 novembre 1303.
http://www.lasalle-fec.org/5institut/parmenie.php
Dans le Valentinois, entre 1303 et 1309, la bienheureuse Béatrice d’Ornacieux, vierge, qui, saisie d’un grand amour de la croix, vécut et mourut dans la plus grande pauvreté dans la Chartreuse d’Eymeu qu’elle avait fait construire.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atrice_d%27Ornacieux
Bienheureux Bernold (+ v. 1050)
Abbaye d'Ottobeuren
Moine et prêtre au
monastère d'Ottobeuren en Bavière, il fut célèbre par ses miracles durant sa vie et plus encore après sa mort.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monast%C3%A8re_d%27Ottobeuren
Bienheureux Conrad d'Heisterbach (+ 1200)
l'abbaye cistercienne d'Heisterbach Kloster Heisterbach
Officier puis ministre des margraves de Thuringe, il préféra à l'âge de cinquante ans se retirer humblement et pauvrement à l'abbaye cistercienne d'Heisterbach.
Steuerwald, Ruines de l'abbaye médiévale de Heisterbach (1863)
Voir aussi:
http://www.cister.net/FR/Abbey/heisterbach.aspx
Saint Ekbert Abbé bénédictin à Münsterschwarzach (+ 1075)
monastère de Munsterschwarzach Abtei Münsterschwarzach.
ou Egbert. Moine de Gorze en Moselle, il se rendit en Bavière où il fonda le
monastère de Munsterschwarzach.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_M%C3%BCnsterschwarzach
http://www.abtei-muensterschwarzach.de/ams/startseite/index.html
Bienheureuse Elisabeth la Bonne religieuse (+ 1480)
Elle naquit à Born sur les bords du lac de Waldsee dans le Wurtemberg. Elle passa toute sa vie dans une petite communauté franciscaine à proximité de sa ville natale. Elle connut des expériences mystiques extraordinaires et reçut les stigmates de la Passion du Christ. Elle demeurait de longues périodes sans prendre de nourriture autre que l'Eucharistie. Son culte fut confirmé en 1766.
À Reute en Souabe, l’an 1480, la bienheureuse Élisabeth Achlin, surnommée la Bonne, qui vécut quasi recluse dans le Tiers-Ordre régulier de Saint-Dominique, en pratiquant d’une manière merveilleuse l’humilité, la pauvreté et l’affliction corporelle.
Martyrologe romain
Bienheureux Hyacinthe Serrano Lopez prêtre dominicain et martyr (+ 1936)
Chimiste entré dans l'ordre de Saint Dominique, Jacinto Serrano Lopez était doué d'une grande intelligence et d'une grande ténacité. Il composa des oeuvres musicales, écrivit de nombreux articles et ouvrages. Lors du soulévement de 1936, il resta dans la zone républicaine et s'occupa de ses frères dominicains clandestins. Il en aida à s'enfuir et fut à son tour identifié et fusillé le 25 novembre 1936.
À Puebla de Hijar, près de Téruel en Espagne, en 1936, le bienheureux Hyacinthe Serrano Lopez, prêtre dominicain et martyr, fusillé dans la persécution contre l’Église au cours de la guerre civile. Avec lui, on commémore le bienheureux Jacques Meseguer Burillo, autre prêtre dominicain et martyr, qui tomba à Barcelone dans la même persécution, un jour inconnu.
Martyrologe romain
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne
Sainte Joconde (+ 466)
Elle était la fille spirituelle de saint Prosper, évêque de
Reggio en Emilie-Romagne. Elle se consacra à Dieu et servit les pauvres.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Reggio_d%27%C3%89milie
Bienheureux Luigi & Maria (20ème s.)
le dimanche 21 octobre 2001, Louis Beltrame Quattrocchi (1880-1951) et son épouse Marie Corsini (1884-1965), père et mère de famille, premier couple non-martyr de l'histoire de l'Église à être béatifié.
biographie (en italien)
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011021_quattrocchi_it.html
Homélie (en français) de la messe de béatification
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011021_beltrame-quattrocchi_fr.html
Lire aussi l'annonce de cette béatification article de Zbigniew NOSOWSKI.
http://www.vatican.va/news_services/press/sinodo/documents/bollettino_20_x-ordinaria-2001/03_francese/b18_03.html
"leur fête est fixée le 25 novembre, jour de leur mariage"
The Quattrocchis in 1905
Voir aussi:
http://en.wikipedia.org/wiki/Luigi_Beltrame_Quattrocchi_and_Maria_Corsini
Saint Marcule évêque et martyr (+ 347)
En
Numidie, en 347, saint Marcule, évêque, qui, dit-on, au temps de l’empereur Constant, fut précipité d’un rocher par un certain Macaire et succomba martyr.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Numidie
Bienheureuse Marie Corsini Mère de famille (+ 1965)
Mère de famille, qui vivait à Rome et mena avec son époux, le
bienheureux Louis Beltrame Quatrocchi, une vie de profonde et joyeuse communion de foi et de charité envers leur prochain.
"leur fête est fixée le 25 novembre, jour de leur mariage"
Elle figure au martyrologe romain au 26 août.
Martyrologe romain
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10044/Bienheureux-Luigi-&-Maria.html
Saint Maurin évangélisateur de la campagne agenaise (6ème s.)
Saint Maurin, vestiges de l'abbaye du XIIIè.s
Diacre, évangélisateur de la campagne agenaise en France. Sa mémoire est encore honorée dans une petite localité : Saint-Maurin-47270
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Maurin
Au pays d’Agen, vers le VIe siècle, saint Maurin. Selon la tradition, alors qu’il s’employait à évangéliser le peuple de la campagne, il fut massacré par des païens.
Martyrologe romain
Voir aussi:
http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-maurin.html
Saint Mercure Stratopédarque, martyr à Césarée de Cappadoce (6ème s.)
jeune chrétien d'origine scythe, il servait dans l'armée impériale romaine où ses actes de bravoure lui valurent le titre de général. Entraîné par les honneurs et les plaisirs, il en oublia son baptême. Mais un jour, il fut pris de remords et refusa de sacrifier à la déesse Artémis. Arrêté, torturé, il fut décapité, inébranlable dans sa foi retrouvée. Il avait à peine vingt-cinq ans.
Saint Moïse Prêtre martyr à Rome. (+ 251)
Saint Cyprien le réconfortait souvent et nous connaissons encore plusieurs de ces lettres.
À Rome commémoraison de saint Moyse, prêtre et martyr en 251. Après l’exécution du pape saint Fabien sous l’empereur Dèce, il administra l’Église de Rome avec le collège des prêtres; il jugea qu’il fallait réconcilier les apostats repentants qui étaient malades et sur le point de mourir; longtemps détenu en prison et souvent consolé par les lettres de saint Cyprien de Carthage, il fut honoré d’un illustre et admirable martyre, au dire du pape saint Corneille.
Saint Pierre d'Alexandrie évêque et martyr (+ 311)
SANTI PIETRO D ALESSANDRIA ESICHIO PACOMIO E TEODORO E COMPAGNI MARTIRI / Alssanria Tooro A
Il dirigea la célèbre école théologique d'Alexandrie avant de devenir évêque. Lors de la persécution de 303, il préféra se cacher pour continuer à servir l'Eglise; ce qui lui fut reproché par un de ses prêtres qui créa ainsi une Eglise schismatique d'où sortira plus tard l'hérésie d'Arius. En 311, il fut arrêté et condamné à être décapité.
À Alexandrie, en 311, saint Pierre, évêque et martyr. Éminent en toutes sortes de vertus, il eut soudain la tête tranché par ordre de l’empereur Galère Maxime, et fut la dernière victime de la grande persécution et comme le sceau des martyrs. Avec lui on garde mémoire de trois évêques égyptiens, Hésychius, Pachymius, et Théodore, qui souffrirent à Alexandrie également, avec beaucoup d’autres, dans la même persécution.
Autre biographie:
Hiéromartyr Pierre, Archévêque d'Alexandrie (+ 311)
Le saint hiéromartyr Pierre, archévêque d'Alexandrie, naquit et grandit à Alexandrie. C'était un homme de haute éducation, et il dirigea l'école d'Alexandrie. En 300, il devint l'archipasteur de l'Eglise d'Alexandrie, succédant à son enseignant et père spirituel, le saint évêque Théonas.
Forcé de partir en exil loin de la ville aux temps des persécutions anti-Chrétiennes sous les empereurs Dioclétiens et Maximien, saint Pierre voyagea à travers nombre de pays, encourageant son troupeau par lettre. Puis il revint dans sa ville afin de guider personnellement l'Eglise d'Alexandrie en cette période dangereuse. Le saint visitait secrètement les Chrétiens enfermés en prison, les encourageant à persévérer dans la foi, assistant les veuves et les orphelins, prêchant la Parole de Dieu, priant sans cesse et célébrant les Divins Offices. Et le Seigneur le préserva des mains des persécuteurs.
Durant ces temps de troubles, l'inique hérétique Arius, qui niait la divinité de Jésus-Christ, sema l'ivraie de son enseignement impie. Quand Arius refusa de se reprendre et de se soumettre à la vérité, saitn Pierre anathémisa l'hérétique et l'excommunia de l'Eglise. Arius demanda à 2 prêtres de saint Pierre de supplier le saint de lever l'excommunication, prétendant qu'il se repentait et qu'il abandonnait ses faux enseignements. Ce n'était pas vrai, car Arius espérait en fait succéder à saint Pierre comme archévêque d'Alexandrie. Saint Pierre, sous la conduite du Saint Esprit, su discerner la vérité à travers la maudite feinte d'Arius, et il instruisit dès lors son troupeau de ne pas suivre Arius ni de l'accepter dans la communion.
Sous la sage direction de saint Pierre, l'Eglise d'Alexandrie s'affermit et grandit malgré les persécutions. Mais pour finir, sur ordre de l'empereur Maximien (305-311), le saint fut arrêté et condamné à mort. Une multitude de gens s'assembla à l'entrée de la prison, exprimant leur colère. Voulant éviter un bain de sang et une émeute du peuple, le saint envoya un message aux autorités, dans lequel il leur suggérait de réaliser une ouverture dans le mur arrière de la prison, afin de pouvoir l'en extraire secrètement pour l'exécuter.
Dans la nuit noire, saint Pierre partit avec les bourreaux, qui l'emmenèrent hors des murs de la ville et le décapitèrent au même endroit où saint Marc avait été exécuté. Cette nuit-là, une pieuse vierge entendit une Voix du ciel disant, "Pierre fut le premier parmi les Apôtres; Pierre est le dernier parmi les martyrs d'Alexandrie". Cela eut lieu en 311. Au matin, quand le peuple apprit la mort de son évêque, la foule s'assembla au lieu de l'exécution. Ils prirent le corps et la tête du martyr et partirent pour l'église, l'habillant de ses vêtements d'évêque, puis ils l'assirent sur son trône à la haute place à l'autel. Durant sa vie, jamais saint Pierre ne s'y était assis, préférant s'asseoir sur un repose-pieds. Le saint expliquait qu'à chaque fois qu'il s'approchait de ce trône, il apercevait une lumière céleste l'illuminer, et sentait la présence d'une divine puissance. Dès lors, il n'osait s'y asseoir.
Le Seigneur Jésus-Christ apparut une fois à saint Pierre, sous la forme d'un garçon de 12 ans portant une tunique qui était déchirée de bas en haut. Saint Pierre demanda au Sauveur pourquoi il avait son vêtement déchiré, et Il répondit, "C'est ce fou d'Arius qui l'a déchiré, en divisant le peuple que J'ai sauvé par Mon sang. Ne le reçoit pas dans la Communion de l'Eglise, car il oeuvre pour le mal contre Moi et Mon troupeau".
Saint Pierre, un grand champion de l'orthodoxie, est aussi connu comme un grand théologien. Des passages de son livre "Sur la Divinité (de Jésus-Christ) ont été consultés aux Conciles d'Ephèse et de Chalcédoine. De toutes ses oeuvres, la plus connue et hautement estimée dans l'Eglise, c'est sa collection de "Canons Pénitentiels".
Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/11-26.htm#pierre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_d%27Alexandrie
Saint Pierre l'Hésychaste (5ème s.)
Originaire de Galatie en Asie mineure, il se retira dans la montagne, près d'Antioche, après avoir été pèlerin à Jérusalem. Il y passa des années dans le jeûne et la prière, intercédant auprès de Dieu pour tous ceux qui, malades ou anxieux, venaient lui demander son aide.
http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9sychasme
Saints Pierre Yi Ho-yong et Agathe Yi So-sa martyrs à Séoul en Corée (+ 1838)
Canonisés en 1984 avec
saint André Kim Taegon et ses compagnons, martyrs en Corée.
À Séoul en Corée, l’an 1838, saint Pierre Yi Ho-yong, martyr. Catéchiste, il fut arrêté par des gardes avec sa sœur sainte Agathe Yi So-sa et, puisqu’il demeurait ferme dans sa confession de la foi, on lui fractura trois fois les os et on le maintint quatre ans en prison, où il mourut, premier de la très glorieuse troupe des martyrs de cette nation.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/1884/Saint-Andre-Kim-Taegon.html
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_Cor%C3%A9e
Saint Réol (+ 698)
ou Rieul, evêque de Reims, après avoir été religieux puis Père abbé du monastère de Hautvilliers. Il fonda l'abbaye d'Orbais dans le diocèse de Châlons-en-Champagne. Nous avons le témoignage de ses interventions lors du concile de Reims en 689.
Successeur de saint Nivard sur le siège épiscopal de Reims, il fut un bon évêque et favorisa le monachisme pour évangéliser les campagnes.
Des internautes précisent:
"si Orbais-l'Abbaye se trouve effectivement actuellement dans le diocèse de Châlons, à l'époque de sa fondation (et au moins jusqu'à la Révolution), il ressortait au diocèse de Soissons"
et
"le diocèse de Reims n'a été élevé au rang d'archevêché qu'au milieu du VIIIe s"
"Saint Réol est le saint patron d'Ambonnay dans la Marne et le saint de l'église"
Voir aussi: Eglise saint Réol d'Ambonnay.
http://montagnevaldor.cef.fr/EglAmbonnay.htm
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Rieul
Les Églises font mémoire…
Anglicans : Catherine d’Alexandrie, martyre ; Isaac Watts (+1748), hymnographe
Coptes et Ethiopiens (16 hatur/hedar): Dédicace de l’église de Saint Onuphre (Église copte)
Luthériens : Catherine, martyre en Egypte
Maronites : Clément (Ier-IIe s.), pape
Orthodoxes et gréco-catholiques : Catherine d’Alexandrie, mégalomartyre ; Mercure de Césarée (IIIe s.), mégalomartyr
Vieux Catholiques : Catherine d’Alexandrie, vierge et martyre