Fête de la Vierge Marie en son icône du signe
Miracle commémoré chaque année
Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le "signe de la Vierge enceinte" annoncé par le prophète Isaïe. Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.
Voir aussi:
Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse
http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/FR/a__Accueil.asp
http://missel.free.fr/Sanctoral/11/27.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_miraculeuse
http://www.medaille-miraculeuse.fr/
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/11/27/index.html
Saint Acace (+ 500)
Moine arménien que saint
Jean Climaque qualifie de " bon ouvrier de l'obéissance ".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Climaque
Autre biographie:
Dans son célèbre livre, "L'Echelle Sainte", saint Jean Climaque nous rapporte la vie de ce saint. Le jeune Acace était novice d'un ancien fort méchant dans le monastère sur le Sinaï. L'ancien au caractère odieux râlait et pestait quotidiennement contre Acace, le battant fréquement, le tourmentant et le maltraitant de toutes les manières possibles. Acace ne se plaignait jamais, mais supportait tout avec patience, confiant que cela servirait à son Salut. Quand quelqu'un lui demandait comment il faisait pour survire, il répondait, "Et bien, comme devant le Seigneur Dieu". Après 9 ans d'obéissance et de mauvais traitements, Acace mourut. L'ancien l'enterra et partit se lamenter auprès d'un autre ancien, un saint homme, en disant : "Acace, mon disciple, est mort". "Je n'en crois pas un mot", répondit le saint ancien, "Acace n'est pas mort". Ils partirent alors ensemble vers la tombe de l'homme mort, et le saint ancien cria : "Frère Acace, es-tu mort?". L'obéissant Acace, obéissant jusque dans la mort, répondit : "Je ne suis pas mort; l'obéissant ne meurt jamais". Alors le méchant ancien se repenta et se cloîtra dans une cellule près de la tombe d'Acace, où il passa le restant de ses jours dans la repentance et la prière.

Voir aussi:
http://abbaye.bellefontaine.pagesperso-orange.fr/so/so24.htm
Saint Anschaire de Noyon Evêque (+ 639)
Le palais abbatial de Luxeuil.
ou Achaire. Il entra très tôt au monastère de Luxeuil, fondé par saint Colomban. C'est là que sa renommée le fit choisir comme évêque de Noyon, diocèse qui s'étendait jusqu'à Tournai en Belgique. Il se fit aider par saint Amand qu'il avait réconcilié avec le roi Dagobert. Il se fit humble et petit pour instruire et gagner au Christ les habitants des campagnes.
À Noyon, vers 640, saint Achaire, évêque. D’abord moine à Luxeuil, il fut élu évêque de Noyon et de Tournai, et montra un grand zèle pour évangéliser les peuples du nord.
Martyrologe romain
Autre biographie:
SAINT ACHAIRE OU ACAIRE, ÉVÊQUE DE TOURNAI-NOYON (639).
Achaire, né en Bourgogne, quitta de bonne heure la noble famille dont il était issu, pour entrer dans le monastère de Luxeuil ; là, il put méditer sur le néant des choses de la terre, et se préparer à la haute mission que le Seigneur lui réservait. L'esprit de saint Colomban, qui venait de fonder ce monastère, y était encore dans toute sa vigueur primitive, sous le sage gouvernemenl du bienheureux Eustaise : la sainteté et la science y marchaient sur la même ligne. Achaire, mettant à profit les leçons qu'il recueillait de la bouche de ses maîtres, et les exemples de vertu qu'il avait sous les yeux, devint bientôt un religieux accompli. Sa piété ne le cédait en rien à celle d'Omer, de Vaubert, et de ses autres condisciples, dont plusieurs furent dans la suite de grands évêques, d'éloquents prédicateurs, des chefs d'abbayes, la gloire de l'Eglise, les modèles et les soutiens des fidèles.
Rien n'était cher au Saint comme la solitude de Luxeuil; il n'en sortait que pour aller exercer, au sein des populations voisines, un ministère de charité, de paix et de Salut. Dans son humilité, Achaire voulait vivre ignoré des hommes, et attendre dans le silence, la prière et l'ascèse, le grand jour de l'éternité; mais Dieu ne permit pas qu'une si brillante lumière restât cachée sous le boisseau : Il l'appela à éclairer l'Eglise de ses bienfaisants rayons. Trahi par la réputation de ses vertus, Achaire fut élevé malgré lui à l'épiscopat, et placé à la tête du vaste diocèse de Noyon et de Tournai. En même temps, comme si l'administration de 2 importantes Eglises ne suffisait pas à son active sollicitude, Clotaire 2 l'appela dans ses conseils. Le Bienheureux usa de l'influence que la sainteté de sa vie lui donnait sur l'esprit du roi et des grands, pour la prospérité de l'Etat, et surtout pour l'extension du royaume de Jésus-Christ. Ce divin Maître était encore ignoré dans plusieurs parties du diocèse de Tournai, où le démon avait réussi à maintenir le culte des idoles, Achaire, dans l'impossibilité de pourvoir par lui-même aux besoins spirituels d'un si nombreux troupeau, eut recours au zèle apostolique de saint Amand, que ses instances, unies à celles de saint Ouen et de saint Eloi, venaient de réconcilier avec Dagobert 1er : il le chargea donc d'aller évangéliser ces contrées. Tandis qu'Amand travaillait à dissiper les pratiques superstitieuses, au souffle de la parole évangélique, Achaire consacra tous ses soins au diocèse de Noyon. Il se fit humble et petit pour instruire et gagner au Sauveur les habitants des campagnes; il parut surtout au milieu des pauvres et des affligés, dont il se plaisait à soulager les nécessités et à calmer les souffrances ; les pécheurs ne l'entendaient jamais sans être émus, et il fut assez heureux pour en convertir un grand nombre. Considérant les monastères comme un refuge contre les dangers du monde, un asile pour la piété, la vertu et la science, un lieu d'expiation où la prière et les saintes austérités désarment la justice divine, il en édifia plusieurs, tant par ses libéralités propres qu'avec les aumônes des fidèles.
La sollicitude d'Achaire pour ses ouailles ne le rendait point étranger aux besoins généraux de l'Eglise; il siégea au concile tenu à Reims, en 630, avec Marin de Beauvais, Agomare de Senlis, et environ 40 autres évêques. Il travailla, de concert avec ses vénérés collègues, à déraciner les abus et les erreurs du temps, à restaurer la discipline, à faire disparaître la simonie, et à effacer les maux causés par les discordes civiles.
Achaire aimait à faire connaître à ses enfants les vertus, la gloire et la puissance des élus du Seigneur : comme, dans son diocèse, plusieurs miracles avaient éclaté au tombeau d'un humble serviteur de Dieu, appelé Momble, il fit solennellement lever de terre le corps du Bienheureux qui avait été préservé de la corruption, et inscrivit son nom au catalogue des Saints. Par ces actes, et tant d'autres semblables que nous ne pouvons rapporter ici, ayant comme préparé les voies à l'illustre saint Eloi qui devait lui succéder sur le siège de Tournai-Noyon, il termina sa carrière mortelle le 27 novembre de l'an 639, à l'âge de 70 ans, et alla recueillir au Ciel le prix de ses travaux. Il fut enseveli dans l'église de Saint-Pierre et Saint-Paul, appelée aujourd'hui Sainte-Godeberte, auprès de Noyon.
"Saints de Beauvais", par m. l'abbé Sabatier.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Acharius
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89v%C3%AAque_de_Noyon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monast%C3%A8re_de_Luxeuil
Bienheureux Antoine Kimura Martyr japonais (+ 1619)
et ses dix compagnons martyrs japonais au moment de la grande persécution qui déferla sur l'Eglise. Leur sacrifice la ressuscitera deux siècles plus tard, après une période de silence total.
voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_du_Japon
Saints Barlaam et Josaphat (IIIe siècle ou IVe siècle)
Saint Josaphat prêchant - manuscrit grec du XIIe siècle
deux ermites du désert de Sennaar en Mésopotamie. Ils cherchèrent la solitude. Leur renommée fut grande, ce qui n'empêche pas qu'on ignore les dates exactes de leur existence.
Dans l'Histoire des syncrétismes de la fin de l’Antiquité de M. Michel TARDIEU, professeur (Les livres de paraboles : nouveaux matériaux pour l’étude du «roman de Barlaam»), on peut lire:
"De la constatation de motifs thématiques communs à l’Histoire édifiante de Barlaam et Josaphat, connue en Occident, et aux vies légendaires du Bouddha, [...] la conclusion que le «roman» grec, qui avait pour auteur Jean Damascène (VIIIe s.), était la christianisation de motifs bouddhiques"
http://www.college-de-france.fr/media/his_syn/UPL65462_tardieu.pdf
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Josaphat_(Inde)
http://omacl.org/Barlaam/
Bienheureux Bernardin de Fosse prêtre franciscain (+ 1503)
Né en 1421 à Fossa en Italie, il prit le nom de Bernardin à son entrée chez les frères mineurs de l'observance en 1445. Sa vive intelligence, son sens de l'organisation et de la direction spirituelle, ses talents de prédicateur le firent nommer à la responsabilité supérieur de l'ordre franciscain de sa région puis en Bosnie et en Dalmatie. Il a également été à la Curie romaine. Ecrivain prolifique, il a publié de nombreux ouvrages historiques et théologiques.
Culte confirmé par Léon XII en mars 1828.
Près de L’Aquila dans les Abruzzes, en 1503, le bienheureux Bernardin de Fosse, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui vécut en toute humilité et humanité, fidèle à l’observance de la Règle.
Sainte Bilehilt fondatrice du monastère d'Altmunster à Mayence (7ème s.)
ou Bithilde. Après son veuvage, elle fonda le monastère d'Altmunster à Mayence et c'est là qu'elle retourna dans la paix de Dieu. Nous avons des extraits historiques de son testament.
À Mayence en Rhénanie, après 700, sainte Bilhilde, vierge, qui fit construire un monastère dans lequel elle mourut pieusement.
Martyrologe romain
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_d%27Altom%C3%BCnster
Bienheureux Bronislaw Kostowski martyr polonais à Dachau (+ 1942)
Séminariste, né à Slupsk (Stolp - Poméranie occidentale), en Mars 1915, mort à Dachau, Allemagne, en 1942.
Il fait partie des cent huit martyrs polonais (en italien sur le site du Vatican) victimes de la persécution nazie béatifiés à Varsovie par Jean-Paul II le 13 juin 1999.
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/cult-martyrum/martiri/001.html#1999
Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Bronislaw Kostowski, martyr. Élève au séminaire de Vladislava, arrêté sous le régime d’occupation nazi avec les professeurs et les autres séminaristes, il fut déporté en Allemange, et succomba après d’atroces tortures, atteint de tuberculose.
Martyrologe romain
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Dachau
Saint Eusice moine (+ 542)
Abbatiale Saint-Eusice à selles-sur-Cher.
Né dans une famille très pauvre qui avait quitté le Périgord en raison de la famine, il fut vendu par ses parents. Racheté par l'abbé d'un monastère du Berry, il fut un moine attentif à la prière et à la solitude. Son ermitage, sa cellule, fut à l'origine de selles-sur-Cher.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Selles-sur-Cher_(Loir-et-Cher)
Au pays de Blois, au VIe siècle, saint Eusice, solitaire, qui se construisit une cellule sur le bord du Cher.
Martyrologe romain
Saints Facond et Primitif Martyrs en Espagne (+ v. 300)
Nés dans la province de Léon, ils furent décapités à l'endroit de l'actuelle ville de Sahagun. Une grande abbaye bénédictine y fut placée sous leur vocable et pendant des siècles les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle s'y arrêtaient pour prier sur leur tombe.
Ils sont également fêtés le 1er novembre.
Près du fleuve Céa en Galice, les saints Facond et Primitif, martyrs.
Martyrologe romain
Saint Fergus le Picte évêque (8ème s.)
Venu d’Irlande exercer son apostolat auprès des
Pictes, au Nord de l'Ecosse, au début du VIIIe siècle, il participa au synode romain de 721. Il est honoré à Glamis en Écosse.
Martyrologe romain
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pictes
Saint Gulstan ou Goustan moine à l’abbaye de Rhuys en Bretagne (11ème s.)
Un humble frère convers au monastère saint Gildas de Rhuys en Bretagne sous saint Felix. Il travaillait au jardin et entretenait la propreté du monastère. Il épluchait les légumes et faisait la lessive. Mais sa plus grande joie était de savoir que son misérable travail permettait aux frères plus instruits de chanter la gloire de Dieu au choeur et de recopier les saints manuscrits.
Il aimait surtout rester en méditation dans l'église abbatiale quand aucune tâche matérielle le retenait.
Ses frères reconnurent en lui une authentique sainteté.
Voir aussi:
- On voit encore dans l'abbatiale de Saint-Gildas le tombeaux de saint Goustan. (site de Sarzeau, presqu'île de Rhuys)
http://www.tourisme-sarzeau.com/documentation-sarzeau/documents-a-telecharger/bernache-sarzeau-fev-mars-2007.pdf
- "Le saint homme est né en Cornouaille britannique en 974. San Sten, en breton, tient son nom de l’étain.
A 18 ans, Goustan ou Gulstan est enlevé par des pirates. Au cours de leurs voyages, le jeune Goustan se blesse au pied. Abandonné sur l’île d’Ossa (probablement l’île d’Houat), il doit son salut, d’abord à la Providence qui lui fournit des poissons, ensuite à Saint Félix qui le soigne puis le convertit au christianisme. Saint-Goustan est souvent représenté avec un poisson à la main : c’est l’illustration de la légende qui l’entoure.
Blessé sur son île, il se serait contenté d’une portion d’un gros poisson (un marsouin ?), en gardant parcimonieusement pour le lendemain. Et chaque jour, le poisson se recomposait totalement.
En 1025, Goustan devient moine et fonde un prieuré sur l’île de Hoëdic. Entre temps, il prie parmi ses frères moines de Rhuys. C’est là que reposent aujourd’hui ses restes, dans l’abbaye de Saint-Gildas de Rhuys. Goustan est devenu le patron des marins et des pêcheurs."
(site de Saint-Goustan)
http://www.saint-goustan.net/spip.php?article18
- "Goustan est le patron des marins et des pêcheurs.
Né en l'an 974 en Cornouaille, il fut enlevé à l'age de 18 ans par des pirates qui l'abandonnèrent sur l'île d'Houat. Affamé et blessé, Saint Goustan se contentait chaque jour d'une partie d'un gros poisson qu'il avait péché. Et chaque jour, ce poisson se recomposait complétement. De ce fait, Saint-Goustan est souvent représenté avec un poisson à la main. Sur l'île, c'est Saint Félix qui le soigna et le convertit au christianisme."
(site de la Bretagne Sud)
http://www.auray.org/villes/auray.html
- L’île d’Hoëdic, au large de Quiberon, Saint-Goustan, le saint-patron des Hoëdicais, toujours fêté le 27 novembre, était venu se retirer sur ici à la fin du 10e siècle.
(portail touristique de la Bretagne)
http://www.bretagne.com/fr/geographie/nature/iles/morbihan/hoedic
À l’abbaye de Rhuys en Bretagne, vers 1040, saint Goustan, moine. Échappé dans sa jeunesse aux mains des pirates, il fut recueilli par saint Félix, alors ermite dans l’île de Batz, le suivit dans la vie monastique et se fit remarquer en récitant par cœur le psautier, car il ne savait pas lire, et en veillant sur les navigateurs.
Saint Jacques l'Intercis Officier supérieur perse martyr (+ v. 421)
Officier supérieur perse, il apostasia pour garder les faveurs du roi Yesdegird. Repenti, il fut martyrisé par le roi Varanès V qui le fit découper en vingt-huit morceaux, membres après membre pour que la mort soit lente, d'où le surnom qui signifie taillé en pièces. Beaucoup d'autres chrétiens souffrirent avec lui.
En Perse, vers 420, saint Jacques, surnommé l’Intercis, martyr. Au temps de l’empereur Théodose le Jeune, il aurait, dit-on, renié le Christ pour plaire au roi perse Isdeberge, mais sa mère et sa femme lui ayant fait de vifs reproches, il rentra alors en lui-même et alla trouver Varane, fils et successeur d’Isdeberge, et sans peur lui déclara qu’il était chrétien. Le roi irrité prononça contre lui une sentence de mort et commanda qu’on lui coupât les membres par morceaux et qu’on lui tranchât la tête.
Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov27.html
Saint Maharsapor (+ 421)
Prince de Perse, il fut arrêté durant la persécution du roi Yesdegird. Après avoir été cruellement torturé, on le fit languir dans une prison sordide. Inébranlable, il fut condamné à être emmuré dans une fosse obscure. Il y mourut de faim et de soif dans cette nuit totale. On le retrouva plus tard, mort, agenouillé dans son dernier geste de prière.
Saint Maxime de Riez Evêque de Riez (5ème s.)
Moine de Lérins, il succéda à saint Honorat son fondateur quand celui-ci devint évêque d'Arles. Il refusa d'être l'évêque de Fréjus, mais il fut bien obligé, par l'enthousiasme des fidèles, à devenir évêque de Riez dans les Basses-Alpes. Il fit triompher la vérité catholique dans plusieurs conciles provinciaux à Orange (441), Vaison la Romaine (442), Arles (451 et 453)
À Riez en Provence, après 495, saint Maxime, d’abord abbé de Lérins après saint Honorat, puis évêque de cette Église.
Martyrologe romain
Autre biographie:
St-Maxime de Riez Fils d’une famille chrétienne des environs de Digne (Alpes-de-Haute-Provence), il est élevé dans la piété et s’initie très jeune à une vie très austère. Devenu adulte, il prend l’habit à Lérins, alors placée sous la direction de son fondateur, Saint-Honorat. En 427, ce dernier ayant été consacré évêque d’Arles, il choisit Maxime pour lui succéder à la tête du monastère. Six ans plus tard, et malgré ses résistances, Maxime est nommé évêque de Riez (+ 460)
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Riez
http://www.cassicia.com/FR/La-vie-de-saint-Maxime-de-Riez-moine-de-Lerins-Fete-le-27-novembre-Succede-a-saint-Honorat-devenu-eveque-d-Arles-comme-Abbe-puis-devient-eveque-de-Riez-pres-de-Moriez-No_548.htm
Saint Nathanaël ermite en Egypte (4ème s.)
Il vécut au Désert en Egypte, dans une cellule qu'il ne quitta pas durant 37 ans, affrontant sans trouble les suggestions du démon qui s'efforçait de le détourner de Dieu. Tel fut son combat et son martyre quotidien qu'il supporta avec une patience inaltérable.
Saint Secundinus Evêque de Dunshaughlin (+ 447)
Le comté de Meath ou se situe Dunshaughlin
Sechnaille ou Sechnall.
Neveu de Saint Patrick, nommé par celui-ci en 433 évêque de Dunshaughlin (= Domnach Sechnaille montre en quelle estime il était tenu), il remplit cette mission jusquà sa mort 14 ans plus tard.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dunshaughlin
Saint Siffrein Evêque de Carpentras (6ème s.)
Cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras
ou Siffrein ou Siffret.
Disciple de saint Césaire d'Arles, il était un moine si remarquable que son maître en fit un évêque de Carpentras. Ce qui ne l'empêcha pas de continuer à vivre comme un moine. Une localité de cette région conserve sa mémoire : Saint-Siffret-30700
À Carpentras en Provence, vers le VIe siècle, saint Siffrein, évêque.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Siffrein_de_Carpentras
Bienheureux Thomas Koteda Kiuni et ses compagnons martyrs à Nagasaki (+ 1619)
Monument des martys chrétiens à Nagasaki
Thomas Koteda Kiuni était membre de la célèbre famille des Koteda d'Hirado et habitait la même rue que André Murayama Tokuan; il fut décapité pour ne pas avoir dénoncé le père François Moralès.
À Nagasaki au Japon, en 1619, les bienheureux martyrs Thomas Koteda Kiuni et dix compagnons, décapités en haine de la foi, sur l’ordre du gouverneur Gonzuku.
Martyrologe romain
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_du_Japon
Saint Valerien d'Aquilée évêque d'Aquilée (+ 388)
Vue d'Aquilée : au premier plan le forum romain, au fond le campanile de la basilique
Il était tenu en grande estime par les saints Damase de Rome, Ambroise de Milan et Basile de Césarée, ses contemporains.
"En septembre 381, Aquilée fut le siège d'un Synode auquel participèrent environ 35 Evêques des côtes de l'Afrique, de la vallée du Rhône et de toute la Dixième région. Le Synode se proposait de faire disparaître les résidus de l'arianisme en Occident. Le prêtre Chromace prit également part au Concile, en qualité d'expert de l'Evêque d'Aquilée, Valérien (370/1- 387/8). Les années de l'époque du Synode de 381 représentent "l'âge d'or" de la communauté d'Aquilée."
(source: audience générale de Benoît XVI le 5 décembre 2007)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071205_fr.html
À Aquilée en Vénétie, vers 388, saint Valérien, évêque, qui défendit en Illyrie la foi catholique contre les ariens et rassembla clercs et laïcs pour mener la vie commmune.
Martyrologe romain
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aquil%C3%A9e
Saint Virgile Abbé et évêque de Salzbourg (+ 784)
ou Fergal. Il était originaire d'Irlande, passa deux ans en France sous le règne de Pépin le Bref, avant d'être élevé au rang d'évêque de Salzbourg dans la Carinthie autrichienne. Il eut quelques démêlés avec saint Boniface, l'apôtre de la Germanie, qui l'accusait d'avoir affirmé qu'il existait des étoiles habitées. Le Pape Zacharie par son silence calma cette "grave affaire".
À Salzbourg en Bavière, l’an 784, saint Virgile (ou Fergal), abbé et évêque. Homme de grand savoir, d’origine irlandaise, mis à la tête de l’Église de Salzbourg grâce à la faveur du roi Pépin, il construisit son église cathédrale en l’honneur de saint Rupert et travailla avec bonheur à semer la foi parmi les Slaves de Carinthie.
Autre biographie:
St-Virgile (Fergal) Originaire d’Irlande, il passe plusieurs années à la tête du monastère d’Aghaboe avant d’émigrer en France. Il demeure près de deux ans à la cour de Pépin le Bref, qui l’envoie ensuite à Salszbourg, où il est d’abord nommé abbé du monastère Saint-Pierre, avant de recevoir la charge d’évêque des mains duc Odilon de Bavière en 765. Avec l’aide de Saint-Rupert, il consacre la plus grande partie de son épiscopat à évangéliser les Teutons et les Slaves, fondant plusieurs églises et monastères (+ 784)
Statue de saint Virgile devant la cathédrale de Salzbourg
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Virgile_de_Salzbourg
Les Églises font mémoire…
Catholiques d’occident : Facond et Primitif, martyrs en Galice (calendrier mozarabe)
Coptes et Ethiopiens (18 hatur/hedar) : Philippe, apôtre (Église copte)
Luthériens : Virgile de Salzbourg (+784), évêque et évangélisateur en Carinthie
Maronites : Jacques l’Intercis (+420), martyr ; Barlaam et Ioasaph
Orthodoxes et gréco-catholiques : Jacques le Persan, mégalomartyr
Syro-occidentaux : Jacques l’Intercis, martyr
Syro-orientaux : Jacques l’Intercis, martyr.