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Nom du blog :
jubilatedeo
Description du blog :
Catéchèse catholique -Messe du jour (commentaire et homélie) -Les Saints du jour (leurs vies)
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
28.05.2007
Dernière mise à jour :
17.12.2010

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Les saints du jour (jeudi 09 Decembre)

Publié le 08/12/2010 à 09:20 par jubilatedeo
Sainte Léocadie Vierge et martyre à Tolède (+ 303)

Elle est la patronne de Tolède de temps immémorial. Mise en demeure de renier sa foi, elle fut fouettée publiquement, dévêtue pour l'humilier comme une esclave, elle qui était de noble condition. Elle fut jetée ensuite, inanimée, dans un cachot jusqu'à en mourir. Nous connaissons, sous son vocable, une ancienne basilique reconstruite en son honneur en 618. De nombreux documents liturgiques lui donnent le titre de "confesseur du Christ" en particulier "l'oracional visigoto" qui contient vingt-neuf prières à "l'illustre confesseur Léocadie."

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-09.htm#leocadie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-L%C3%A9ocadie



Saint Pierre Fourier Prêtre à Gray, en Franche-Comté (+ 1640)

Fils d'un marchand lorrain, il fit de bonnes études. A vingt ans, il entra chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin. Prêtre, il récusa la charge de professeur de théologie pour devenir curé d'une petite commune où dominent les protestants au point qu'on appelait sa paroisse de Mattaincourt, "la petite Genève". Mais cela ne le décourageait pas. Il réorganise sa paroisse, fonde une caisse de secours mutuel pour venir en aide aux plus pauvres, crée une association pour l'éducation des filles, association qui deviendra la Congrégation Notre-Dame, animée par Alix Le Clerc à partir de 1628. Il se voit confier la réforme des Chanoines de Saint Augustin dont il devient le supérieur général. Pendant le même temps, il parcourt la région pour prêcher, passe ses nuits à écrire des lettres. En 1636, Richelieu l'exile en Franche-Comté où il terminera ses jours.
http://congregation-notredame.cef.fr/

Des internautes nous signalent:
"Saint Pierre Fourier était curé de Mattaincourt en Lorraine. Il est né à Mirecourt, à côté de Mattaincourt (actuellement département des Vosges). C'est un fidèle Lorrain comme il a été fidèle à Notre Seigneur. C'est pour sanctionner cette fidélité au duc de Lorraine que Richelieu l'a exilé à Gray en Franche Comté en 1636. Il est resté environ 40 ans curé dans cette petite paroisse rurale de Lorraine parce que c'était son choix."
"Pierre Fourier a plusieurs fois refusé d'être élevé à l'épiscopat. Il fait partie des grands saints du 17e siècle fondateurs de congrégation féminine comme François de Sales et Vincent de Paul."
"Pierre Fourier n'était pas prêtre à Gray. Il y était en exil (la Franche-Comté étant alors terre espagnole) préférant être fidèle à son souverain légitime le duc de Lorraine plutôt que se soumettre au roi de France dont les armées occupaient sa patrie."

Autre biographie:
C´est à Mirecourt, en Lorraine indépendante, que naquit, le 30 novembre 1565, Pierre Fourier, de parents foncièrement chrétiens. Ceux-ci voulurent nommer leurs trois fils, Pierre, Jacques et Jean, “afin qu´autant de fois ils se souviendraient d´eux-mêmes, ils fussent poussés à ne pas se contenter d´une vertu médiocre”.

Pierre mit généreusement à profit ces leçons: ferveur dans la prière, obéissance prompte et affectueuse, douceur inaltérable, fuite des plus innocentes familiarités et des moindres mensonges. A quinze ans son père le conduisit à l´Université de Pont-à-Mousson. Son séjour se résume dans cet éloge décerné par ses maîtres: “Ou il prie, ou il étudie.”

Pierre Fourier entra ensuite chez les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin: il était appelé à travailler à la réforme de cet Ordre alors fort relâché. Après six ans d´études théologiques à Pont-à-Mousson, il rentra au monastère. Sa ferveur fit scandale parmi ses confrères; il dut se retirer, et accepta la petite paroisse de Mattaincourt, aussi indifférente que dépravée.

Le premier sermon du nouveau curé de Mattaincourt fut si pathétique qu´après quarante ans on s´en souvenait encore. Mais personne ne le retint autant que Pierre Fourier lui-même, pour le réaliser dans sa conduite. Brûlant d´amour pour Dieu et le prochain, il se met à l´oeuvre avec un courage et une persévérance qui ne se démentent jamais. Il ménage le temps comme un baume précieux dont il ne faut pas, dit-il perdre une seule goutte à escient.

Attentif au bien des âmes, il l´est aussi à celui des corps: il secourt ses paroissiens dans leurs nécessités, leurs embarras, leurs discordes, leurs intérêts, pour la sauvegarde desquels il fonde la Bourse Saint-Evre. Il passe des nuits entières auprès des malades. Un jour il prête à l´un ses couvertures, à l´autre ses draps, à un autre la paillasse et le bois du lit. Un pauvre soldat, auquel, le jour de Pâques, il a donné un repas, lui dit: “Je suis content. Je prie Dieu de bon coeur, pour l´honneur de Son Église, que tous les curés vous ressemblent!”

Mais c´est surtout pour les enfants qu´il déploie son affectueuse sollicitude. Aussi lui rendent-ils amour pour amour. A la vue de l´insuffisance de l´instruction, il crée pour eux une Congrégation de maîtresses, qui, aux exercices de la vie religieuse, à la clôture même, joignent l´enseignement. Quelques jeunes filles, à la tête desquelles est Alix Le Clerc, forment le noyau de l´Ordre des Chanoinesses de Saint-Augustin Notre-Dame.

La fidélité de Pierre Fourier aux Princes lorrains sauva pour un siècle la nationalité de la Lorraine, mais empoisonna ses derniers jours; car Richelieu ne put lui pardonner cet échec à sa politique. Traqué de maison en maison, le curé de Mattaincourt en fut réduit à s´exiler en Franche-Comté et à y passer les quatre dernières années de sa vie. Pendant ce temps, Mattaincourt était pillé à plusieurs reprises.

Réfugié à Gray, Pierre Fourier y fit ce qu´il avait toujours fait; il employa ses dernières forces à secourir et à consoler le prochain. En octobre 1639, il tomba malade, et après deux mois de maladie, il exhala son âme avec ces paroles qu´il avait tant de fois répétées: “Nous avons un bon Maître et une bonne Souveraine!” C´était le 9 décembre 1640.

J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, p. 478


Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Fourier



Sainte Anne la Prophètesse

Rembrandt: La presentation de Jesus au Temple. (Vers 1628). Hambourg Kunsthalle

Mère du Prophète Samuel (le "demandé à Dieu") qui vivait à Rama dans la montagne d'Ephraïm en Israël. Jamais elle ne désespéra de Dieu malgré la stérilité dont elle était atteinte : "Mon coeur bondit de joie pour le Seigneur"... (voir le cantique d'Anne au premier livre de Samuel, chapitre 2)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel
http://rouen.catholique.fr/spip.php?article549



Sainte Balde (7ème s.)

L'église abbatiale de l'abbaye Notre-Dame de Jouarre

Troisième abbesse de l'abbaye de Jouarre, au diocèse de Meaux où la louange qui monte vers Dieu ne s'est jamais interrompue jusqu'à nos jours.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Jouarre



Bienheureux Bernard-Marie de Jésus (+ 1911)

Bernard Marie Silvestrelli naquit à Rome et, malgré les oppositions de sa famille, il entra dans la congrégation des religieux passionnistes, disciple attaché à la croix du Christ et à la dévotion de Notre-Dame des Sept-Douleurs. Il chemina dans la perfection religieuse avec, pour ami, saint Gabriel de l'Addolorata. Faible de santé, il fut, malgré cela maître des novices, puis supérieur général de sa congrégation qu'il dirigea pendant vingt-cinq ans. Il fut béatifié en 1988.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A9gation_de_la_Passion_de_J%C3%A9sus-Christ



Saint Budoc (7ème s.)

Statue de saint Budoc au portail d'entrée du petit cimetière devant l'église de Trégarvan (Finistère)

Judual, prince de Bretagne, qui dut à saint Samson de recouvrer l'héritage de ses pères, et qui régna ensuite dans ce pays sous le nom d'Alain 1er, eut de son mariage avec Azenor, fille du comte de Léon, 6 fils, dont le 4ème se nommait Deroch ou Budoc. Celui-ci fut, dès son enfance, confié au saint évêque de Dol, afin qu'il l'élevât dans son monastère et qu'il prit soin de son éducation. Sous cet excellent maître, Budoc fit des progrès remarquables dans la science et dans la piété.
S'étant décidé à renoncer au monde et à se consacrer à Dieu, il fut admis dans le clergé et devint par la suite abbé du monastère de Dol. Sa vertu n'échappa pas à saint Magloire, qui, voulant se décharger du fardeau de l'épiscopat, le désigna pour son successeur et le sacra évèque. On vit bientôt le disciple animé de même esprit que les saints maîtres qui l'avaient dirigé dans les voies de la perfection, et l'on reconnut qu'il possédait toutes les vertus d'un véritable pasteur. Le réponse pleine de prudence et de piété qu'il fit à saint Magloire, lorsque ce vénérable vieillard lui communiqua le dessein qu'il avait conçu de s'éloigner du pays de Dol pour mener plus librement le combat de la Foi dans la solitude, est une preuve éclatante de sa sagesse, et montre non-seulement son zèle pour son troupeau, que son saint prédécesseur édifiait par sa vie et ses discours, mais aussi son éloignement pour ces sentiments de jalousie, qui surprennent quelquefois les personnes vertueuses occupées de la mène bonne oeuvre.
L'histoire ne nous a pas conservé le détail des actions de saint Budoc pendant son épiscopat. On sait seulement qu'il entreprit un voyage à Jérusalem et qu'il s'y fit tellement estimer qu'on lui donna un grand nombre de reliques, qui furent dans la suite portées à Orlèans et déposées dans l'église de Saint-Samson. Malgré le silence des historiens à son égard, on ne peut douter qu'il n'ait été un saint évêque, et son culte est depuis longtemps établi dans l'Eglise de Dol. On ignore absolument le temps de sa mort; le martyrologe parisien, qui fait mention de lui au 19 novembre, la fixe à l'an 580. Le p. Le Largo croit qu'elle arrive en 588, l'abbé Déric l'indique à l'an 600 environ, et Dom Lobineau la place dans le 7ème siècle. Le jour de son bienheureux trépas est mieux connu : c'est le 8 décembre. Dans le diocèse de Léon il était autrefois honoré le 18 novembre.
Les reliques de saint Budoc étaient conservées à Dol, à l'époque du procès entre cette Eglise et celle de Tours, ainsi que l'atteste une pièce qui servit à cette cause et que Dom Morice a publiée dans ses Mémoires. Il parait qu'elles furent détruites ou perdues, lorsque Jean-sans?Terre, roi d'Angleterre, vint, au commencement du 13ème siècle, faire le siège de Dol et en brûla la cathédrale. On assure que la paroisse de Plourin (Finistère), dans l'ancien diocèse de Léon, en possédait encore au 18ème siècle.
Extrait des "Saints de Bretagne", par Dom Lobineau et l'abbé Tresvaux.

Autre biographie:
St-Budoc (Beuzec) de Dol Plusieurs "vies" ont été attribuées à Saint-Budoc. Selon certains auteurs, les circonstances de sa naissance auraient été particulièrement fantastiques : son père, prince de Léon, soupçonnant son épouse Azenor d’infidélité, l’aurait enfermée dans un tonneau qu’il aurait ensuite jeté à la mer. Budoc serait donc né dans ce tonneau à la dérive, avec l’aide miraculeuse de Sainte-Brigitte qui serait apparue à sa mère. Le tonneau aurait finalement accosté en Irlande, où Azenor aurait confié son fils aux soins des moines de Youghal, qui se seraient chargés de son éducation, tandis qu'elle-même serait devenue lavandière au monastère de Beauport. Devenu adulte, Budoc serait revenu en Bretagne Armorique, où il aurait été choisi pour succéder à Saint-Samson comme évêque de Dol.

Selon d’autres auteurs, il aurait été ermite en Irlande avant d’émigrer en Bretagne (Angleterre), où plusieurs sites portent encore son nom, en Cornouailles et dans le Devon, notamment.

Enfin, une dernière "vie" lui attribue des origines galloises et l’associe à Saint-Maudez (VIIe siècle)

Tropaire de Saint Budoc :

" Tu fus miraculeusement préservé de la furie de l'océan
Puis étant nourri par la main de Dieu,
Tu te dévouas entièrement à Son service, ô saint évêque Budoc.
Étant couvert d'honneurs aussi bien temporels que spirituels à Armagh et Dol,
Tu œuvras pour gagner les âmes au Christ,
C'est pourquoi nous implorons ton aide,
Supplie le Christ notre Dieu afin qu'Il nous sauve. "

Saint Budoc. Gourin. Bretagne.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Budoc
http://stmaterne.blogspot.com/2007/12/fte-de-la-conception-de-la-mre-de-dieu.html
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/09/index.html



Bienheureuse Claire-Isabelle Moniale chez les clarisses de Todi en Ombrie (Italie) (+ 1744)
Cette mystique connut des phénomènes extraordinaires, attestés par des médecins, par son confesseur et par les religieuses de son monastère. Marquée par les stigmates de la Passion qui saignaient aux mains, aux pieds et sur le côté, elle se sentait pourtant abandonnée de Dieu. Elle ne connut véritablement la joie que durant les derniers mois de sa vie.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Todi



Saint Cyprien (+ 526)
Eglise de Saint-Cyprien (Dordogne)
Petite ville née autour d'une abbaye de chanoines réguliers de Saint-Augustin, qui aurait été bâtie sur la tombe d'un ermite appelé Cyprien. Cet ermite se serait installé en l'an 620 dans les grottes de Fages qui surplombent l'actuel village.

ou Subran. Homme d'une grande sainteté dont plusieurs localités portent le nom. Tout d'abord le lieu de son ermitage devenu 24220 Saint Cyprien-24220 et plusieurs autres dans la région : Saint Cyprien-19130, Saint Cyprien-42160 et Saint Cyprien sur Dourdou-12320.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Cyprien#.C2.A0France

Autre biographie:
A Périgeux, saint Cyprien ou Subran, abbé, homme de grande sainteté. Vers 586. Saint Cyprien se consacra dès sa jeunesse au service de Dieu, et prit l'habit monastique dans un monastère dont l'abbé se nommait Savalon, et vivait du temps de Clotaire 1er (511-561). Après s'être perfectionné dans les exercices de la vie cénobitique, il se retira dans une solitude près de la Dordogne. Il s'y construisit un ermitage qui a donné naissance à la ville nommée encore aujourd'hui Saint-Cyprien (Dordogne, arrondissement de Sarlat). Dieu opéra plusieurs miracles par son intercession, tant de son vivant qu'après sa mort.
- Saint Grégoire de Tours, "De Gloria Confessorum".



Sainte Elisabeth (+ 1420)
A Valdsech en Suisse, religieuse du Tiers-Ordre de saint François surnommée " la bonne ". Son culte immémorial fut reconnu par le Pape Clément XIII au I8ème siècle.



Saint Enguerran abbé (+ 1045)

Abbaye de Saint-Riquier

L'un des hommes les plus savants de son temps, a-t-on coutume de dire encore maintenant. Le saint abbé de l'abbaye de Saint-Riquier au diocèse d'Amiens était d'une grande charité, d'une grande patience, mais aussi d'une grande fermeté. Atteint d'une paralysie, il s'estimait heureux de racheter ainsi ses fautes. Certains des moines, qui avaient songé à le faire remplacer dans sa charge, revinrent très vite sur leur projet, tant était grande sa sollicitude et ses attentions pour toute sa communauté.

Autre biographie:
SAINT ENGUERRAN, ABBÉ DE SAINT-RIQUIER, au diocèse d'Amiens (+ 1045)
Evêque de Rome : Grégoire 6 - Roi de France : Henri 1er.
(Anguerand, Angeran, Angerand, Anjorant, Angelram, Angelran, Angelramme, Angelrane, Enguelran, Engeran, Enguerrand, Engueran, Ingelranne, Ingelranne, Ingerran, Ingueran, Inguerand. ? Angerannus, Angelranus, Angelirannus, Angelramnus, Engelramus, Enguerandus, Ingelramnus, Ingelranus, Inguerrandus.)

Ubi patientia, ibi laetitia.
Là où est la patience, là est la joie.
Saint Ambroise, évêque de Milan, "Epitres".

Enguerran, qu'on surnomma le Sage, appartenait à une famille obscure, mais de condition libre, qui vivait dans la pratique des vertus Chrétiennes. Il naquit à Saint-Riquier (Somme) vers l'an 975. Sa mère, pendant un songe, vit sortir de son sein une guirlande qui, allant entourer les murs de Centule (nom primitif de Saint-Riquier), provoquait l'admiration des spectateurs. Elle s'empressa de raconter cette vision à son mari, qui vit là un présage des grandeurs que l'avenir réservait à leur enfant.
Doué d'un heureux naturel et d'un esprit ouvert, le jeune Enguerran fit de rapides progrès dans l'étude des lettres. Désireux de se consacrer tout entier au service de Dieu, il prit l'habit monastique à l'abbaye de Saint-Riquier, où il donna l'exemple d'une profonde humilité, d'un grand amour de la Règle, et de cette charité toute Chrétienne qui ne connaît ni la haine ni l'envie. C'est sous la direction de l'abbé Ingélard qu'il s'adonna d'abord à l'étude; ses progrès furent si considérables, qu'on voulut le mettre à même de ne rien ignorer des sciences du temps, et on confia le perfectionnement de son instruction au célèbre Fulbert, évêque de Chartres, qui venait d'introduire dans le plain-chant les innovations de Gui d'Arezzo. L'espoir qu'on avait conçu ne fut point trompé : sous un maître si habile, Enguerran devint fort savant en grammaire, en musique et en dialectique. Après avoir reçu le sacerdoce, il revint à Saint-Riquier, dont l'école fut bientôt illustrée par ses leçons.
Il devait gravir à pas de géant les degrés de la hiérarchie. Après la mort d'lngélard, c'est-à-dire au plus tard en 1022, les moines de Saint-Riquier choisirent Enguerran pour leur abbé. Le roi Robert, que cette élection agréait, voulut à cette occasion se rendre à Centule. Mais le nouvel élu, se croyant indigne d'assumer la responsabilité d'un tel fardeau, s'enfuit dans une forêt voisine. Le bon roi, tout en admirant cette humilité, ordonna aux hommes d'armes de sa suite de faire dans tous les environs une active perquisition : le fugitif, découvert dans la forêt d'Oneux, fut ramené au monastère. Le roi lui fit toucher les cordes des cloches pour l'investir de l'autorité abbatiale, et la consécration ecclésiastique eut lieu sans aucun retard.
Le nouvel abbé consacra tous ses soins à donner l'exemple d'une vie irréprochable, à encourager le bien et à prévenir la mal. Tout en se dévouant au salut des âmes, il ne négligeait point les intérêts matériels qui lui étaient confiés: l'abbaye lui dut la reconstruction de l'église Saint-Benoît, l'érection d'une infirmerie et d'une chapelle dédiée à Saint-Vincent, l'acquisition de vases sacrés d'or ou d'argent, la transcription et la reliure de nombreux manusdrits, et une riche ornementation des autels.
Ingélard, abbé de Saint-Riquier, avait conclu une convention relative à certains domaines de son monastère avec Notker, évêque de Liège. Après la mort de cet évêque, ses 2 successeurs avaient ratifié les anciennes traditions. Un nouveau titulaire, nommé Durand, venait d'être intronisé. Enguerran alla le trouver, et grâce aux recommandations d'Ebles de Rouci, archevêque de Reims, il obtint une charte confirmative, datée du 18 septembre 1022. Quelque temps après, il se rendit en Normandie, pour solliciter la générosité du duc Richard 2. Il en reçut une chasuble de pourpre et la donation de l'église d'Equemanville, Scabelli villa, canton de Honfleur. La frère du duc, Robert, archevêque de Rouen, fit en même temps présent à l'église de Saint-Riquier d'une belle tapisserie.
Si notre Saint avait tant à coeur les intérêts matériels de son abbaye, il savait aussi en faire un noble usage. Enguerran ne se contentait pas d'accueillir les demandes des pauvres, il savait les prévenir en déguisant ses bienfaits. Il lui arrivait parfois de sortir de l'abbaye avec l'escarcelle des aumônes, et quand il voyait approcher un indigent, il laissait tomber quelques pièces d'argent et arrêtait le passant pour les lui faire remarquer : "Prenez pour vous", lui disait-il, "ce que la Providence semble vous avoir destiné".
Cette même Providence savait veiller sur les intérêts du géuéréux abbé. Malbrancq nous raconte qu'Enguerran envoya un jour 2 de ses moines remplir une mission importante et leur donna, suivant l'usage, la bénédiction monastique. Sur la route, des voleurs s'emparèrent des montures des 2 Bénédictins; mais ce fut en vain qu'ils essayèrent de s'en servir : ni le fouet, ni l'éperon ne pouvaient les faire marcher. Les larrons se repentirent et rendirent les chevaux à leurs propriétaires.
Le zèle et la charité d'Enguerran étaient connus de tous: une épreuve cruelle devait mettre en relief sa patience et sa fermeté. Il fut atteint d'une paralysie si complète, qu'il ne pouvait plus porter la main à la bouche ni se mouvoir dans son lit. Le pauvre malade considérait cet état douloureux comme un juste châtiment de ses péchés. Comme il passait souvent de la tristesse à la joie, et qu'on l'interrogeait sur ces variations d'humeur, il répondait, que tantôt il songeait aux peines éternelles qu'il avait méritées, et tantôt au bonheur que les Anges et les saints goûtent dans les Cieux.
Beaucoup d'entre les moines pensaient, qu'en raison de cette impotence, il fallait remplacer Enguerran. Profitant de ces dispositions, l'un d'eux, Foulques, fils d'Angelran, comte de Ponthieu, voulut usurper les fonctions d'abbé. Grâce au crédit de son père, il obtint cette nomination de Henri 1er qui, l'on ne sait pour quelle cause, se trouvait alors dans ces contrées. Foulques, afin de faire reconnaitre ses prétendus droits, donna un somptueux festin aux chevaliers du Ponthieu dans le réfectoire de l'abbaye. Quand Enguerran, qui avait ignoré jusque-là ces audacieuses machinations, fut averti de ce qui se passait, il se fit transporter jusqu'à la porte du réfectoire, et là il prononça l'anathème sur ceux qui voulaient violer les droits de la justice. L'assemblée ayant pris la fuite, il déclara à Foulques, devenu muet de confusion, qu'il ne serait jamais abbé de son vivant. Cette prédiction ne fut point démentie par les événements car Foulques ne parvint à se faire renommer abbé ailleurs, à Forestmontiers, que le lendemain du jour où Enguerran fut inhumé.
Tout paralytique qu'il était, le courageux moine se fit transporter en voiture devant le roi, lui reprocha énergiquement sa faiblesse, et le menaça des châtiments éternels s'il persévérait dans sa pensée d'injustice. Henri 1er manifesta un repentir que l'avenir prouva être sincère : car, quelques années plus tard, sur la demande d'Enguerran, qui se sentait incapable de continuer ses fonctions, le roi lui donna Gervin pour successeur. Ce pieux moine de Verdun ne voulut y consentir qu'autant qu'il serait appelé à cette dignité par les suffrages des moines. Enguerran entra dans ses vues et s'empressa de faire procéder à cette élection, qui devait le décharger du fardeau des affaires. Gervin fut ordonné par Foulque, évêque d'Amiens, le jour de l'Annonciation de l'an 1045.
Enguerran, malgré ses infirmités, suivait autant que possible tous les exercices de la communauté, et assistait dans un lit portatif aux méditations, aux offices et à la Messe. Il lui arrivait même de chanter les prières de la sainte Liturgie, comme s'il eût été à l'autel; ce que plusieurs considéraient comme une étrange singularité de la part d'un homme qui était surnommé le Sage. Un jour, qu'il avait chanté la messe de cette façon, il demanda un peu de vin pour apaiser sa soif. Après avoir goûté de celui qu'on lui présenta et encore d'un autre : "Ce n'est pas de ce vin là que je veux", s'écria-t-il, "mais de celui que j'ai bu à ma messe". On comprit alors qu'un breuvage céleste lui avait été mystérieusement administré, au moment de la communion, alors qu'il semblait célébrer les saints Mystères; et on lui répondit: "Mon père, vous ne pouvez plus avoir de ce vin-là, à moins que Celui qui vous en a gratifié ne veuille encore vous en donner". Le pieux abbé se montra tout confus d'avoir révélé la faveur miraculeuse dont il était honoré.
Pendant que la maladie d'Enguerran empirait, on reconnut nécessaire d'envoyer un député à la cour pour affaire importante. L'abbé Gervin confia ce message à un moine qui alléguait une foule d'excuses pour s'en exempter, parce qu'il désirait être présent à la mort du saint abbé, qu'on croyait très prochaine. Cette désobéissance le fit mander auprès d'Enguerran qui, après lui avoir adressé des reproches, ajouta: "Exécutez les ordres qu'on vous a donnés, et sachez que je ne serai pas mis en terre avant votre retour". C'est ce qui arriva, en effet. Le bienheureux abbé rendit son âme à Dieu le 9 décembre de l'an 1045. Le moine, dont nous venons de parler, revenait de sa mission et se trouvait à Amiens, quand il apprit cette douloureuse nouvelle. Il partit à cheval pour Saint-Riquier, et put encore contempler les restes inanimés du vénérable abbé.
Gervin 1er présida à son inhumation, qui eut lieu dans l'église dédiée à Saint-Riquier, devant l'autel de Saint-Laurent. Gui, qui était alors archidiacre de la cathédrale d'Amiens et qui, plus tard, en devint évêque, composa un éloge en vers de son ancien maître et l'épitaphe suivante

Quem tegit hic tumulus, lectissimus Angelirannus
Hujus coenobii pastor et abba fuit.
Dux gregis Ecclesiae, monachum spes inclyta vitae,
Vixit, et in mundo mundus, et in Domino.

Hariulfe nous raconte qu'un miracle illustra ce tombeau. Une femme de Feuquières, canton de Moyenneville, y conduisit sa fille paralytique, et y fit brûler un cierge. La jeune malade s'endormit un instant et se réveilla guérie.

ÉCRITS DU BIENHEUREUX ENGUERRAN.

Enguerran a été considéré comme un des hommes les plus savants de son époque. C'est le témoignage que lui rend saint Géraud: "qui eo tempore caeteris philosophabatur attius". Nous ne pouvons guères contrôler ce jugement littéraire, parce qu'Enguerran nous a laissé peu d'écrits. Le seul ouvrage important qui nous reste de lui, la Vie en vers de saint Riquier, est d'une grande médiocrité poétique. Voici les oeuvres qui sont dues à la plume d'Enguerran :
1° La Vie en vers de saint Riquier, dédiée à Fulbert de Chartres. Le premier livre est une traduction très littérale de la biographie rédigée par Alcuin. Le 2ième et le 3ème livres suivent d'aussi près un récit anonyme de miracles, composé au 9ème siècle. Le 4ème livre parait appartenir en propre à l'auteur et relate ce qui concerne la translation du corps de saint Riquier, en 981. Le premier et le dernier livres ont été seuls publiés par Mabillon.
2° Des Histoires en vers de saint Vincent, martyr, et de sainte Austreberte, qui ne nous sont pas parvenues.
3° Un "Catalogue rimé des abbés de Saint-Riquier". Hariulfe le considère comme défectueux, parce qu'on n'y voit pas figurer Nithard, Ribbode, Helgaud et Coschin. Est-ce bien là une omission, et n'est-ce pas plutôt Hariulfe qui aurait multiplié à tort le nombre des abbés de Centule?
4° Des Hymnes en l'honneur de saint Riquier, de saint valery et de saint Vulfran. Celle de saint vulfran est restée en usage, dans la liturgie amiénoise, jusqu'à la "réforme" de M. de la Motta.
5° "L'Epitaphe d'Oger" ou Odelger, prieur de Saint-Riquier, et probablement celle de Gui, abbé de Forestmoutiers, lesquelles nous ont été transmises par Hariulfe.
On voit, par le choix de ces sujets, qu'Enguerran a été essentiellement un hagiographe diocésain. Extrait de "l'Hagiographie du diocèse d'Amiens", par m. l'abbé Corbiet.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Riquier



Sainte Ethelgive (+ 896)

Gold Hill, Shaftesbury

Fille du roi Alfred d'Angleterre, elle entra dans la vie religieuse et fut abbesse de Shaftesbury. Son culte reste surtout vivant dans l'Eglise d'Angleterre.

Voir aussi:
http://www.britainexpress.com/counties/dorset/az/shaftesbury-p1.htm



Saint Etienne Néolampos (+ 912)
Grande était son ascèse. Il ne mangeait que quelques fois par semaine des légumes cuits à l'eau et sans sel, logeant dans une fosse sans lumière et humide comme un tombeau au point qu'il en perdit ses cheveux et ses dents. Prêtre, il ne célébrait plus la Sainte Liturgie que pour les fêtes du Seigneur. Après avoir vécu plus de 55 ans dans l'ascèse comme un mort sur la terre, il rendit en paix son âme à Dieu.



Saint Francois Fasani (+ 1742)

Né à Lucera en Italie, il entra chez les franciscains et, pendant plus de trente-cinq ans, se consacra, dans sa ville natale, aux formes les plus variées du ministère sacerdotal. Conseiller spirituel très écouté, défenseur des pauvres, pour qui il avait imaginé de nombreuses initiatives d'assistance concrètes, ses contemporains l'avaient surnommé " le Père Maître." Devenu provincial, il s'appliqua à faire vivre la stricte observance de la Règle de saint François. Il aimait à répéter : "La volonté de Dieu est mon seul paradis. "

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Antoine_Fasani
http://www.clairval.com/lettres/fr/2001/12/08/5051201.htm



Sainte Gorgonie Soeur de saint Grégoire de Naziance (+ 371)

Elle était la soeur ainée de saint Grégoire le théologien et la fille de saint Grégoire de Nazianze, où elle grandit. Mariée à un habitant d'Iconium, Aypios, elle eut trois filles qu'elle éleva dans la fidélité au Christ. Un sourire parait toujours son visage, non pas un sourire mièvre, mais un sourire de la joie intérieure. Elle était une conseillère avisée en de nombreuses questions délicates pour les chrétiens qui vivent dans le monde. Lorsqu'elle reçut, tardivement selon l'usage de l'époque, le saint Baptême, elle pria Dieu des nuits entières, puis s'en fut rejoindre le choeur des saints en la famille trinitaire.
À Nazianze en Cappadoce, l’an 372, sainte Gorgonie, mère de famille, fille de sainte Nonne, soeur des saints Grégoire le Théologien et Césaire. Saint Grégoire a lui-même écrit le récit de ses vertus. (martyrologe romain)
[url] http://fr.wikipedia.org/wiki/Gorgonie[/url]



Bienheureux Joseph Ferrer Esteve prêtre et martyr en Espagne (+ 1936)



Prêtre né le 17 février 1904 à Algemesi dans le diocèse de Valence en Espagne, ordonné en 1926, mort fusillé le 9 décembre 1936 à Llombay. Béatifié le 1er octobre 1995.

Dans la région de Valence en Espagne, l’an 1936, à Llombay, le bienheureux Joseph Ferrer Esteve, prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers des Écoles religieuses, et à Picadero de Paterna, les bienheureux Récarède de los Rios Fabregat, Julien Rodriguez Sanchez et Joseph Gimenez Lopez, prêtres salésiens, martyrs, fusillés au cours de la guerre civile, victimes de la persécution déchaînée contre l’Église.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne



Saint Juan Diego mexicain (+ 1548)

Statue Juan Diego dans l'église San Juan Bautista, Coyoacán, DF

Juan Diego Cuauhtlatoatzin (1474-1548).
Appelé "Cuauhtlatoatzin" (l'aigle qui parle), né à Cuautlitlán, quartier de l'actuelle Mexico, il était un membre doué de la tribu des Chichimeca.
Peu est connu de sa vie avant sa conversion et son baptême à l'âge de 50 ans par un des premiers prêtres franciscains arrivés au Mexique.
Un très ancien document indigène écrit en Nahuatl en caractères latins en 1556 donne des indications sur sa vie et sur les apparitions. (El Nican Mopohua, de Antonio Valeriano)
Le 9 décembre 1531, alors qu'il se rendait à la messe, la Vierge Marie lui apparut sur la colline Tepeyac, à l'extérieur de ce qui est maintenant la ville de Mexico. Elle lui demanda d'aller voir l'évêque et de de demander la construction d'un sanctuaire en ce lieu, promettant de donner des grâces à ceux qui l'y invoqueraient. L'évêque ne crut pas Juan Diego et demanda une preuve. Le 12 décembre, Juan Diego retourna à Tepeyac et, là, la Vierge lui dit de monter la colline et de récolter toutes les fleurs qu'il pouvait trouver. Bien que ce soit l'hiver, il trouva des roses que la Vierge plaça dans son manteau et elle lui dit d'aller les porter à l'évêque. Quand il ouvrit son manteau, les fleurs se répandir sur le sol et à la place resta une image de Notre-Dame, l'apparition de Tepeyac.
Avec l'autorisation de l'évêque Juan Diego vecut en ermite dans une hutte près de la chapelle où l'image miraculeuse a été placée pour la vénération.
Plus profondément que la grâce 'extérieure' reçue lors de l'apparition, Juan Digo reçut la grâce 'intérieure' de la révélation et à partir de cemoment dédia sa vie à la prière et à la pratique de l'amour et de la charité pour Dieu et pour les hommes.
Béatifié le 6 mai 1990 par Jean-Paul II en la basilique Sainte Marie de Guadalupe, Mexico.
Canonisé le 31 juillet 2002 par Jean-Paul II, homelie de la célébration.

"Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père car tel a été ton bon plaisir"
(Mt 11, 25-26).

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Diego_Cuauhtlatoatzin
http://www.ssjuandiego.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Guadalupe



La Conception de Anne (1er s.)

Sous ce titre, les Eglises d'Orient fête "l'intervention miraculeuse de Dieu par laquelle la sainte Vierge Marie fut cependant conçue par l'union de l'homme et de la femme, selon les lois de notre nature humaine déchue et soumise à la mort et à la corruption depuis le péché d'Adam."

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec09.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_(prot%C3%A9vangile)
http://stmaterne.blogspot.com/2006/12/la-conception-de-limmacule.html



Bienheureux Libère Wagner Martyr (+ 1631)

Il naquit à Mulhausen en Allemagne dans une famille luthérienne. A 28 ans, il quitte sa famille pour chercher la vérité et il entre alors dans l'Eglise catholique où il devint prêtre en 1625. Pendant l'invasion suédoise de la Guerre de Trente Ans, il est trahi par des luthériens de son village. Arrêté, il résistera pendant 5 jours à toutes les tortures qui veulent le faire apostasier. Finalement, il sera crucifié devant un feu allumé qui le brûle lentement. Il est âgé de trente-huit ans. Il a été béatifié en 1974.



Saint Nectaire (?)

Buste de saint Baudime (17ème siècle)

L'un des apôtres de l'Auvergne avec saint Austremoine, saint Baudime et saint Auditeur. Ils seraient venus à l'époque apostolique, ce que l'histoire ne peut pas confirmer. Mais l'histoire nous assure que cette région fut évangélisée deux siècles plus tard. Une localité au renom gastronomique porte encore sa mémoire bien au-delà de l'Auvergne : Saint Nectaire-63710.

Autre biographie:
Au diocèse de Clermont, saint Nectaire, confesseur, un des Apôtres de ce pays. 1er s.
Après la grande figure de saint Austremoine, Apôtre de l'Auvergne, apparaissent celles des saints Baudine, Nectaire et Auditeur, ses illustres auxiliaires. M. Vialle, curé de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme), nous écrivait à ce sujet, le 1er août 1871 :
"Saint Baudime n'a pas de légende dans le bréviaire du diocèse de Clermont, et on ne célèbre pas chez nous de fête en son honneur. Il est de tradition dans ce pays que ce Saint est venu ici de Rome en même temps que saint Austremoine. Il était accompagné de saint Nectaire et de saint Auditeur (on dit encore que ces 3 prêtres étaient frères). Notre église possède des ossements de ces 3 saints (fragments du crâne). Je suppose que d'autres reliques de saint Baudime étaient renfermées dans l'intérieur d'un buste byzantin qui le représente; mais elles auraient disparu. Ce reliquaire est assez bien conservé. Il est en bois de chêne, recouvert d'une lame de cuivre doré; la tête et les mains sont en cuivre repoussé; son scapulaire est émaillé de fausses pierreries.
Saint Nectaire, patron secondaire de la paroisse, est honoré ici d'une manière particulière le 9 décembre. Ce Saint a une légende dans le Bréviaire de Clermont qui nous apprend qu'il fut d'abord patron titulaire de la paroisse à lauqelle il a donné son nom. Plus tard, cet honneur fut déféré à saint Auditeur dont nous célébrons ici la fête le 9 septembre. Je n'ai pu découvrir les motifs ni l'époque de ce changement. Saint Nectaire et saint Auditeur ont leurs tombeaux dans notre église; personne n'a pu m'indiquer celui de saint Baudime".

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Nectaire



Saint Syr évêque de Pavie (4ème s.)
Syrus ou Siro. Il aurait été le premier évêque de Pavie (Ticinium) en Ligurie
Une légende en Italie en fait le garçon qui remit les pains et les poissons à Jésus pour le miracle de la multiplication.
Les reliques de Saint Siro sont conservées dans la cathédrale de Pavie.
"Dans cette église est jalousement conservée depuis des siècles, comme dans un écrin, la dépouille mortelle de saint Siro, premier Evêque du III-IV siècle."
(Salut du pape Benoît XVI aux jeunes du diocèse de Pavie, "Piazza Duomo", le 21 avril 2007)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2007/april/documents/hf_ben-xvi_spe_20070421_giovani-pavia_fr.html

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pavie#.C3.89difices_religieux



Sainte Valérie Vierge et martyre à Limoges (3ème s.)

Église de Saint-Michel des Lions, Limoges : sainte Valérie présente sa tête à saint Martial.

Valérie, fille du duc Léocadius qui habitait à Limoges sous Caligula. Elevée dans la religion chrétienne, elle avait fait voeu de chasteté pour se livrer à une vie contemplative et refusa d'épouser Julius Silianus. Celui-ci, fou de colère, la fit décapiter. La légende dit qu'elle aurait pris sa tête dans ses mains et l'aurait portée à l'autel où Saint Martial célébrait les mystères.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Val%C3%A9rie



Les Églises font mémoire…

Arméniens : Conception de la Vierge Marie

Catholiques d’occident : Sirus (IIIe s.), évêque (calendrier ambrosien) ; Léocadie de Tolède (+303), vierge et témoin de la foi (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (30 hatur/hedar) : Acace (+488), patriarche de Constantinople (Église copte-orthodoxe) ; Catherine d’Alexandrie (IVe s.), martyre (Église copte-catholique)

Luthériens : Richard Baxter (+1691), témoin de la foi en Angleterre

Maronites : François de Paule (+1507)

Orthodoxes et gréco-catholiques : Conception d’Anne, mère de la très sainte Mère de Dieu ; Dédicace de la basilique de l’Anastasis (335).