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Nom du blog :
jubilatedeo
Description du blog :
Catéchèse catholique -Messe du jour (commentaire et homélie) -Les Saints du jour (leurs vies)
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
28.05.2007
Dernière mise à jour :
17.12.2010

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Evangile et homélie du vendredi 13 mars

Evangile et homélie du vendredi 13 mars

Publié le 12/03/2009 à 12:00 par jubilatedeo
Prière du matin

Seigneur, comme éclate un bourgeon gorgé de vie, ce jour surgit, rayonnant.
Dans la lumière de ta Parole qui est proposée à notre méditation, nous regardons notre monde. C’est un monde où le frère vend son frère à vil prix. La haine et la violence guident les plus forts qui ne se sentent pas assez forts pour écraser davantage. Toi, Seigneur Jésus, qui as été mis à mort pour nous sauver, toi le Verbe, Sagesse de Dieu prenant visage d’homme, aide-nous, en ce temps de Carême, à comprendre que le seul remède contre la violence, c’est l’amour.




Livre de la Genèse 37,3-4.12-13.17-28.

Jacob aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, parce qu'il était le fils de sa vieillesse, et il lui fit faire une tunique de grand prix.
En voyant qu'il leur préférait Joseph, ses autres fils se mirent à détester celui-ci, et ils ne pouvaient plus lui dire que des paroles hostiles.
Ils étaient allés à Sichem faire paître le troupeau de leur père.
Celui-ci dit à Joseph : « Tes frères gardent le troupeau à Sichem : je vais t'envoyer là-bas. »
Joseph partit rejoindre ses frères qui se trouvaient alors à Dotane.
Ils l'aperçurent de loin et, avant qu'il arrive près d'eux, ils complotèrent de le faire mourir.
Ils se dirent l'un à l'autre : « Voilà l'homme aux songes qui arrive !
C'est le moment, allons-y, tuons-le, et jetons-le dans une de ces citernes. Nous raconterons qu'une bête féroce l'a dévoré, et on verra ce que voulaient dire ses songes ! »
Mais Roubène les entendit, et voulut le sauver de leurs mains. Il leur dit : « Ne touchons pas à sa vie. »
Et il ajouta : « Ne répandez pas son sang : jetez-le dans cette citerne du désert, mais sans le frapper. » Il voulait le sauver de leurs mains et le ramener à son père.
Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils le dépouillèrent de la tunique précieuse qu'il portait,
ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne, qui était vide et sans eau.
Ils s'assirent ensuite pour manger. En levant les yeux, ils virent une caravane d'Ismaélites qui venait de Galaad. Leurs chameaux étaient chargés d'aromates, de baume et de myrrhe qu'ils allaient livrer en Égypte.
Alors Juda dit à ses frères : « Quel profit aurions-nous à tuer notre frère et à dissimuler sa mort ?
Vendons-le plutôt aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est du même sang que nous, c'est notre frère. » Les autres l'écoutèrent.
Quand la caravane arriva, ils retirèrent Joseph de la citerne, ils le vendirent pour vingt pièces d'argent aux Ismaélites, et ceux-ci l'emmenèrent en Égypte.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Psaume 104 (105), 4a.5a.6, 16-17, 18-19, 20-21

Souviens-toi des merveilles de Dieu.

Cherchez le Seigneur et sa puissance,
souvenez-vous des merveilles qu'il a faîtes,
vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.

Il appela sur le pays la famine,
le privant de toute ressource.
Mais devant eux il envoya un homme,
Joseph, qui fut vendu comme esclave.

On lui met aux pieds des entraves,
on lui passe des fers au cou ;
il souffrait pour la parole du Seigneur,
jusqu'au jour où s'accomplit sa prédiction.

Le roi ordonne qu'il soit relâché,
le maître des peuples, qu'il soit libéré.
Il fait de lui le chef de sa maison,
le maître de tous ses biens.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 21,33-43.45-46.

Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage
Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : 'Ils respecteront mon fils. '
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l'héritage ! '
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux !
Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit.
Les chefs des prêtres et les pharisiens, en entendant ces paraboles, avaient bien compris que Jésus parlait d'eux.
Tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



En ce vendredi, l’Église a choisi de nous faire lire deux textes qui nous préparent au mystère du vendredi saint, où Jésus est mis à mort pour nous sauver.
Abel, tué par son frère jaloux, est la première image de Jésus dans l’Ancien Testament. Puis vient la figure de Joseph, vendu par ses frères. Ces récits de la Genèse mettent en vive lumière la faille qui blesse le cœur de tout homme depuis la faute originelle et qui entrave le jaillissement des sentiments fraternels. La jalousie peut prendre des aspects très différents, il y a des manières plus ou moins élégantes de se débarrasser de quelqu’un qui nous gêne, et il faut reconnaître que c’est une tentation très fréquente, même dans une communauté chrétienne. Nous avons besoin de demander sans cesse à Dieu une purification plus profonde, pour ne jamais accepter volontairement en nos cœurs le moindre sentiment d’opposition par rapport à un frère. Si facilement, l’opposition devient haine... La parabole des vignerons homicides s’adresse aux chefs des prêtres et aux anciens du peuple. Cela nous fait comprendre une souffrance particulière du cœur de Jésus, et nous fait entrer en même temps dans le mystère de son Église. Jésus a souffert pour tous nos péchés, mais il a souffert plus particulièrement d’être rejeté, et finalement mis à mort, par les bergers du peuple élu.
Quand nous regardons l’histoire de l’Église et du monde, nous voyons que souvent, les hommes veulent bien garder l’héritage du christianisme : une vision nouvelle de l’homme et de sa dignité personnelle, un sens de la justice, du partage... Mais ils veulent supprimer l’Héritier. Ils se contentent d’une spiritualité sans Dieu ! En ce Carême, demandons la grâce de nous attacher fermement non seulement au message, mais à la personne de Jésus : que le contact avec Jésus, que notre union avec lui soit l’essentiel de notre vie.




Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, 9, 29-30 (trad. Véricel, L'Evangile commenté, p. 290 rev. ; cf SC 52, p. 150)

La parabole de la vigne

La vigne est notre symbole, parce que le peuple de Dieu, enraciné sur le cep de la vigne éternelle (Jn 15,5), s'élève au-dessus de la terre. Foisonnement d'un sol ingrat, tantôt elle bourgeonne et fleurit, tantôt elle se revêt de verdure, tantôt elle ressemble au joug aimable de la croix, quand elle a grandi et que ses bras étendus forment les sarments d'un vignoble fécond... On a donc raison d'appeler vigne le peuple du Christ, soit parce qu'il marque son front du signe de la croix (Ez 9,4), soit parce qu'on récolte ses fruits à la dernière saison de l'année, soit parce que, comme pour les rangs d'un vignoble, pauvres et riches, humbles et puissants, serviteurs et maîtres, tous dans l'Église sont d'une égalité parfaite...

Quand on attache la vigne, elle se redresse ; quand on l'émonde, ce n'est pas pour l'amoindrir, mais pour la faire croître. Il en est de même du peuple saint : si on le lie, il se libère ; si on l'humilie, il se redresse ; si on le taille, on lui donne en fait une couronne. Bien mieux : de même que le rejeton, prélevé sur un vieil arbre, est greffé sur une autre racine, de même ce peuple saint..., nourri sur l'arbre de la croix..., se développe. Et l'Esprit Saint, comme répandu dans les sillons d'un terrain, se déverse dans notre corps, lavant tout ce qui est immonde et redressant nos membres pour les diriger vers le ciel.

Cette vigne, le Vigneron a l'habitude de la sarcler, de l'attacher, de la tailler (Jn 15,2)... Tantôt il brûle de soleil les secrets de notre corps et tantôt il les arrose de pluie. Il aime sarcler son terrain, pour que les ronces ne blessent pas les bourgeons ; il veille à ce que les feuilles ne fassent pas trop d'ombre..., ne privent pas de lumière nos vertus, et n'empêchent pas la maturation de nos fruits.
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090313



Homélie Messe

L’évangile de ce jour nous présente un propriétaire qui entoure sa vigne des soins les plus précieux afin qu’elle porte de bons fruits. Il la clôture et va même jusqu’à édifier en son milieu une tour pour la garder des voleurs et des bêtes sauvages. Il y creuse aussi un pressoir qui lui permettra d’en exploiter le raisin.

Jésus porte notre attention sur l’attitude des vignerons à qui le maître confie l’entretien de sa vigne. Par deux fois, ils maltraitent les serviteurs venus chercher la récolte, refusant de la leur remettre, et vont jusqu’à tuer le propre fils du propriétaire envoyé par celui-ci en dernier recours.

C’est autour de la figure du « fils » que se noue le drame de cette histoire et que se trouve la fine pointe de l’enseignement de Jésus. En effet, en envoyant son « fils », le maître ne se présente plus comme « propriétaire » mais comme « père » et en tant que tel digne de respect. Ayant perçu la révolte de ces vignerons, il espère que son fils arrivera à les réconcilier avec lui et qu’un dialogue pourra être renoué. Mais en vain. Les ouvriers ne reconnaissent pas le fils et voient en lui seulement l’héritier. Leur meurtre va alors dévoiler au grand jour quelle était la raison de leurs malversations antérieures : ils ont eu peur de se voir enlever la récolte. Leur cupidité les a aveuglés, leur empêchant de discerner le fils et à travers lui la bonté du père. La soif de l’avoir et du pouvoir les a conduits à entrer dans une logique de violence et de mort.

Parfois, nous percevons mieux combien le temps passe et combien notre vie vieillit avec nous, et lorsque nous voulons faire le bilan des fruits que notre vie a portés, les résultats sont souvent peu probants. Que s’est-il passé ? Avons-nous vécu comme de mauvais vignerons qui pensaient plus à eux qu’à l’amour de leur employeur pour sa vigne ?
Nous avons reçu beaucoup de Dieu en ce que nous sommes et en ce qui nous est confié (Une vigne où nous avons à œuvrer). Mais les dons de Dieu sont des dons et le piège est de se laisser fasciner par eux au point d’en oublier le Donateur. En coupant ainsi les dons de Celui qui en est la source, nous les détournons de leur finalité. Leur fruit n’est plus la vie mais la mort : mort du fils…

Lorsque Jésus arrive à ce point de son récit, il interpelle ses auditeurs : « Et bien, quand le maître viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » La réponse ne se fait pas attendre : C’est la punition qui doit prévaloir jusqu’à les faire périr, qui plus est « misérablement ». Autrement dit, pas de pitié et la vigne se verra confiée à d’autres vignerons mieux intentionnés. Mais nous sommes toujours ici dans une logique de mort. D’ailleurs, pas un mot dans cette réponse au sujet du « fils ». Les auditeurs de Jésus l’auraient-ils oublié ? Serait-il mort pour eux aussi ?

Pour Jésus, l’histoire ne peut se finir ainsi. Ce maître serait-il vraiment père s'il faisait si peu de cas de son fils ? La mort du fils ne saurait être le dernier mot, pas plus que la vengeance suggérée par les auditeurs. Le maître va tout au contraire se servir de la perversion des vignerons pour révéler que sa paternité est plus puissante que la mort infligée au fils. C’est la vie qui doit avoir le dernier mot. Au sein d’Israël, le refus de certains d’accueillir son Fils, permettra à notre Père céleste de révéler la toute-puissance de sa miséricorde, en construisant le Royaume sur la pierre rejetée, choisie comme pierre d'angle : « C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille à nos yeux ! »

Ce Royaume c’est l’Eglise du Christ, composée de Juifs et de païens convertis, qui est appelée tout comme Israël à porter un fruit de vie éternelle. Cette Eglise, nous en sommes membres depuis le jour de notre baptême. Ce jour-là, pour reprendre une autre allégorie de la vigne – que l’on trouve cette fois dans saint Jean -, nous avons été greffés sur le Christ, comme les sarments sur le cep de la vigne (Cf. Jean 15).

Comme le Père a envoyé son Fils dans le monde pour réaliser sa mission rédemptrice, de la même manière, le Christ nous envoie pour collaborer à son œuvre de Rédemption. Il est vrai que les fruits de notre sarment ne sont pas toujours immédiats ou visibles mais nous ne pouvons douter que si nous restons unis au Christ comme le sarment uni au cep, nous porterons un fruit qui demeure. Produire ainsi du fruit c’est rendre gloire à Dieu parce que c’est contribuer à la croissance de son Royaume de justice, de paix et de miséricorde.

« Seigneur, la mission que tu nous confies dans l’histoire du salut n’est pas banale. Aide-nous à cultiver avec soin notre vigne pour qu’elle puisse produire un raisin doux et comestible pour nos frères afin qu’ils découvrent ta bonté, toi le maître de la vigne et le Seigneur de la Vie. »
Frère Elie
http://www.homelies.fr/homelie,ferie.de.careme,2354.html



Prière du soir

Seigneur, donne-nous ton Esprit Saint pour que notre plus grand désir soit d’accomplir pleinement la volonté du Père. Qu’à la suite de la Vierge Marie, notre journée, demain, ne soit qu’un « Fiat » continuel ; que nous ne négligions aucune de nos tâches et les accomplissions avec un très grand amour et avec humilité. Que notre nourriture soit de faire ta volonté.