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Nom du blog :
jubilatedeo
Description du blog :
Catéchèse catholique -Messe du jour (commentaire et homélie) -Les Saints du jour (leurs vies)
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
28.05.2007
Dernière mise à jour :
17.12.2010

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Il est heureux que nous soyons ici

Il est heureux que nous soyons ici

Publié le 17/05/2008 à 12:00 par jubilatedeo
Lettre de saint Jacques 3,1-10.

Mes frères, ne croyez pas avoir tous la mission d'enseigner : vous le savez bien, nous qui enseignons, nous serons jugés plus sévèrement.
Car nous commettons tous beaucoup de fautes. Si quelqu'un ne commet pas de fautes en paroles, c'est un homme parfait, capable de mettre un frein à tous les instincts de son corps.
En mettant un frein dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons tout leur corps.
Voyez aussi les navires : quelles que soient leur taille et la force des vents qui les poussent, ils sont dirigés par un tout petit gouvernail au gré de celui qui tient la barre.
De même notre langue, qui est une si petite partie de notre corps : elle peut se vanter de faire de grandes choses. Voyez encore : une toute petite flamme peut mettre le feu à une grande forêt.
La langue aussi est un feu, elle est le monde de la méchanceté ; cette langue est une partie de nous-mêmes, et c'est elle qui contamine le corps tout entier, elle met le feu à toute notre existence, un feu qu'elle tient de l'enfer.
Les humains sont arrivés à dompter et à domestiquer toutes les espèces de bêtes et d'oiseaux, de reptiles et de poissons ;
mais la langue, aucun homme n'est arrivé à la dompter, vraie peste, toujours en mouvement, remplie d'un venin mortel.
Elle nous sert à bénir le Seigneur notre Père, elle nous sert aussi à maudire les hommes, eux qui ont été créés à l'image de Dieu.
Bénédiction et malédiction sortent de la même bouche. Mes frères, il ne doit pas en être ainsi.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible




Psaume 11 (12), 2-3, 4-5, 7-8

Sauve-nous, Seigneur ! Seigneur, au secours

Seigneur, au secours ! Il n'y a plus de fidèle !
La loyauté a disparu chez les hommes.
Entre eux la parole est mensonge,
coeur double, lèvres menteuses.

Que le Seigneur supprime ces lèvres menteuses,
cette langue qui parle insolemment,
ceux-là qui disent : « Armons notre langue !
A nous la parole ! Qui sera notre maître ? »

Les paroles du Seigneur sont des paroles pures,
argent passé au feu, affiné sept fois.
Toi, Seigneur, tu tiens parole,
tu nous gardes pour toujours de cette engeance.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible





Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,2-13.

Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. »
De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. »
Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d'entre les morts ».
Ils l'interrogeaient : « Pourquoi les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d'abord ? »
Jésus leur dit : « Certes, Élie viendra d'abord pour remettre tout en place. Mais alors, pourquoi l'Écriture dit-elle, au sujet du Fils de l'homme, qu'il souffrira beaucoup et sera méprisé ?
Eh bien ! je vous le déclare : Élie est déjà venu, et ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu, comme l'Écriture le dit à son sujet. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible




Pierre le Vénérable (1092-1156), abbé de Cluny
Sermon 1 pour la Transfiguration ; PL 189, 959 (trad. cf Orval et Brésard, 2000 ans B, p. 292)

« Il est heureux que nous soyons ici »


« Son visage resplendit comme le soleil » (Mt 17,2)… Revêtue de la nuée de la chair, aujourd'hui la lumière qui éclaire tout homme (Jn 1,9) a resplendi. Aujourd'hui elle glorifie cette même chair, elle la montre déifiée aux apôtres pour que les apôtres la révèlent au monde. Et toi, cité bienheureuse, tu jouiras éternellement de la contemplation de ce Soleil, quand tu « descendras du ciel, parée par Dieu comme l'épouse pour son époux » (Ap 21,2). Jamais plus ce Soleil ne se couchera pour toi ; éternellement lui-même, il fera rayonner un matin éternel. Ce Soleil ne sera plus jamais voilé d'aucun nuage, mais brillant sans cesse, il te réjouira d'une lumière sans déclin. Ce Soleil n'éblouira plus tes yeux mais te donnera la force de le regarder et t’enchantera de sa splendeur divine… « Il n'y aura plus ni mort ni deuil, ni cri ni peine » (Ap 21,4) qui puisse assombrir l'éclat que Dieu t'a donné car, comme il a été dit à Jean : « L’ancien monde s’en est allé ».

Voilà le Soleil dont parle le prophète : « Tu n'auras plus besoin du soleil pour t'éclairer ni de la lune pour t'illuminer, mais le Seigneur ton Dieu sera ta lumière pour toujours » (Is 60,19). Voilà cette lumière éternelle qui resplendit pour toi sur le visage du Seigneur. Tu entends la voix du Seigneur, tu contemples son visage resplendissant, et tu deviens comme le soleil. Car c'est à son visage qu'on reconnaît quelqu'un, et le reconnaître, c'est comme en être illuminé. Ici-bas tu crois dans la foi ; là tu reconnaîtras. Ici tu saisis par l'intelligence ; là tu seras saisie. Ici tu vois « comme dans un miroir » ; là tu verras « face à face » (1Co 13,12)... Alors s’accomplira ce désir du prophète : « Qu'il fasse resplendir sur nous son visage » (Ps 66,2)… Dans cette lumière tu te réjouiras sans fin ; dans cette lumière, tu marcheras sans fatigue. Dans cette lumière, tu verras la lumière éternelle.


Homélie Messe

La liturgie d’aujourd’hui nous invite à tourner notre regard vers le Fils de Dieu qui, sur la montagne, comme s’accordent à le rapporter les évangiles synoptiques, est transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean, tandis que d’une nuée, la voix du Père proclame : « Celui est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » (Mc 9, 7).

Jésus est bien au centre de la scène de la Transfiguration. C’est vers lui que convergent deux témoins de la Première Alliance : Moïse le médiateur de la Loi et Elie le prophète du Dieu vivant. La présence de ces deux personnages ainsi que la voix venant du ciel nous montrent clairement que nous assistons à une théophanie, une manifestation de Dieu en son Fils Jésus-Christ venu accomplir la Loi et les prophéties de la Première Alliance. Comment, en effet, ne pas penser ici aux théophanies dont Moïse et Elie furent témoins sur la montagne de Dieu, le Sinaï-Horeb (Ex 19,9s ; 24, 15-18 et 1 R 19, 8-18) !

Jésus apparaît totalement transfiguré par la gloire de Dieu. Les vêtements, chez les sémites, désigne la personne même. Ceux de Jésus resplendissent d’une blancheur hors du commun, le vêtement blanc signalant dans l’Ecriture l’éclat de la gloire divine, que ce soit chez les anges (Mc 16, 5) ou chez les élus (Ap 3, 5).
Cette gloire suscite la frayeur chez les trois disciples ou plutôt cette crainte révérencielle que l’on éprouve en présence de la divinité. Mais elle provoque en même temps la joie de saint Pierre : « Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ».

Se voit ainsi confirmée la confession de foi de saint Pierre en la messianité de Jésus quelques versets plus haut dans l’évangile : « Tu es le Messie » (Mc 8, 29). Mais la nuée et la voix venue du ciel qui s’ajoutent à la vision attestent également la révélation que Jésus avait faite à ses disciples juste après la confession de Pierre. La nuée renvoie au livre de l’Exode où l’on voyait le peuple élu guidé dans le désert par une nuée lumineuse (Ex 13, 21ss). Jésus commence aussi son exode dont Jérusalem va être le point de départ ; ce passage par la mort, nécessaire à l’entrée dans la gloire. Ainsi, la Transfiguration consacre la révélation de Jésus, Fils de l’homme (Dn 7), souffrant et glorieux, dont la mort et la résurrection accompliront les Ecritures.

D’ailleurs la voix du Père invite à écouter le Fils, à l’écouter lorsqu’il annonce qu’il doit aller à Jérusalem pour y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, y être tué et le troisième jour ressusciter. Jusqu’ici Pierre ne pouvait mettre ensemble la gloire et la souffrance. La Transfiguration lui donne de découvrir que le Fils du Dieu vivant ne pourra entrer dans la gloire et dans le plein épanouissement de sa dignité filiale que par la voie de la souffrance et de la croix.

Cette expérience anticipée de la gloire du Christ sera pour les trois disciples, que nous retrouverons un peu plus tard dans l’évangile sur une autre montagne, le Calvaire, un soutien pour leur foi dans leur participation au mystère de la Croix. N’est-ce pas le même rôle que joue pour nous toute rencontre authentique avec le Seigneur Jésus, en attendant d’être pleinement transfiguré en lui lors de son retour glorieux ?

« Seigneur, que ta Transfiguration jette une lumière éblouissante sur notre vie quotidienne et oriente notre esprit vers le destin immortel que cet événement renferme » !