Sainte Elisabeth de Thuringe Elisabeth de Hongrie, duchesse (+ 1231)

Princesse de Hongrie, elle est fiancée à l'âge de quatre ans et mariée à quatorze au Landgrave de Thuringe. Ce sera une épouse aimante pour ce mari qu'elle n'a pas choisi, se parant pour lui faire honneur, alors qu'elle n'aime que la simplicité. Des franciscains venus d'Allemagne lui font connaître l'esprit de saint François et elle se met au service des pauvres et des familles éprouvées par la guerre. En 1227, son époux tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade. Elisabeth se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant. Comme on veut la remarier, elle refuse et, pour cette raison, connaît l'injustice de sa famille qui la chasse avec ses trois enfants et l'héberge dans une porcherie. Son oncle l'évêque de Bamberg calme le jeu. Elle peut revêtir l'habit du Tiers-ordre franciscain. La famille ducale se charge des enfants. Elle ne garde pour elle qu'une pauvre demeure et met alors tous ses revenus au service des pauvres. Elle leur fait construire un hôpital. Joyeuse de tout ce qu'elle devait endurer, elle disait : " Je ne veux pas faire peur à Dieu par une mine sinistre. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse puisque je l'aime et qu'il m'aime ? " Elle meurt à 24 ans ayant voué sa vie et sa santé à rendre heureux les misérables.
Mémoire de sainte Élisabeth de Hongrie. Mariée toute jeune à Louis, comte de Thuringe, elle lui donna trois enfants; devenue veuve, elle supporta avec courage de lourdes épreuves. Portée depuis longtemps à la méditation des réalités du ciel, elle se retira à Marbourg en Hesse, dans un hôpital qu’elle avait fondé, embrassant la pauvreté et se dépensant au soin des malades et des pauvres, jusqu’à son dernier souffle de vie, à l’âge de vingt-quatre ans, en 1231. Sainte-Élizabeth de Hongrie est la patronne des boulangers, des mendiants, des bénévoles qui travaillent dans les œuvres de charité, des personnes en exil, des personnes itinérantes, des personnes sans domicile, des malades hospitalisés, des fabricants de lacets, des services infirmiers et des randonneurs. Elle est invoquée pour résoudre les problèmes reliés à la belle-famille et pour soulager les maux de dents.
Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/11-19.htm#elisabeth
http://missel.free.fr/Sanctoral/11/17.php#elisabeth
http://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_de_Thuringe
http://www.sainteelisabethdehongrie.com/
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/11/19/index.html
Saints Aciscle et Victoire martyrs à Cordoue (4ème s.)
et sa sœur sainte Victoire, martyrs à Cordoue durant la persécution de Dioclétien.
À Cordoue en Espagne, au IVe siècle, saint Aciscle, martyr. Par la suite, leur domicile a été transformé en église et ils sont particulièrement vénéré en Espagne et dans le sud de la France.
Église Saint-Assiscle et Sainte-Victoire de Sorède
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Assiscle_et_Sainte-Victoire_de_Sor%C3%A8de
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cordoue
Saint Aignan d'Orléans Evêque (+ v. 453)
l'église Saint Aignan à Orléans
Né à Vienne en Dauphiné d'une famille originaire de Hongrie, il fut appelé à Orléans par l'évêque saint Euverte qui avait entendu parler de ses mérites et de ses qualités. Evêque d'Orléans à son tour, il sauva sa ville de la cruauté des hordes d'Attila qui avait évité Paris. Il avait appelé Aetius le général romain qui vint au secours des assiégés. De nombreuses localités portent son nom en France, car il fut considéré à l'époque comme un sauveur.
À Orléans, vers 453, saint Aignan, évêque, qui, mettant sa confiance en Dieu seul, obtint de lui, par des prières et des larmes répétées, que la ville assiégée par les Huns soit délivrée.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aignan_d%27Orl%C3%A9ans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Orl%C3%A9ans#Patrimoine_religieux
Saint Alphonse Rodriguez (+ 1628)
Martyr avec saint Jean del Castillo et saint Roch Gonzalès. Ils avaient fondé la "réduction de l'Assomption" au Paraguay, sur la rivière Jiuhi. Une zone destinée à protéger et à éduquer les indiens. Ils furent assassinés en 1628.
Saint Florin prêtre (+ v. 856)
Florin de
Ramosch dans l'Engadine.
À Remuscha en
Rhétie, vers 856, saint Florin, prêtre, fidèlement dévoué au soin de sa paroisse.
La Rhétie dans l'Empire romain, vers 120
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ramosch
http://fr.wikipedia.org/wiki/Engadine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rh%C3%A9tie
Saints Gennade et Maxime (5ème s.)
patriarches de Constantinople. Gennade se montra un gardien très fidèle des traditions apostoliques, imposa le repos dominical, préserva l'harmonie de l'Eglise avec le pouvoir civil. En butte à l'empereur Léon I, il préféra démissionner. Il partit en pèlerinage aux Lieux Saints vêtu comme un simple moine et c'est au retour qu'égaré dans la campagne de Chypre, surpris par une tempête de neige, il se verra refuser l'hospitalité dans une maison villageoise. Il restera dehors, à la porte. Le lendemain on retrouva le saint patriarche mort de froid.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_primats_de_l%27%C3%89glise_orthodoxe_de_Constantinople#Patriarches_de_Constantinople_.28depuis_381.29
Sainte Gertrude (+ 1301)
À Helfta en Saxe, l’an 1301, la naissance au ciel de sainte Gertrude, vierge, dont la mémoire a été célébrée la veille.
Martyrologe romain
Saint Gobron (+ 920)
martyr en Géorgie pour sa fidélité au Christ, avec cent-cinquante de ses compagnons, soldats.
Saint Grégoire de Tours Evêque (+ 595)
Grégoire de Tours par Jean Marcellin. Pierre, avant 1853. Première statue du Pavillon Turgot au Pavillon Richelieu, cour Napoléon, palais du Louvre
Né à Clermont-Ferrand, il se rend à Tours pour se faire guérir auprès du tombeau de saint Martin. Resté à Tours, il en devient évêque. A sa mort, il laisse de nombreux traités d'histoire et d'astronomie. Une hagiographie merveilleuse et terrifiante de saint Julien et de saint Martin; un traité des cycles ecclésiastiques et surtout une tumultueuse "Histoire des Francs" étonnamment respectueuse des faits malgré des jugements passionnés, ce qui fait de lui le premier historien de la France.
À Tours, en 594, saint Grégoire, évêque, qui succéda dans ce siège à saint Euphrone et écrivit l’histoire des Francs et les vertus des saints dans une langue simple et un récit plein de vérité.
Autre biographie:
Originaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il naît au sein d’une famille de la noblesse gallo-romaine et est d’abord baptisé sous le nom de Georges Florent. Après le décès de son père, il est confié aux soins de son oncle Saint-Gall de Clermont, qui se charge de son éducation, puis il devient ensuite disciple de Saint-Avit, avec qui il étudie les Saintes Écritures. En 573, il est nommé évêque de Tours et prend alors le nom de Grégoire. Il doit dès lors composer avec une situation politique et sociale très instable, marquée par les conflits qui agitent la famille royale. Il devient notamment l’ennemi de la reine Frédégonde et entre en conflit avec le roi Chilpéric lorsque ce dernier prend le contrôle de la ville en 576. La situation s’améliore cependant à partir de 584, après le décès de Chilpéric. Saint-Grégoire est également l’auteur de plusieurs ouvrages importants, dont
une Histoire des Francs, qui constitue l’une des principales sources de connaissance de la période Mérovingienne (538-594)
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Stgregoire/
Miracle de saint Grégoire de Tours.
Speculum historiale. V. de Beauvais. XVe
Voir aussi:
http://missel.free.fr/Sanctoral/11/17.php#gregoire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_de_Tours
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/gregoire/vie.htm
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/11/17/index.html
http://home.scarlet.be/amdg/oldies/sankt/gregoire-tours.html
Saint Grégoire le Thaumaturge Evêque de Néocésarée (+ v. 270)
Né en Cappadoce maritime d'une famille païenne, il se révéla très tôt être d'une intelligence hors du commun. Il contemplait l'harmonie du monde créé, délaissant les liaisons dangereuses que ses amis lui proposaient. Envoyé en Palestine pour poursuivre ses études, il y rencontre Origène qui lui fait découvrir la foi chrétienne. Retiré au désert pendant quelque temps, il revient à Néocésarée comme évêque. Son œuvre pastorale convertit la région, mais durant la persécution de Dèce, il préfère se cacher pour aider les plus faibles dans la foi. Il s'endormit dans la paix du Seigneur.
À Néocésarée dans le Pont, vers 270, saint Grégoire, évêque. Encore adolescent, il embrassa la foi chrétienne et, ayant progressé en science humaine et divine, il fut ordonné évêque et se rendit célèbre par sa doctrine, ses vertus, ses travaux apostoliques, et les miracles qu’il accomplit lui ont valu le surnom de Thaumaturge.
Autre biographie:
SAINT GRÉGOIRE LE THAUMATURGE, ÉVÊQUE
Notice de l'ancien bréviaire romain bi-lingue latin-français, ed. Mame 1965 :
Déposé à Néo-Césarée (Nicksar, en Turquie), le 17 novembre, vers 270.
GRÉGOIRE, évêque de Néo-Césarée du Pont (vers 240), illustre par sa sainteté et sa science, l'est beaucoup plus encore par ses prodiges et ses miracles, dont le grand nombre et l'éclat l'ont fait appeler le Thaumaturge et l'ont fait comparer, d'après saint Basile, à Moïse, aux Prophètes et aux Apôtres. Par sa prière il déplaça une montagne qui empêchait la construction d'une église. De même, il dessécha un marais qui était un motif de discorde entre des frères. Sur le bord du Lycus, qui dévastait les campagnes par ses inondations, il planta son bâton, qui devint aussitôt un arbre vigoureux, et empêcha les eaux du fleuve de dépasser désormais cette limite. Très souvent il fit sortir les démons des statues des idoles ou des corps des possédés, et accomplit beaucoup d'autres prodiges. Grâce à eux et à l'esprit prophétique qui lui donnait de lire dans l'avenir, il amena un nombre incalculable d'hommes à la Foi de Jésus Christ. Près de quitter cette vie (vers 270), il demanda combien il restait d'infidèles à Néo-Césarée. On lui répondit: "Il n'y en a plus que 17." Alors il rendit grâces à Dieu et dit: "C'était exactement le nombre des fidèles quand on m'a nommé évêque." On a de lui plusieurs écrits par lesquels, non moins que par ses miracles, il illustra l'Église de Dieu.
Te Deum.
Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov17bis.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_le_Thaumaturge
Sainte Hilda Abbesse en Angleterre (+ 680)
Baptisée vers l'âge de quatorze ans, elle quitta le Nord de l'Angleterre pour prendre le voile dans le monastère de Chelles en France où sa sœur était déjà religieuse. A la mort de cette dernière, elle retourna dans son pays où elle fonda un monastère à Hortlepool puis à Whitby. Elle a laissé le souvenir d'une abbesse rigoureuse et bonne.
À Whitby en Angleterre, l’an 680, sainte Hilda, abbesse, qui reçut de saint Paulin d’York la foi et les sacrements du Christ et, préposée au soin d’un monastère, s’attacha avec beaucoup d’ardeur à établir la vie régulière des moines et des moniales, à maintenir la paix et la charité, à veiller au travail et à la lecture des saintes Écritures, au point qu’elle paraissait avoir accompli sur terre les œuvres du ciel.
Autre biographie:
Sainte Hilda (Hild), Abbesse de Whitby
Née en Northumbrie en 614; morte à Whitby en 680.
Hilda était la petite-nièce du roi Edwin de Northumbrie et la fille d'Hereric. Hild est la forme correcte de son nom et signifie "bataille". Elle fut baptisée avec son oncle par saint Paulin à York en 627, elle avait alors 13 ans. Elle vécut la vie d'une noble dame jusqu'à ses 20 ans, puis elle décida de rejoindre sa soeur sainte Hereswithe au monastèer de Chelles, et de devenir moniale en France. En 649, saint Aidan lui demanda de revenir en Northumbrie et de devenir abbesse d'un monastère double, c'est à dire avec des femmes et des hommes dans des quartiers séparés, bâtit à Hartlepool, sur la rivière Wear.
Après quelques années, sainte Hilda partit pour devenir abbesse du monastère double de Whitby à Streaneshalch, qu'elle gouvernera pour le restant de ses jours. Elle aura à diriger parmi les moines des gens comme le futur évêque saint Jean de Beverley, le gardien de troupeau Caedmon (qui deviendra le premier poète religieux Anglais), le futur évêque saint Wilfrid d'York et 3 autres futurs évêques.
Lors du Synode qu'elle fit convoquer à Whitby en 664, pour se décider entre les coutumes ecclésiastiques Celtiques et Romaines, sainte Hilda soutînt le parti Celtique. Cependant, elle et ses commuanutés se soumirent à la décision du Concile de Whitby pour observer la règle et les coutumes Romaines. Son influence fut certainement un des facteurs décisifs pour préserver l'unité de l'Eglise Anglaise.
Hilda était connue pour sa sagesse spirituelle, et son monastère pour le haut niveau d'érudition et pour ses moniales. Saint Bède se répand en louanges enthousiastes concernant l'abbesse Hilda, une des plus grandes Anglaises de tous les temps : elle fut la conseillère aussi bien des dirigeants que des simples gens; elle insistait sur l'étude de la Sainte Ecriture, et sur une préparation adéquate pour la prêtrise; l'influence de son exemple de paix et de charité s'étendra bien au delà des murs de son monastère; tous ceux qui la connaissaient l'appelaient "ma Mère", tant étaient grandes sa piété et sa grâce". (Attwater, Bénédictins, Delaney, Encyclopaedia).
Saint Hilda est représentée dans l'art tenant l'abbaye de Whitby en ses mains, avec une couronne sur sa tête ou à ses pieds.
Parfois on la représente (1) transformant des serpents en pierres;
(2) arrêtant par la parole des oiseaux sauvages qui ravagaient ses maïs; ou
(3) son âme étant emportée au Ciel par les Anges (Roeder).
Abbaye de Whitby
Visitez les ruines de l'abbaye de Whitby, et vous vous retrouverez précisément au carrefour des Chrétientés Celtiques et Romaines. Car là, au Synode de Whitby en 663, l'église divisiée d'Angleterre finit par être soumise à Rome et en accepta nombre de pratiques qui devaient façonner la croyance religieuse de ce pays pour les siècles à venir.
Le site est magnifique, sur un promontoire de 60 mètres surplombant la ville de Whitby, et met grandement en valeur l'édifice qu'on voit de nos jours.
Sous la direction de l'abbesse Hilda, Whitby gagna une grande réputation, devint un lieu de sépulture pour les rois, et un lieu de pélerinage. C'est à cette époque que Caedmon fut inspiré de composer les premiers hymnes en langue Anglaise. De manière inhabituelle, Whitby était un monastère double, avec moines et moniales. Après sa mise à sac par les Danois, il fut rebâtit par les Normans après la Conquête.
Les ruines qui nous émerveillent de nos jours sont celles de l'abbaye du 13ième siècle. La façade Est nous montre quel bâtiment imposant c'était, avec son grand choeur à 3 niveaux et son transept nord. Même sous sa forme squelletique, c'est impressionnant.
Abbaye de Whitby
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hilda_de_Whitby
http://www.faculty.de.gcsu.edu/~dvess/ids/medieval/whitby/whitby.shtml
Saint Hugues abbé (12ème s.)
Envoyé par saint Bernard de Clairvaux, il établit, à Noara en Sicile et en Calabre, l’Ordre cistercien.
Saint Hugues d'Avalon Hugues de Lincoln, évêque de Lincoln (+ 1200)
Saint Hugues d'Avalon est né en 1140 à Avalon près de Pontcharra dans l'Isère. Fils de Guillaume d'Avalon et de Anna de Theys (Isère) son épouse. Il fut admis à la Grande Chartreuse en 1163 et y resta 17 ans jusqu'en 1180 date à laquelle il partit pour l'Angleterre à la demande du Roi Henri II et sur ordre de l'évêque de Grenoble. Il reçut une maison dans le comté de Somerset. Elu évêque de Lincoln, il joignit à son service pastoral une vie contemplative étonnante. Vivant pauvrement, il faisait distribuer toutes ses ressources aux pauvres.
À Lincoln en Angleterre, l’an 1200, saint Hugues, évêque. Moine chartreux, il fut appelé à gouverner l’Église de cette cité, et il accomplit une œuvre excellente, tant pour la défense des libertés de l’Église que pour arracher les Juifs aux mains de leurs ennemis.
Autre biographie:
Le 16 novembre 1200, s’éteint à l’âge de 60 ans Hugues, moine cistercien et évêque de Lincoln, en Angleterre.
Hugues est né aux alentours de Grenoble. Il reçut son instruction chez les chanoines augustins de Villarbenoît, où il fit ses vœux de religion. Désireux d’une vie plus cachée, il obtint d’entrer à la Grande Chartreuse, à 25 ans. C’est de là qu’il sera vite envoyé en Angleterre, comme prieur de la Chartreuse de Witham qui était en mauvaise posture.
En 1186, il fut élu évêque de Lincoln, le plus important diocèse d’alors ; Hugues accepta uniquement en esprit d’obéissance à son prieur et s’adonna de tout son pouvoir à la charge pastorale qu’il avait reçue. Il redonna une nouvelle jeunesse à l’école de théologie du lieu et supervisa la restauration de la cathédrale en payant de sa personne à maintes reprises dans les travaux les plus lourds.
En raison de sa grande compassion et de son équilibre, Hugues fut souvent convoqué pour juger les causes les plus délicates. Son amour de la justice le fit s’opposer, sans la moindre hésitation et avec franchise, aux rois et à ses confrères dans l’épiscopat, et il ne garda jamais rancune ou hostilité envers quiconque. On raconte qu’il en vint à risquer sa probité personnelle pour sauver de la mort des juifs injustement accusés à la suite d’un agitation populaire.
Hugues intervint personnellement pour soigner les lépreux et se battit pour que les plus pauvres eux aussi puissent avoir une sépulture convenable. Il avait en outre un grand amour de la nature, c’est pourquoi on le représente souvent en compagnie d’un cygne qu’il avait apprivoisé et qui vivait auprès de lui dans l’évêché de Lincoln.
Quand il mourut, toute l’Angleterre le connaissait et il n’y avait personne pour douter de sa sainteté.
Lecture
Avec l’aide de nombreux hommes de valeur qu’il se choisit comme ses conseillers, le nouvel évêque de Lincoln transforma sans délai son diocèse. Il prêchait avec vigueur la parole de Dieu, obéissant aux commandements qu’elle renfermait et suivant un adage célèbre de l’Écriture : « Où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté ». Il réprimandait fermement les pécheurs, sans se soucier de l’importance des personnes auxquelles il s’adressait.
Il est impossible de mentionner avec exactitude sa grande compassion et sa tendresse pour les malades, surtout pour tous ceux qui souffraient de la lèpre. Il les soignait lui-même, leur lavant les pieds, les essuyant et les couvrant affectueusement de baisers. Après les avoir restaurés, il les comblait de dons sans mesure. Dans certaines résidences épiscopales, il avait fait construire des hôpitaux où hommes et femmes accablés de maux semblables trouvaient asile.
Quand il visitait les lépreux, il avait l’habitude de s’asseoir au milieu d’eux dans une petite pièce et là, il les réconfortait par des paroles pleines de délicatesse ; c’est ainsi qu’il soulageait leurs souffrances par sa tendresse maternelle.
Adam de Eynsham, Vie de saint Hugues de Lincoln
Prière
Dieu qui as accordé
à ton serviteur Hugues
une parole courageuse, sage et joyeuse
et qui lui as demandé
de rappeler aux gouvernants de ce monde
la discipline d’une vie sainte :
accorde-nous la grâce
d’être libres et vrais comme lui
au service de l’Évangile
et donne-nous de ne mettre
notre confiance en nul autre que le Christ
qui vit et règne avec toi,
dans l’unité de l’Esprit saint,
un seul Dieu maintenant et toujours.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugues_de_Lincoln
http://www.fatima.be/fr/editions/ndf/revues/messager/archives/hugues.pdf
Saint Jean de Castillo Jésuite au Paraguay et martyr (+ 1628)
Jésuite au Paraguay, dans l'une des petites républiques indépendantes fondées par les jésuites pour protéger les indiens contre les colonisateurs portugais qui venaient du Brésil accaparer les terres.
À Asanción au Paraguay, en 1628, saint Jean del Castillo, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Dans la “réduction” de ce nom, fondée la même année par saint Roch Gonzalez et remise à ses soins, il fut, sur l’ordre d’un homme adonné à la magie, soumis à des tortures et achevé à coups de pierres pour le Christ.
Bienheureux Josaphat Kocylovskyj évêque de Peremyšl et martyr (+ 1947)
Né en 1876. Sous le régime soviétique athée, il refusa de se séparer de l’unité de l’Église catholique, fut déporté et succomba à la suite des sévices endurés au camp de travail de Capaivca dans la région de Kiev en Ukraine.
Béatifié le 27 juin 2001 par Jean-Paul II lors de sa visite pastorale en Ukraine.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/20010626_beatif_ucraina_en.html
Saints Jourdain et Thomas prêtres de l’Ordre des Prêcheurs et martyrs (+ 1637)
Monument des martys chrétiens à Nagasaki
Ils font partie des
Saints Martyrs de Nagasaki canonisés en 1987.
Jourdain (Hyacinthe Ansalone) et Thomas Hioji Rokuzayemon Nishi, prêtres dominicains.
Le premier avait travaillé d’abord aux îles Philippines puis beaucoup au Japon pour annoncer l’Évangile ; le second fut un propagateur dévoué de la foi à Formose et, les dernières années, dans sa patrie, dans la région de Nagasaki. Sous le chef suprême Tokugawa Yemitsu, l’un et l’autre avec un courage invincible furent soumis pendant sept jours aux terribles tortures de la fourche et de la cage avant de mourir.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/1691/Saints-Martyrs-de-Nagasaki.html
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Seize_martyrs_de_Nagasaki
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_du_Japon
Saint Lazare l'Iconographe moine en Arménie (+ v. 867)
Il défendit avec ardeur la sainte foi orthodoxe dans le temps de la fureur iconoclaste de l'empereur Théophile. Exilé sur les bords du Bosphore, il peignit, à son retour à Constantinople, une grande icône du Sauveur qui fut placée à la porte du palais impérial. Il fut envoyé deux fois à Rome auprès du Pape pour s'entretenir avec lui sur les moyens de restaurer la paix et l'unité. C'est au cours du second voyage qu'il meurt dans la ville des saints Apôtres.
À Constantinople, vers 867, saint Lazare, moine. Né en Arménie, peintre remarquable de saintes images, il refusa de détruire ses œuvres et, sur l’ordre de l’empereur iconoclaste Théophile, fut soumis à d’atroces tortures, mais peu après, quand la controverse sur le vrai culte des icônes fut apaisée, l’empereur Michel III l’envoya à Rome pour rétablir la concorde et l’unité de toute l’Église.
Saint Longin Père du Désert en Egypte (4ème s.)
Père du Désert en Egypte, dont les apophtègmes (sentences) sont célèbres : " Tout comme un mort, ne juge personne ; ainsi en est-il pour l'homme humble. " ou encore " Le jeûne humilie le corps, la veille purifie l'intelligence. "
Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov17.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8re_du_d%C3%A9sert
Bienheureux Loup-Sébastien Hunot prêtre de Sens et martyr (+ 1794)
Les pontons de Rochefort
"Parmi les prêtres de l’Yonne arrêtés en 1793 pour avoir refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé, ou s’être rétractés, 15 ont été condamnés à la déportation. Ils ont été envoyés sur le vaisseau « Washington » amarré en rade de Rochefort : 11 d’entre eux vont y mourir de faim et de mauvais traitements. Le 1er octobre 1995, cinq d’entre eux ont été béatifiés : les chanoines Sébastien, Jean et François Hunot de Brienon, le chanoine Georges Edme René de Vézelay et le père Lazare Tiersot d’Avallon. Ils ont été enterrés à l’Ile Madame, près de Rochefort, dans une fosse où reposent 254 des 547 prêtres morts sur les pontons en 1794."
(source: les bienheureux martyrs des pontins de Rochefort - diocèse de Sens Auxerre)
http://catholique-sens-auxerre.cef.fr/spip1.9/Les-bienheureux-martyrs-des.html
Sous la Révolution française, avec son frère Jean et son cousin François, il prêta serment à la Constitution civile du Clergé, se rétracta, revint sur sa rétractation, mais fut considéré comme assermenté et déporté sur un bateau négrier, où il subit les conditions atroces de la captivité et, épuisé par la faim, mourut avec joie.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pontons_de_Rochefort
http://fr.metapedia.org/wiki/Les_pontons_de_Rochefort
Saint Namase évêque de Vienne (+ 569)
Namaise ou Naamad, évêque de Vienne en Dauphiné.
Lui et son épouse Euphrasie furent célèbres pour leur grande charité envers les pauvres. Vers la fin de leur vie, elle se retira dans la solitude s'enrichir des biens du Ciel.
À Vienne en Gaule, l’an 569, saint Namaise, évêque, qui s’acquitta avec rectitude de ses fonctions de gouverneur de la cité avant d’occuper le siège épiscopal qu’il honora.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Namatius
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_archev%C3%AAques_de_Vienne_(Is%C3%A8re)
Bienheureux Nicolas d'Arménie Martyr de l'Ordre de saint Dominique (+ 1601)
Il avait soustrait une jeune chrétienne aux séductions du pacha qui gouvernait le pays au nom des Turcs. Furieux, le gouverneur le fit mettre en prison et condamner à recevoir chaque jour cent coups de bâtons sur la plante des pieds jusqu'à ce qu'il en mourût.
Saint Nicon de Radonège (+ 1420)
Né à Youriev entre Rostov et Radonège en Russie, il aurait voulu entrer au monastère de la Sainte-Trinité. Mais, trop jeune, il fut refusé par saint Serge qui le fit entrer dans un monastère de Serpoukhov. Quelques années plus tard, il fut rappelé par saint Serge lui-même qui en fit le second du monastère et, à sa mort, saint Nicon fut élu higoumène, montrant pour chacun des moines, tendresse et attention. Il connut la destruction de la "laure" par les Tatares. Il la réédifia et fit décorer l'église où reposaient les reliques de saint Serge par les admirables fresque de Daniel le Noir et de saint André Roublev. Il est enterré face au tombeau de saint Serge.
Sainte Salomée Religieuse clarisse (+ 1268)
Elle était princesse, radieuse de beauté, disait-on à la cour de Pologne. A l'âge de treize ans, on la destina à devenir l'épouse du prince de Hongrie, Colman. Devenue souveraine de la Galicie, elle perdit son jeune époux dans un combat contre les Tartares.
Alors elle quitta le monde, donna la moitié de ses biens aux pauvres et l'autre moitié pour reconstruire ce qu'avaient détruit les Tartares. Elle s'en fut dans plusieurs monastères, mais, dans tous, elle resta une "pauvre dame de sainte Claire."
Près de Cracovie en Pologne, l’an 1268, la bienheureuse Salomé. Reine de Galicie, vivant déjà avec grande dévotion, après la mort de son mari, le roi Coloman, elle se fit religieuse clarisse et fut choisie comme abbesse dans le monastère qu’elle avait fondé et qu’elle dirigea saintement.
Autre biographie:
Ste-Salomé Fille du prince Lesko de Pologne. Dès l’âge de 3 ans, elle est fiancée au prince Coloman de Hongrie et transférée dans la famille de ce dernier, comme il est d’usage. Le mariage est célébré dix ans plus tard, mais elle devient veuve à 22 ans. Elle se consacre dès lors à la vie religieuse et fonde un monastère de Clarisses à Zawichost, qui est plus tard déménagé à Skala et où elle prend le voile et dont elle devient plus tard l’abbesse (1219-1268).
Saints Zachée et Alphée martyrs à Césarée en Palestine (+ 303)
Zachée, diacre de
Césarée en Palestine et Alphée, lecteur. Ils confessèrent tous deux le Christ jusqu'à la mort.
À Césarée de Palestine, en 303, les saints martyrs Alphée et Zachée. La première année de la persécution de Dioclétien, après avoir confessé fermement qu’ils reconnaissaient un seul Dieu et un seul roi, le Christ Jésus, et subi divers interrogatoires et supplices, ils furent décapités.
Martyrologe romain
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar%C3%A9e
Les Églises font mémoire…
Anglicans : Hugues, évêque de Lincoln
Catholiques d’occident : Élisabeth de Hongrie (+1231), religieuse (calendrier romain et ambrosien) ; Aciscle (IIIe ou IVe s.), martyr (calendrier mozarabe)
Coptes et Ethiopiens (8 hatur/hedar) : Les quatre animaux immatériels de l’Apocalypse
Luthériens : Jacob Böhme (+1624), mystique en Silésie ; David Zeisberger (+1808), missionnaire chez les Indiens d’Amérique du Nord
Maronites : Grégoire le Thaumaturge (+env. 275), évêque de Néocésarée
Orthodoxes et gréco-catholiques : Grégoire le Thaumaturge, évêque de Néocésarée ; Justes du Saint Sépulcre, moines (Église géorgienne).