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Nom du blog :
jubilatedeo
Description du blog :
Catéchèse catholique -Messe du jour (commentaire et homélie) -Les Saints du jour (leurs vies)
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
28.05.2007
Dernière mise à jour :
17.12.2010

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Les saints du jour (11 Novembre)

Les saints du jour (11 Novembre)

Publié le 10/11/2009 à 10:37 par jubilatedeo
Saint Martin de Tours Evêque (+ 397)
SAN MARTINO DI TOURS VESCOVO

Les Eglises d'Orient l'appellent aussi "saint Martin le Miséricordieux". Il est né en Pannonie, l'actuelle Hongrie, sur les frontières de l'empire romain où son père était en garnison. A 15 ans ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Il est muté en Gaule et c'est là, qu'à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau (*) et dont il apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s'y décide enfin. Il quitte l'armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu'à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, en disant cette parole: "Seigneur, s'il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur."
En France, près de 500 localités et bourgades portent son nom.
(*) Un internaute nous signale: "Martin n'a donné que la moitié de son manteau. Chaque nouvelle recrue de l'armée Romaine recevait un don de l'empereur ou du sénat, correspondant à la moitié de son équipement l'autre partie était payée par les deniers personnels. Martin n'a donné que la partie du manteau qui lui appartenait. L'autre partie était propriété de l'état romain."
- Un autre internaute nous écrit que "St Martin de Tours est mort à Candes, mais les tourangeaux dont il était l'évêque enlevèrent son corps à la nuit tombée afin de le ramener à Tours. Ses reliques sont honorées à la basilique Saint Martin à Tours."
- Remarque d'un internaute: Saint Martin est le patron des commissaires de l'armée de terre. Il n'y a pas à ma connaissance de patron officiel des commissaires de la marine, même si une rumeur ténue veut que ce soit Sainte Marthe.
- Un internaute nous écrit: "c'est à l'occasion de ce trajet de retour que sur son chemin les arbres et les fleurs refleurirent malgré que ce ne fut pas le moment ce qui nous donna l'été de la saint Martin qui revient à chaque automne au moment souvent appelé par les médias l'été indien."
Né en Pannonie de parents païens, élevé à Pavie, il fut enrôlé en Gaule dans la garde impériale à cheval. À Amiens, encore catéchumène, il donna à un pauvre la moitié de son manteau. Après son baptême, il quitta l’armée et mena la vie monastique à Ligugé dans un couvent construit par lui-même, sous la direction de l’évêque de Poitiers, saint Hilaire. Ordonné prêtre puis évêque de Tours, il donna l’exemple du bon pasteur, fonda d’autres monastères et des paroisses dans les campagnes et mourut à Candes en 397. Il fut mis au tombeau à Tours en ce jour. Saint-Martin est le patron des personnes démunies, des mendiants, des cavaliers, des aubergistes, des hôteliers, des anciens alcooliques, des soldats, des tailleurs, des viticulteurs et de nombreuses villes et régions d’Europe et d’Asie. Il est invoqué pour lutter contre la pauvreté et pour être délivré d’une dépendance à l’alcool.

Lecture

On ne saurait passer sous silence, semble-t-il, tous les artifices par lesquels le diable tenta Martin dans cette même période. Un jour, en effet, il se fit précéder par une lumière brillante dont il s’enveloppa lui-même, pour se jouer de lui plus aisément à la lueur d’un éclat emprunté ; revêtant également le costume du souverain, ceignant un diadème de pierres précieuses et d’or, les brodequins dorés aux pieds, l’air serein, le visage souriant, au point qu’il avait l’air de tout sauf du diable, il apparut à Martin en prière dans sa cellule. Au premier abord, Martin en demeura stupéfait, et tous deux gardèrent longuement un profond silence. Puis le diable prit la parole le premier : « Martin, reconnais celui que tu vois : je suis le Christ. Au moment de descendre sur la terre, j’ai tenu à me révéler auparavant à toi ». A ces mots, comme Martin se taisait sans proférer la moindre réponse, le diable osa renouveler son impudente déclaration : « Martin, pourquoi hésites-tu ? Crois, puisque tu vois ! Je suis le Christ ! » Alors Martin, à qui une révélation de l’Esprit donnait à entendre que c’était le diable, et non le Seigneur : « Non, dit-il, le Seigneur Jésus n’a point prédit qu’il viendrait vêtu de pourpre, ni avec un diadème éclatant ; pour ma part, je ne croirai à la venue du Christ que s’il se présente avec les habits et sous l’aspect qu’il avait lors de sa passion, et s’il porte clairement la marque de la croix ».

Sulpice Sévère, Vie de Saint Martin.

Prière

Dieu qui as été glorifié
par la vie et la mort de l’évêque saint Martin,
renouvelle en nos cœurs
les merveilles de ta grâce,
si bien que ni la mort, ni la vie
ne puissent nous séparer de ton amour

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/11-11.htm#tours
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov11bis.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_de_Tours
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/11/11/index.html



Sainte Agnès de Bavière (+ 1532)
Fille du duc de Bavière, Louis IV, elle fut élevée par les religieuses clarisses de Saint-Jacques de Münich. Les clarisses de Bavière la vénèrent comme une sainte. On raconte qu'au moment où ses parents voulurent la reprendre, elle courut vers le tabernacle en s'écriant :"Que je ne sois jamais séparée de vous." Elle tomba alors malade et mourut quelque temps après.



Bienheureuse Alice Kotowska martyre (+ 1939)

Supérieure de sa maison religieuse et directrice d’un cours supérieur pour jeunes filles, elle fut arrêtée par le régime nazi d’occupation, internée dans la prison de la ville, puis fusillée dans un bois voisin avec d’autres détenus à Laski Piasnika, près de la ville de Wejherowo en Pologne.
(Maria Edvige), professe de la Congregation des Soeurs de la Résurrection, née à Varsovie, Pologne, le 20 novembre 1899, morte à Piasnika près de Wejherowo le 11 novembre 1939.
Béatifiée le 13 juin 1999 à Varsovie par Jean-Paul II.
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/cult-martyrum/martiri/001.html#1999



Bienheureux Araldus (+ 1250)

abbaye cistercienne d'Isenhagen

Frère convers cistercien de l'abbaye cistercienne d'Isenhagen en Allemagne.

Voir aussi:
http://en.wikipedia.org/wiki/Isenhagen_Abbey



Saint Barthélemy de Grottaferrata Abbé à Grottaferrata, compagnon de saint Nil (+ 1065)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nil_de_Rossano
Il naquit en Calabre et se mit tout jeune sous la conduite de son compatriote saint Nil, fondateur de ce monastère italo-grec de Grottaferrata. Passionné par les études, il parlait plusieurs langues. Devenu abbé, il fit de ce monastère un foyer de science et d'art, à une époque de décadence généralisée en Occident.
Au monastère de Grottaferrata sur le territoire de Tusculum près de Rome, en 1065, saint Barthélemy, abbé. Né en Calabre, il se mit tout jeune sous la direction de saint Nil, dont il écrivit la vie et qu’il assista, alors qu’il était déjà moribond, dans la fondation du monastère sous la Règle de saint Basile. Il sut ensuite l’affermir par sa direction et en faire une école de science et d’art.

Autre biographie:
SAINT BARTHELEMY, ABBÉ DE GROTTAFERRATA (+ 1065)
Comme saint Nil, fondateur de l'abbaye italo-grecque de Grottaferrata au sud de Tusculum (voir au 26 septembre, t. 9, p. 536-541), Barthélemy naquit à Rossano en Calabre. Tout jeune il se mit sous la direction de son saint compatriote, qui mourut en 1004 et dont plus tard il écrivit la Vie. Passionné pour l'étude, il apprit plusieurs langues. Avant l'année 1024, il fut élu abbé, 3ième successeur de saint Nil. C'est à Barthélemy que revient l'honneur d'avoir implanté solidement la communauté à Grottaferrata et d'en avoir fait un foyer de science et d'art à l'époque où la décadence de Rome atteignit son maximum.
L'église abbatiale de Grottaferrata fut dédiée en 1024. Faut-il attribuer à Barthélemy les 2 mosaïques du 11ième siècle qui subsistent encore? C'est fort probable. Leur style tout byzantin montre que le monastère était de culture intégralement grecque. Les manuscrits dont certains furent copiés par Barthélemy lui-même, ses commentaires de l'Écriture, ses hymnes proviennent des mêmes sources. Tout cet ensemble extrêmement intéressant et qui a survécu jusqu'à nos jours était cependant légèrement dépaysé dans le Latium, et c'est ce qui explique que saint Nil et ses successeurs de Grottaferrata eurent bien moins d'influence que saint Romuald et ses Camaldules, leurs émules en sainteté, mais leurs inférieurs en science théologique.
D'après son biographe, Barthélemy aurait joué un rôle dans les rivalités dont le trône pontifical était l'enjeu, ce qui n'est pas impossible, quoique les autres auteurs n'en parlent pas. L'abbaye de Grottaferrata avait été construite sur une terre appartenant à Grégoire, comte de Tusculum; ses descendants continuèrent ses bienfaits, un de ses fils, le pape Jean 19, consacra l'église abbatiale en 1024. On a dit que Barthélemy aurait conseillé d'abdiquer au malheureux Benoît 9, petit-fils de Grégoire et neveu de Jean 19, et qu'il l'aurait accueilli à Grottaferrata où il aurait eu la joie de le voir se convertir et
mourir paisiblement peu avant lui: tout cela est assez douteux. On a raconté également que Barthélemy avait à la fin de sa vie une grande autorité dans les conseils du pape: c'est une phrase élogieuse qui ne tire pas à conséquence. Au vrai, on ne sait pas du tout quelle attitude a pris Barthélemy au milieu des factions romaines ou dans les dissensions de plus en plus graves qui opposaient les Latins aux Grecs au temps de Michel Cérulaire. Il est bien probable que, moine avant tout, il ne s'est pas immiscé dans le gouvernement de l'Église, se contentant d'accueillir avec charité les Byzantins ou les Calabrais de culture grecque qui venaient en pèlerinage à Rome.
Barthélemy mourut le 11 novembre 1065. Il fut presque aussitôt considéré comme saint à Grottaferrata dont il est patron secondaire; il fut introduit au martyrologe romain en 1586. Au 18ième siècle, sa fête fut adoptée par les diocèses de Tusculum et de Rossano, ainsi que par les moines basiliens. Dans le sanctuaire de l'église de Grottaferrata une mosaïque ancienne le représente avec saint Nil.



Bienheureux Barthélémy de Tours (11ème s.)

Cathédrale Saint-Gatien de Tours construite entre 1170 et 1547

Abbé de Marmoutier, puis évêque de Tours, il se montra vigoureux pour la défense de la doctrine eucharistique attaquée par Béranger de Tours dont les erreurs théologiques portaient sur la " Présence Réelle " et la " transsubstantiation " du pain et du vin au Corps et au Sang du Seigneur. Il amena Béranger à la conversion et au repentir en lui donnant à réfléchir sur le dogme et la théologie.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_archev%C3%AAques_de_Tours
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Gatien_de_Tours



Saint Bertuin évêque et abbé (+ 698)

Originaire d'Angleterre, il quitta le monastère d'Othbelle pour se fixer sur les bords de la Sambre dans la forêt de Marlaigne. Il y bâtit une cellule qui devint l'origine d'un monastère tant sa sainteté lui attirait des disciples.
L'abbaye de Malonne près de Namur en Belgique... plus de 1300 ans d'histoire.
http://membres.lycos.fr/saintberthuin/
Au monastère de Malonne dans le Brabant, au VIIe siècle, saint Bertuin, vénéré comme évêque et abbé.

Saint Berthuin (chapelle de Malonne)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertuin_de_Malonne



Saint Cynfran (5ème s.)
On vénère encore la source qui porte son nom au Pays de Galles. Il aurait été le fils du roi Brychan de Brecknock.



Saint Etienne de Serbie Prince serbe (+ 1336)

Il eut les yeux crevés par son père, le roi Miloutine ou Milocevitch de Serbie, qui le croyait meneur d'une conspiration menée contre lui. Saint Etienne endura avec patience cette épreuve. Envoyé comme otage à Constantinople, il fut enfermé au monastère du Pantocrator où sa douceur, sa patience, ses attentions délicates pour tous, lui attirèrent la bonté des moines. Saint Nicolas lui apparut en songe et lui rendit la vue. En reconnaissance, le prince fit construire l'église de Detchani à Constantinople qui est un des chefs d'œuvre de l'art byzantin et serbe. Saint Etienne fut assassiné par l'un de ses fils.

Autre biographie:
Saint Etienne [Stefan] Dechani de Serbie
Saint Stefan de Dechani
Stefan Urosh 3 était le fils du roi Milutin. Par son amour envers le Christ, comme par gratitude envers la communauté de Hilandar qui avait joué les bons offices de réconciliation entre lui et son père Milutin, Etienne bâtit dans la cour de la tour Hrussia, dans Hilandar, l'église de Saint-Basile. Il bâtit nombre de fondations, la plus célèbre étant le monastère du Christ Pantocrator près de Dechani, en Metochie, suite à quoi le roi fut appelé "Etienne (Stefan) de Dechani" par le peuple. Du fait de sa symétrie architecturale, de son ornementation majestueusement sculptée, des thèmes théologiques des peintures et de la richesse du trésor monastique, Dechani représente un des monuments les plus importants de l'héritage médiéval Serbe. Les reliques du donateur, Etienne de Dechani, reposent en paix dans le monastère Dechani.



Saint Jean l'Aumônier Patriarche d'Alexandrie (+ 636)

Saint Jean l'Aumônier, de Titien. Église San Giovanni Elemosinario.

23 janvier en Occident, 11 novembre en Orient. Originaire de l'île de Chypre, cet ancien fonctionnaire impérial n'était plus très jeune quand il devint patriarche d'Alexandrie. Dès son arrivée, il recensa les pauvres et les sans domicile fixe. Et c'est ainsi que 7.500 pauvres chaque jour furent secourus par l'Eglise d'Alexandrie. Un jour qu'il voyait ses fidèles quitter l'office avant qu'il soit terminé, il partit les rejoindre, avec ses ornements liturgiques, en leur disant avec humour: "Je dois partir à la recherche des brebis égarées." Chassé par l'invasion perse de 619, il se réfugia dans son île natale et y mourut quelques mois plus tard. On rattache à la forme de son apostolat l'origine de "l'Ordre religieux et militaire des hospitaliers de saint Jean", appelés par la suite les chevaliers de Malte.
Fête le 23 janvier en Occident, le 11 novembre en Orient.
Célèbre par sa miséricorde envers les pauvres : rempli de charité pour tous, il prit soin de faire construire des églises, des hospices et des orphelinats et s’efforça, avec la plus grande sollicitude, de soulager toute misère de la cité, rassemblant dans ce but les biens de l’Église et exhortant sans relâche les riches à faire preuve de bienfaisance envers les pauvres.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_l%27Aum%C3%B4nier



Sainte Marine de Nagasaki tertiaire dominicaine (+ 1634)

ou Marina d'Omura.
Tertiaire de l'Ordre de saint Dominique, elle servait les missionnaires persécutés avec une grande charité et un grand courage. Elle fut arrêtée comme chrétienne et condamnée à être brûlée vive. Attachée à un poteau, elle subit un supplice d'une cruauté raffinée. Elle fut consumée lentement par des braises qui brûlaient à quelque distance autour d'elle. "Elle expira comme un pain cuit au four, brûlée plutôt par l'amour divin que par le feu matériel" a-t-on dit de sa mort.
Elle fut mise dans les fers, exposée en dérision en public pour sa chasteté et enfin brûlée vive sous le chef suprême Tokugawa Yemitsu à Nagasaki au Japon.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marine_de_Nagasaki



Saint Maxime (+ 1433)

Fol en Christ qui vivait à Moscou au 15ème siècle à l'époque de la domination tatare. Il allait par toute la ville, presque nu en toutes saisons malgré le froid des hivers, enseignant le renoncement et condamnant publiquement les riches qui édifiaient leur fortune sur le malheur des pauvres.

Autre biographie:
Repos de saint Maxime de Moscou, le Fol-en-Christ (+ 1434)
On ne sait rien de ses parents, ni de ses lieu et date de naissance. Saint Maxime choisissit un des chemins les plus difficiles et épineux pour le Salut, ayant choisit de se déguiser en fou pour la cause du Christ. Ete et hiver, Maxime se promenait quasi nu, endurant tant le froid que la chaleur. Il avait une maxime, "L'hiver est terrible, mais le Paradis est doux".
La Russie aimait ses fous, considérant leur profonde humilité, faisant attention à leur sagesse, exprimée dans des proverbes populaires. Et chacun considérait ces saints fous, des Grands Princes jusqu'au dernier mendiant.
Saint Maxime vécut en des temps difficiles pour le peuple Russe. Les incursions Tatars, les sécheresses, et les épidémies étaient endémiques, et le peuple mourrait. Le saint se disait malchanceux, "Tout fil ne convient pas au métier à tisser, parfois c'est le contraire.. Ils ont gagné la bataille, soumettons-nous et courbons-nous plus bas. Ne pleurez pas, vous qui êtes battus; mais pleurez, vous qui n'êtes pas battus. Montrons de la tolérance, et en cela au moins, nous serons humains. Graduellement, même le bois vert finit par brûler. Dieu nous accordera le salut si nous supportons tout avec patience."
Mais le saint ne disait pas que des paroles de consolation. Ses dénonciations enflamées effrayaient les puissants de ce monde. Saint Maxime disait souvent aux riches et célèbres : "La maison a un coin aux icônes, mais la conscience est à vendre. Chacun fait le Signe de Croix, mais aucun ne prie. Dieu voit tout ce qui ne va pas. Il ne vous trompera pas, mais vous non plus, vous ne Le tromperez pas".
Saint Maxime mourrut le 11 novembre 1434 et est enterré dans l'église des saints princes Boris et Gleb. Des guérisons miraculeuses commençèrent à se faire sur les reliques du saint de Dieu. Dans une encyclique de 1547, le métropolite Macaire enjoignait "à chanter et à célébrer à Moscou le nouveau Thaumaturge Maxime, Fol-en-Christ". La même année, le 13 août, on éleva les reliques incorrompues de saint Maxime. L'église des saints Boris et Gleb, où le saint fut enterré, brûla en 1568. A son emplacement, on bâtit une nouvelle église, qui fut consacrée sous le nom de saint Maxime, Fol-en-Christ. Les vénérables reliques de saint Maxime y furent placées.



Saint Ménas Martyr en Egypte (+ 303)

ou Mena. Soldat égyptien qui, pendant les persécutions de l'empereur Dioclétien, se déclara chrétien et fut éprouvé pour cette raison d'effroyables tortures avant d'être décapité. Il fut longtemps le saint patron de l'importante colonie égyptienne de Rome.
Un synaxaire grec contemporain rapporte ce fait que les soldats grecs qui étaient dans l'armée des Alliés, lors de la bataille d'El-Alamaeïn le prièrent: la nuit venue, saint Ménas apparut au milieu du camp allemand à la tête d'une caravane de chameaux strictement de la même manière qu'il était jadis représenté sur une des fresques de l'église décrivant les miracles du saint. Cette apparition jeta la stupeur puis la panique parmi les troupes allemandes et atteignit si fort leur moral que les Alliés remportèrent la victoire. En reconnaissance, on restaura l'église du saint Menne, à Alamaeïn. L'Eglise grecque conserve pieusement ce souvenir.

Voir aussi: Saint Ména (285 - 309) fêté le 11 novembre et 10 décembre.
Sur les bords du lac Maréotis en Égypte, au IIIe ou IVe siècle, saint Ménas, martyr.
http://orthodoxie.centerblog.net/560236-Saint-Mena

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov11.html



Saint Ménas ermite dans le Latium (+ v. 580)

saint Ménas, solitaire dans la province de Samnium à l’est du Latium, mort vers 580, dont le pape saint Grégoire le Grand rappelle les vertus.



Saint Rhediw (?)
Il a dû exister puisqu'une église paroissiale du Pays de Galles s'est placée sous sa protection à Llanllyfini.



Sainte Stéphanide (+ 160)
Chrétienne, elle avait assisté saint Victor durant ses souffrances. Arrêtée à son tour, elle confessa Jésus-Christ. Attachée entre deux palmiers qu'on avait courbés et retenus par des cordes, on libéra les arbres qui reprirent brutalement leur position et déchirèrent ainsi en deux le corps de notre martyre.



Saint Théodore le Studite Higoumène du monastère du Stoudion (+ 826)

Théodore le Stoudiote (mosaïque du XIe siècle).

Fêtes le 11 novembre (dormition) et le 26 janvier (translation de ses reliques). Né dans une noble et très chrétienne famille de Constantinople. Il entre dans un monastère dirigé par l'un de ses oncles, mais les moines sont exilés parce qu'ils réprouvent la conduite de l'empereur qui répudie sa femme et en épouse religieusement une autre. Lorsque les raids arabes chassent les moines byzantins de leurs monastères d'Asie Mineure, saint Théodore revient à Constantinople où ses difficultés se sont aplanies. Il est placé à la tête du monastère du 'Stoudios' à qui il fait retrouver la pureté du monachisme primitif. Le règlement du Stoudios servira d'ailleurs de règle à un grand nombre de monastères orientaux. Chaque jour, il adresse à ses frères des catéchèses célèbres. Mais la tempête revient. L'empereur Léon V met hors la loi les saintes images. Théodore résiste et il passera le reste de sa vie dans un exil douloureux. "O philanthropie indicible du Christ, dit-il. Du non-être, il nous a amenés à l'être."
Le 27 mai 2009, Benoît XVI a traçé durant l'audience générale un portrait de saint Théodore Le Studite. Né en 759 dans une famille riche et religieuse, il se fit moine à 22 ans. Son opposition au mariage adultère de l'empereur Constantin VI, le fit exiler à Salonique en 796. Il peut retrouver son monastère de Sakkudion grâce à l'impératrice Irène, qui le fit venir à celui de Studios, loin des incursions sarrasines. Il guida ensuite la résistance contre l'iconoclaste Léon V, ce qui lui valut de nouveaux exils à travers l'Asie Mineure. Finalement de retour à Constantinople, il mourut en 826.
Le Pape a d'abord rappelé que Théodore "s'est distingué dans l'histoire de l'Eglise comme grand réformateur de la vie monastique, puis comme défenseur des icônes avec le Patriarche Nicéphore au cours de la seconde crise iconoclaste... Il insista sur la valeur du monachisme et la nécessaire obéissance des moines...pour que les que le monastère soit une communauté fonctionnelle, une véritable famille, un corps du Christ comme il disait... Une de ses convictions profondes était que le moine doit observer les devoirs chrétiens avec rigueur et intensité afin d'offrir un exemple aux autres. Pour cela il doit prononcer ses voeux particulier...comme un second baptême". Puis il a souligné l'importance pour saint Théodore de la pauvreté, de la chasteté et de l'obéissance, qui distinguent les moines des laïcs". La pauvreté personnelle "constitue un élément essentiel du monachisme, qui peut indiquer aussi un cheminement pour les autres fidèles. Les moines vivent radicalement la renonciation à la propriété et aux biens matériels, la sobriété et la simplicité dans un esprit d'égalité. Sans dépendre des choses matérielles, il faut apprendre à renoncer et à être sobre pour qu'une société solidaire puisse surmonter enfin la grave question de la misère du monde... Ces renonciations, Théodore Le Studite les appelaient "un martyre de la soumission". D'ailleurs, le tissu social ne peut tenir qu'en appliquant pour le bien commun ces limites aux règles générales. Ainsi créera-t-on une société libérée de la superbe qui conduit ce monde.
Pour saint Théodore, a ajouté le Pape, "l'humilité était aussi une importante vertu, la Philergia, c'est-à-dire l'amour du travail... Sous prétexte de la prière et de la contemplation, le moine ne doit pas se dispenser de travailler, le travail manuel étant un moyen de rencontrer Dieu... Père spirituel de ses moines, il était toujours prêt à écouter leurs confidences, mais conseillait spirituellement aussi de nombreuses personnes hors de la communauté... La règle du Studite ne fut codifiée qu'après sa mort et adoptées presque complètement au Mont Athos, où elle est toujours en usage, singulièrement d'actualité". Benoît XVI a conclu son exposé en disant qu'il existe de nos jours nombre de "courants qui menacent l'unité de la foi et poussent à un dangereux individualisme spirituel. Il faut donc s'engager dans la défense et dans la croissance de l'unité parfaite de l'Eglise, dans laquelle paix et ordre peuvent s'articuler harmonieusement avec les rapports personnels dans l'Esprit. L'enseignement du Studite est éclairant en la matière".
(source: VIS 090527)

À Constantinople, en 826, saint Théodore Studite, abbé, qui fit de son monastère une école de sages, de saints et de martyrs, victime des persécutions perpétrées par les iconoclastes; trois fois envoyé en exil, il eut en grand honneur les traditions des pères de l’Église et, pour l’exposé de la foi catholique, il écrivit les célèbres Institutions de la doctrine chrétienne.

Lecture

Nous aussi, si nous nous plaisons à marcher à leur suite, n’observons pas seulement ce qui nous concerne nous-mêmes, mais par pitié prions pour le monde, ayant compassion pour ceux qui vivent dans une vie pervertie, de ceux qui s’affermissent dans les hérésies, de ceux qui ont été entraînés dans l’erreur, des païens qui vivent dans les ténèbres, bref, de tous les hommes, selon la recommandation de l’Apôtre de faire des prières et des supplications. Ainsi, avant de rendre service aux autres, nous nous rendons service à nous-mêmes en étant transpercés de douleur et en nous purifiant de toute pratique passionnée ; délivrés de la passion, puissions-nous être jugés dignes d’obtenir la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur, à qui appartiennent la gloire et la puissance avec le Père et l’Esprit saint maintenant et toujours et pour les éternités d’éternités. Amen.

Théodore Stoudite, Petites catéchèses


Prière

Dieu qui, par l’intercession du saint abbé Théodore,
as donné une impulsion nouvelle
et sa splendeur à la vie monastique,
fais que, nous conformant à la Passion du Christ
avec persévérance, nous puissions avoir part
un jour à son royaume.
Lui qui est Dieu
et qui vit et règne avec toi,
dans l’unité de l’Esprit saint,
pour tous les siècles des siècles.

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov11ter.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_le_Studite



Saint Véran Evêque de Vence (5ème s.)
ou Vérand.
Il y eut un saint Véran, peut-être deux, peut-être plus. On pensait au début du Moyen Age qu'il était le fils d'un saint évêque de Lyon devenant à son tour évêque de Vence. Mais d'autres pensent qu'il est confondu avec saint Véran de Cavaillon dont le diocèse d'Autun fait mémoire aujourd'hui et que le martyrologe romain ancien mentionnait le 19 octobre. Plusieurs localités rappellent l'existence de l'un ou de l'autre : Saint-Véran-05350, Saint-Vérand-69620, Saint-Vérand-71570, Saint-Vérand-38160.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-V%C3%A9ran

Voir aussi le site du diocèse de Mende
http://catholozere.cef.fr/histoire/saints.html
Fils de saint Eucher, évêque de Lyon, il fut élevé au monastère de Lérins. Devenu évêque, il écrivit au pape saint Léon le Grand pour le remercier de sa lettre à Flavien sur le mystère du Verbe incarné.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Vence
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vence



Saint Victor Soldat romain (2ème s.)

Soldat romain originaire d'Italie, il fut muté dans la région de Damas. Dénoncé pour sa foi en Jésus-Christ, on lui fit boire un mélange de chaux vive et de vinaigre, puis on le laissa pendu par les pieds jusqu'à la mort. Sa douloureuse agonie dura trois jours. C'est ainsi qu'il trouva le repos éternel.



Bienheureux Vincent Eugène Bossilkov évêque de Nicopoli, passioniste et martyr (+ 1952 )

Il refusa, sous le régime soviétique, de se séparer de la communion avec l’Église romaine, fut incarcéré et cruellement maltraité, enfin condamné à mort sous prétexte de trahison et fusillé. Avec lui furent fusillés aussi les bienheureux Pierre Vitchev, Paul Djidjov et Joseph Chichkov, prêtres, augustins de l’Assomption, faussement accusés de trahison, torturés, humiliés et condamnés à mort dans une parodie de procès à Sofia en Bulgarie.
Né à Belene en Bulgarie le 16 novembre 1900, mort à Sofia le 11 novembre 1952, son corps fut mis dans une fosse commune avec plusieurs autres.
Béatifié par Jean-Paul II le 15 mars 1998.
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/cult-martyrum/martiri/001.html#1998

A lire aussi:
- Bienheureux Eugène Bossilkov (évêque et martyr): 1900-1954 (site de la Province Passioniste de France)
http://www.passionistes.com/Bienheureux-Eugene-Bossilkov.html

- Béatification des Martyrs Bulgares.
http://www.assomption.org/Ressources/DocumentsAssomption/DctAA-2002.htm#1




Les Églises font mémoire…

Anglicans : Martin, évêque de Tours

Catholiques d’occident : Martin de Tours, évêque

Coptes et Ethiopiens (2 hatur/hedar) : Pierre III (+env. 490), 27e patriarche d’Alexandrie (Église copte-orthodoxe) ; Abba Libanos (IVe-Ve s.), moine (Église éthiopienne)

Luthériens : Martin de Tours, évêque et bienfaiteur en Gaule

Maronites : Martin, évêque de Tours ; Mennas d’Egypte (+304), martyre

Orthodoxes et Gréco-catholiques : Mennas d’Egypte, martyre ; Vincent de Saragosse, diacre et Valère (+304), évêque, hiéromartyrs ; Théodore Stoudite, higoumène et confesseur ; Sérapion Zarzmeli (IXe s.), higoumène (Église géorgienne)

Vieux Catholiques : Martin de Tours, évêque



SOEREN KIERKEGAARD (1813-1855)

Le 11 novembre 1855, s’éteint à quarante-deux ans Soeren Kierkegaard, dans sa ville de Copenhague ; philosophe et théologien luthérien, il témoigna d’une spiritualité radicalement évangélique.
Dans sa jeunesse, Soeren hérita de son père une vive sympathie pour les grands représentants du piétisme allemand ; à la mort de son père, il entra en possession d’un legs important qui lui permit de se livrer à la recherche intellectuelle et de publier à compte d’auteur les ouvrages – très nombreux – qu’il écrira au cours de sa brève existence.
C’est dans un monde envahi par la pensée hégélienne que Kierkegaard reçut sa première formation, mais il se rebella intérieurement contre ses maîtres et se mit en quête d’une vérité autre que celle qu’offrait l’idéalisme : il proposa donc un accès à la vérité par la « voie de la vie ». Pour Kierkegaard, la vérité chrétienne n’est pas celle qui découle de l’unité rationnelle d’un système de pensée, mais bien plutôt celle qui naît de l’expérience personnelle, la seule pour laquelle il vaille la peine de vivre et de mourir.
Pour Kierkegaard, la rencontre de Dieu ne se produit que dans l’humiliation de l’intelligence, quand l’homme – une fois vaincue toute illusion de pouvoir connaître la vérité par ses propres forces – se laisse absorber tout entier par le sens des choses éternelles et en témoigne, jour après jour, auprès des autres.
Le théologien danois exprima ce surcroit de sens donné à l’expérience religieuse spécialement dans ses œuvres poétiques et dans de courtes méditations d’une rare densité. Ses écrits eurent une influence extraordinaire sur la pensée éthique et surtout religieuse des XIXè et XXè siècles. Avec sa liberté de parole tout évangélique, il critiqua penseurs et pasteurs illustres de son temps, pour redonner souffle à la foi et à la culture chrétiennes en grand danger de s’ensabler dans le dogmatisme desséchant.

Lecture

Ô Saint Esprit,
nous te prions pour nous-mêmes et tous les hommes.
Ô Esprit de vie, on ne manque ici ni de forces,
ni d’éducation, ni de prudence :
oh, non ! il y en a même trop.
Ce dont nous avons besoin,
c’est que tu nous libères, toi, de la force
qui nous mène à la perdition :
prends-la et donne-nous la vie.
L’homme, sans aucun doute, éprouve un frisson mortel
quand, pour que tu deviennes sa force spirituelle,
tu le prives de sa force naturelle.
Oh, si même les créatures privées de raison
comprennent
en fin de compte le bien qui leur arrive après coup
quand le cocher royal
prend en mains les brides
- ce qui les faisait de prime abord regimber
dans un sursaut de rébellion -,
l’homme ne serait-il pas capable, lui,
de comprendre
de quel bienfait tu le combles
quand tu lui ôtes la force pour lui donner la vie ?

Soeren Kierkegaard, A l’Esprit saint

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soeren_Kierkegaard
http://sos.philosophie.free.fr/kierkega.php
http://www.memo-online.com/Dossier.asp?ID=289

:: Les commentaires des internautes ::

MILLET le 17/08/2013
A Pamiers Sainte Natalène s'écrit sans "h" pourquoi donc en mettre un? et surtout le mettre au niveau du titre??