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Nom du blog :
jubilatedeo
Description du blog :
Catéchèse catholique -Messe du jour (commentaire et homélie) -Les Saints du jour (leurs vies)
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
28.05.2007
Dernière mise à jour :
17.12.2010

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Les saints du jour (20 Novembre)

Les saints du jour (20 Novembre)

Publié le 19/11/2009 à 10:39 par jubilatedeo
Saint Edmond le Martyr roi d'Est-Anglia, martyr (+ 870)

Diptyque de Wilton (tempera sur bois, entre 1395 et 1399, détail), Richard II d'Angleterre et ses sains patrons, sur la gauche saint Edmond, 1395

ou saint Edme. Il était le roi d'un petit royaume de l'est de l'Angleterre que les Danois envahissaient souvent. Fait prisonnier lors d'une bataille dans le Suffolk, il refusa leurs conditions en particulier celle d'apostasier et périt décapité après avoir été criblé de flèches. Les Anglais lui donnèrent la couronne du martyre. Il a laissé son nom à l'abbaye et à la ville de Bury-saint-Edmund.
http://www.stedmundsbury.gov.uk/sebc/visit/stedmund.cfm
Dans le Norfolk en Angleterre, l’an 870, saint Edmond, martyr. Roi des Angles de l’Est, il lutta contre l’invasion des Vikings, fut vaincu, capturé et tué, parce qu’il refusait de renier la foi chrétienne.

Autre biographie:
Saint Edmund le Martyr, roi (Edmond)
Né en 841; mort à Hoxne, Suffolk, Angleterre, en 869 ou 870. Aussi fêté le 2 Novembre.
Le jour de la Noël 855, le jeune Edmund, âgé de 14 ans, fut acclamé roi de Norfolk par les dirigeants et le clergé de ce pays. Les années qui suivirent, les personnages principaux du pays l'acceptèrent aussi comme leur roi.
15 ans durant, Edmund rêgna sur les Est Angles, d'une manière qui démontrait une dignité et justice de Chrétien. Lui-même semble avoir modelé sa piété sur celle du saint roi David de l'Ancien Testament, étant devenu en particulier très compétent dans la récitation des Psaumes dans les Offices publics.
A partir de 866, son royaume fut de plus en plus menacé par les invasions des Danois. Durant 4 ans, les Est Angles s'efforçèrent de maintenir une paix assez relative, souvent brisée par eux. Puis les envahisseurs brûlèrent Thetford. L'armée du roi Edmund attaqua les Danois, mais elle ne vainquit pas ces pirates. Edmund fut fait prisonnier et devint la cible pour les archers Danois.
Dans un récit plus tardif dans la "Chronique Anglo-Saxonne", réputée être le récit d'un témoin occulaire, Abbo compare saint Edmund avec saint Sebastien, et lui aussi devint un saint invoqué contre la peste. Edmund fut capturé à Hoxne. Il refusa de partager son royaume Chrétien avec les envahisseurs païens, ce sur quoi il fut attaché à un arbre et percé de flèches, jusqu'à ce que son corps soit "comme un chardon couvert de picots"; puis ils lui coupèrent la tête. Il mourrut avec le Nom de Jésus sur ses lèvres.
Le récit continue en rapportant que les Danois "tuèrent le roi et envahirent tout le pays.. ils détruisirent toutes les églises qu'ils rencontrèrent, et en atteignant Peterborough, ils tuèrent l'abbé et les moines et brûlèrent et détruisirent tout ce qu'ils y trouvèrent".
Saint Edmund demeure le seul souveraint Anglais jusqu'à Charles 1er à être mort pour sa Foi de même que la défense de son trône. Edmund fut vite vénéré comme martyr, et sa vénération se répandit largement à travers le Moyen-Age. (Attwater, Bénédictins, Bentley, Hervey, Roeder).
On dépeint généralement le roi Saint Edmund en roi barbu tenant son emblème - une flèche. Parfois on le représente attaché à un arbre et abattu, ou avec sa tête entre les pattes d'un loup. (Roeder).
Il est vénéré à Bury-Saint-Edmunds (arrondissement de Saint Edmund), où son corps fut enchâssé et une grande abbaye bâtie en 1020. On n'y possède plus que 3 dents. Son corps est dans le chateau d'Arundel Castle et sa tête à Toulouse.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmond_d%27Est-Anglie
http://www.allmercifulsavior.com/icons/Icons-Edmund.htm##1



Saint Adventeur (+ 297)
martyr avec saint Octave et saint Soluteur à Turin dont ils sont les saints patrons. La légende leur donna pour compagnons les martyrs de la Légion thébéenne, originaires de la Haute-Egypte et qui furent martyrs dans le Valais suisse.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_de_Turin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Turin#.C3.89difices_religieux



Saint Agape (+ 306)
Martyr à Césarée de Palestine, il fut condamné à périr noyé en mer.
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar%C3%A9e_de_Palestine



Saint Ambroise Traversari Abbé général des Camaldules (+ 1439)
Florentin, il fit ses études à Venise et est caractéristique des érudits de la Renaissance italienne, écrivant surtout en grec, adonné aux sciences et fort savant dans la théologie. A 24 ans, il entre dans la vie religieuse chez les Pères Camaldules de Sainte-Marie des Anges de Florence où il constitua une importante bibliothèque. Il fut élu abbé général de son Ordre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camaldules



Saints Ampèle et Caïus (+ v. 302)
martyrs à Messine au temps de l'empereur Dioclétien. De leur vie, nous ne connaissons que leur mort glorieuse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Messine



Saint Apothème (+ 389)
Evêque d'Angers d'origine grecque. Il serait venu pour se sanctifier dans la solitude sous la conduite de saint Martin. Le temps a détruit jusqu'au dernier souvenir de sa vie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_d%27Angers#IVe.C2.A0si.C3.A8cle



Saint Autbode (+ 690)
http://www.cu-arras.fr/images/communes/Wancourt_vignette2.jpg
l'église saint Aubode de Wancourt

ou Aubeu
Missionnaire venu d'Irlande, il prêcha l'Evangile dans l'Artois et la Picardie. Il s'endormit dans le Seigneur alors qu'il se trouvait à Laon.

Le service Communication diocèse d'Arras communique:
"après recherche aux archives, le saint patron de l'église de Wancourt est saint Aubode, orthographe d'origine Autbode, missionnaire irlandais"
http://catholique-arras.cef.fr/
http://www.cu-arras.fr/index2.php?rub=commune&ssrub=wancourt

Un internaute nous signale:
"Othbodus ou Autbode ou Obode dans le Pas-de-Calais, saint Aubeu à Laon puis Aubeu en Thierache, est cité dans livre d'Eglise du diocese de Soissons, supervisé par le cardinal Morlot, à la date du 20 Novembre, il est mentionné comme confesseur non pontife, cela commence par 'beati othbodi'; ses reliques sont encore visibles en Thierache, dans une église dont la paroisse s'appelle Saint Aubeu."

Autre biographie:
Aux diocèses d'Arras et de Soissons, saint Autbode (Aubode, Obode), missionnaire Irlandais, qui quitta sa patrie vers l'an 650, et vint prêcher la Foi dans l'Artois, le Hainaut, la Picardie et les pays adjacents. Il se rendit ensuite à Laon, où il passa le reste de sa vie dans l'exercice des plus sublimes vertus. C'est là qu'il s'endormit dans le Seigneur. 690. Saint Autbode est le patron du village de Wancourt (entre Arras et Cambrai). On y voit une petite fontaine qui porte son nom, et dont les eaux sont très salutaires aux malades et aux infirmes. Aujourd'hui encore, ceux qui sont attaqués par la fièvre en boivent et sont souvent guéris.
Les peintres représentent ordinairement saint Autbode sous l'habit d'un ermite, tenant en main un bâton et de l'autre un chapelet, pour exprimer sans doute sa qualité de moine missionnaire.
M. l'abbé Destombes, "Saints de Cambrai et d'Arras"



Saint Basile martyr à Antioche (?)
Basile ou Basilée, évêque, fut martyrisé à Antioche avec Auxilius et Saturnin, nous ne disposons d'aucun autre détail.

À Antioche de Syrie, saint Basile, martyr.
Martyrologe romain
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antioche



Saint Bernward Evêque d'Hildesheim (+ 1022)

Statue de Bernouard devant la Cathédrale d'Hildesheim

Evêque d'Hildesheim, dans le Hanovre. Il secourut son peuple menacé par une invasion des Slaves et développa les sciences et les arts dans les monastères de son diocèse.
À Hildesheim en Saxe, l’an 1023, saint Bernward, évêque, qui défendit son peuple des incursions slaves et normandes, restaura, grâce à plusieurs synodes, la disciplne du clergé et favorisa la vie monastique.

Autre biographie:
St-Bernward de Hildesheim D’origine saxonne, il devient orphelin alors qu’il est encore très jeune et il est élevé par son oncle Folkmar, le futur évêque d’Utrecht. Après avoir complété ses études, il est ordonné prêtre par Saint-Willigis, l’archevêque de Mayence, qui réussit à obtenir pour lui un poste de précepteur auprès du jeune prince Otton III, le futur empereur. En 993, il succède à Gerdag comme évêque d’Hildesheim (Allemagne), mais son épiscopat est troublé par plusieurs problèmes politiques et ecclésiastiques, de même que par un conflit qui l’oppose à Willigis à propos de l’abbaye de Gandersheim. Amoureux des arts, il consacre une bonne partie de son temps à la sculpture, la peinture et le travail du bronze (960-1022) Saint-Bernward est le patron des architectes, des orfèvres, des peintres et des sculpteurs.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernward_d%27Hildesheim



Saint Crispin evêque et martyr d'Ecija (4ème s.)

Evêque en Andalousie, il fut décapité lors de la persécution décidée par l'empereur Maximilien Hercule. Il a son office propre dans la liturgie mozarabe.

Dans la cité d’Ecija en Espagne, saint Crispin, évêque et martyr.
Martyrologe romain
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ecija



Saint Cyprien abbé de Calami (+ v. 1190)

Il garda fidèlement les statuts et les exemples des moines orientaux , et se montra sévère pour lui, généreux pour les pauvres et bon conseiller pour tous en Calabre.



Saint Dasios Soldat romain, martyr (+ 303)

A Silistria en Bulgarie. Il fut le martyr d'une cruelle tradition militaire romaine. Au jour de la fête du dieu Cronos, l'un des sacrifices consistait à lui immoler un jeune militaire, tiré au sort, et qui, paré des plus beaux vêtements, se voyait accorder tout ce qu'il demandait avant d'être mis à mort. Dasios avait été tiré au sort et il demanda seulement de mourir en chrétien. On accéda à son désir puisqu'on le tortura le plus cruellement possible.

À Dorostore en Mésie, saint Dasius, martyr.
Martyrologe romain

Autre biographie:
Saint Martyr Dasius de Dorostorum
Saint Dasius vécut au 3ème siècle dans la ville de Dorostolum, sur le Danube. Les habitants de la ville préparaient une fête en l'honneur de la divinité païenne Saturne. La coutume voulait que 30 jours avant la célébration, ils sélectionnaient un beau jeune homme, l'habillait bellement, lui accordait des honneurs royaux, et il était balladé en public déguisé en Saturne. Trente jours durant, il se livrait aux actes criminels et à la débauche. Le jour de la fête, on l'amenait devant les idoles et on le décapitait par l'épée, en sacrifice à Saturne.
Le choix de ses compatriotes tomba sur saint Dasius, car il n'y avait plus de beau jeune en ville. Apprennant cela, le saint dit : 'Si je suis condamné à mourir, il est mieux de mourir pour le Christ en Chrétien.' Il confessa ouvertement sa Foi en Christ devant ses concitoyens et refusa de prendre part à ces honteux rituels. Il dénonça l'impiété et l'erreur des idolâtres, et en convertit certains au Christ. Dès lors, aux ordres des empereurs Dioclétien (284-305) et Maximian (305-311), il fut décapité après de cruelles tortures.

Voir aussi:
http://www.crestinortodox.ro/calendar-ortodox/sfintii-lunii/sf-mucenic-emilian-la-durostor-68320.html



Dédicace de la cathédrale Notre-Dame de la Sède
Anniversaire de la consécration de la cathédrale de Tarbes

"Sur le site d’un temple gallo-romain, plusieurs cathédrales se succédèrent, remplacées au XIIe siècle par une cathédrale romane. La construction de cette dernière commencera à la fin du XIIe siècle par le chœur, les deux absidioles et le transept, puis sera remaniée au XIIIe et XIVe siècles, en particulier, au niveau de la tour lanterne. Après les troubles des guerres de religion, la cathédrale sera remeublée: au début du XVIIe siècle, l’autel, surmonté d’un baldaquin très raffiné avec sa quinzaine de marbres différents, sera élevé et, par la suite, les grandes orgues seront construites.
Notre-Dame de la Sède, est célébrée, de temps immémorial, le 20 novembre, bien que nous ne connaissions pas la date précise de cette dédicace."
(diocèse de Tarbes et Lourdes - les saints du diocèse)
http://tarbesetlourdes.cef.fr/diocese/content/view/137/148/

Voir aussi:
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/itiinv/cathedrale/docimage/tarbes/cat_tarbes.html



Saint Dorus évêque de Bénévent (5ème s.)

Duomo de Bénévent

Une lettre de saint Léon le Grand lui est adressée le 15 mars 448.
(Histoire Ecclésiastique: Depuis l'an 429 jusques à l'an 483, Volume 6)
http://books.google.fr/books?id=p6MAAAAAcAAJ&dq=%22saint+dorus%22&source=gbs_navlinks_s

Il est mentionné comme évêque de Bénévent, successeur au siège de Saint Pothin qui, après une grande interruption, fut suivi de saint Janvier qui souffrit le martyr sous Dioclétien et Maximien.
(Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, Volume 29)
http://books.google.fr/books?id=GMATAAAAQAAJ&dq=%22saint+dorus%22&source=gbs_navlinks_s

À Bénévent en Campanie, au Ve siècle, saint Dorus, évêque.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9n%C3%A9vent#Monuments_et_patrimoine
http://www.campanie-campania.net/photos_benevent.html



Saint Eudon (+ v. 760)

Fondateur d'un monastère dans le Velay, il avait reçu auparavant toute sa formation à Lérins, dans le souci de ne pas dévier des observances monastiques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Velay



Saint Eustathe (+ 300)
et ses deux frères, Thespessios et Anatole, martyrs en Galatie. Fils de parents païens, ils se convertirent à la foi chrétienne. La persécution faisait rage et ils furent arrêtés bientôt. Condamnés à être décapités, ils moururent en paix avant que la sentence soit exécutée.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Galatie



Saint Félix de Valois Ermite (+ 1212)

Saint Félix de Valois (Homole, Bohême orientale)

Né dans une famille princière, il partit à la Croisade avec le roi de France Louis VII. Au retour, il se fit ermite dans la forêt de Cerfroi et c'est là que sa vie changea du tout au tout. Il reçut la visite de saint Jean de Matha, le fondateur des Trinitaires, Ordre dont le but était de racheter les chrétiens captifs.
Jusque là tout est authentique, mais les Trinitaires parisiens obtinrent du Pape l'approbation de l'existence d'un saint Félix de Valois aidés en cela par Louis XIV, et les détails ne manquèrent pas pour en célébrer la sainteté. Une sainteté réelle sans doute, mais Paul VI rétablit la vérité en 1970, quant aux faits et gestes de saint Félix. Le culte des deux fondateurs est maintenu pour les Eglises locales et non plus pour l'Eglise universelle.
À Cerfroid sur le territoire de Meaux, au XIIe ou XIIIe siècle, saint Félix de Valois, ermite, qui aurait été le compagnon de saint Jean de Matha dans la fondation des l’Ordre des la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs. (martyrologe romain - 4 novembre)

Autre biographie:
Félix été le fils du comte Hugues de Vermandois et de Valois et de son épouse Aliénor de Champagne, tous deux descendants des rois de France. Baptisé sous le prénom de Hugues, comme son père, il aurait passé sa jeunesse à Clairvaux puis serait parti en croisade à l’âge de 20 ans. Il aurait ensuite été ordonné prêtre puis serait revenu en France un empruntant un faux nom (Félix) et se serait installé comme ermite dans un lieu retiré du Vermandois (Aisne actuelle). Il aurait alors fait la connaissance de Saint-Jean de Matha avec qui il aurait passé plusieurs années. Ensemble, ils auraient eu la vision d’un cerf qui portait au centre de ses bois une croix rouge et bleue, ce qui les aurait incités à fonder l’Ordre de la Très Sainte Trinité et des Captifs, plus connu sous le nom d’Ordre des Trinitaires et ayant pour vocation de racheter les prisonniers capturés au cours des croisades. Et en hommage cerf qui venait s’y rafraîchir, le lieu aurait été nommé Cerfroid (1127-1212)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_de_Valois
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/11/20/index.html



Saint François-Xavier Can Martyr au Tonkin (+ 1837)

Hanoï

"François-Xavier Cân, catéchiste tonkinois sur le point d’être ordonné prêtre, est arrêté au cours d’une mission dont Monseigneur Pierre Retord l’a chargé, condamné à mort puis exécuté par strangulation."
Source: salle des martyrs des Missions Etrangères de Paris.
http://128.mepasie.net/martyre-de-saint-francois-xavier-can-20-novembre-1837-vietnam.fr-fr.3.113.content.htm

À Hanoï au Tonkin, en 1837, saint François-Xavier Can, martyr. Catéchiste, il fut étranglé et décapité pour la foi sous l’empereur Minh Mang.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hano%C3%AF



Saint Grégoire le Décapolite Moine à Thessalonique et à Constantinople (+ 842)

A l'époque iconoclaste, il entreprit d'encourager les défenseurs du culte des saintes icônes par son enseignement. Empêché d'entrer dans la capitale byzantine, il se rend à Thessalonique, à Corinthe, à Reggio-de-Calabre, à Rome, à Syracuse en Sicile. Il servit ainsi l'Eglise par la défense du culte des saintes Images et par son rayonnement spirituel. Il meurt à Constantinople où il put revenir, avant de voir le triomphe de l'Orthodoxie.
À Constantinople, en 842, saint Grégoire le Décapolite, moine, qui professa d’abord la vie cénobitique, puis celle d’anachorète, se fit pèlerin, enfin séjourna longtemps à Constantinople, où il lutta avec beaucoup de vigueur pour la défense des saintes images.

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov20.html



Saint Hippolyte Evêque de Belley dans le Bugey (Franche-Comté) (+ v. 769)

Cathédrale Saint-Jean de Belley

Moine à Condat, actuellement Saint-Claude dans le Jura, il fut un évêque " attentif aux pauvres, visitant les ladreries (léproseries), les hôpitaux et les prisons ". En cela il fut aidé par les libéralités de Pépin le Bref. Vers la fin de sa vie, il se retira à Condat pour retrouver la paix monastique.
Dans le Jura, après 772, saint Hippolyte, abbé de Saint-Oyend et évêque de Belley.

Autre biographie:
SAINT HIPPOLYTE, ÉVÊQUE DE BELLEY (+ 769)
Evêque de Rome : Etienne 3 - Roi des Francs : Carloman.

Dieu seul est notre trésor, un Chrétien ne doit pas
fixer son coeur vers un autre objet.
Maxime du Saint.

Saint Hippolyte naquit vers l'an 686 dans la Bourgogne transjurane. Ses parents furent si attentifs à le former de bonne heure à la vertu, qu'on ne remarqua jamais en lui les défauts presque toujours inséparables de la jeunesse; mais ce fut surtout à l'école intérieure de la grâce qu'il apprit la science du Salut, dans laquelle il fit de rapides progrès; dès lors il fut facile de voir qu'il préludait à cette sublime sainteté qui lui valut après sa mort les honneurs des autels. Une piété solide, une douce candeur, une sage et prudente circonspection dans ses paroles et ses actions, une connaissance des lettres sacrées et profanes bien, supérieure à celle qu'on acquérait à cette époque, prévenaient en sa faveur tous ceux qui avaient le bonheur de le connaître. Ces heureux commencements d'une vie si partaite lui attirèrent les applaudissements du monde qui lui décernait une place honorable, mais le jeune Hippolyte avait déjà médité sur les dangers qu'il offre à la vertu; dès lors il résolut de le quitter pour embrasser l'état religieux.
Il fut reçu au monastère de Condat (appelé depuis Saint-Claude), qui n'était pas éloigné du lieu de sa naissance. Les instructions et les exemples des fervents cénobites qui l'habitaient ne firent qu'exciter de plus en plus les ardeurs de la charité dont le jeune novice était embrasé. Jamais on n'en vit de plus fervent, de plus recueilli, de plus modeste, de plus humble et de plus soumis. Non content d'avoir renoncé au monde par la profession monastique, il s'efforçait, autant que la Règle du couvent le lui permettait, de suivre l'exemple des plus austères anachorètes; sa cellule ne lui paraissait même pas assez solitaire pour prier en secret, c'est au pied des autels qu'il passait une partie des nuits dans l'oraison et la méditation; la prière commune néanmoins avait pour lui de grands attraits, et son bonheur était de chanter au choeur les louanges de Dieu. L'obéissance qu'il pratiqua toujours avec cette perfection tant recommandée par les premiers instituteurs de la vie monastique, put seule mettre des bornes à son ascèse extrême. Affaibli par les coups multipliés d'une cruelle discipline, prêt à succomber à la suite de jeûnes continuels et de veilles prolongées, il en modéra la rigueur par ordre de son abbé.
Sa profonde humilité ne le cédait en rien à son obéissance et à ses austérités. Elevé au sacerdoce malgré sa résistance, on ne s'apercevait qu'à l'autel de son changement d'état; partout ailleurs on l'eût pris pour le dernier des frères, à voir l'empressement avec lequel il choisissait les offices les plus bas du monastère. Il ne cherchait pas moins à s'abaisser par ses paroles que par ses actions. A l'entendre parler de lui, c'était le plus grand de tous les pécheurs, mais il était seul à le dire, et jamais le mépris qu'il faisait de sa personne ne put réussir à lui dérober les justes louanges que lui prodiguaient les autres moines.
Tous tendaient comme Hippolyte à la perfection chacun cependant s'estimait heureux de le suivre de loin dans la carrière des plus sublimes vertus, et celui qui se croyait le dernier d'entre eux fut mis à la tête du monastère par la réunion de tous les suffrages. Les voix qui l'appelèrent à la place de saint Aufrède, 14ème abbé de Condat, que la mort venait de ravir à l'amour de ses habitants, étaient trop unanimes pour qu'il pût s'opposer à cette élection; mais il ne l'accepta qu'en tremblant, et pour faire une espèce de contre-poids aux déférences que les moines avaient pour lui, il redoubla d'humilité et de ferveur; il les servait avec tant d'affection que souvent il les attendrissait jusqu'aux larmes. S'il fallait faire quelque réprimande, il leur parlait non seulement avec douceur, mais avec respect, et comme le recommande saint Benoît aux abbés, il les gouvernait plus par ses exemples que par ses avis.
Sous la conduite d'un tel abbé, le monastère de Condat acquit un nouveau degré de célébrité. La réputation d'Hippolyte s'accrut avec elle, et la renommée l'ayant publiée au loin, on ne doit pas s'étonner si plusieurs Eglises souhaitèrent d'avoir pour pasteur un moine si digne de l'épiscopat.
Ce fut par un effet visible de la Providence que celle de Belley jeta les yeux sur notre Saint, elle choisit pour succéder à Ansemonde. Livré tout entier à la retraite et à l'étude, ne croyant être connu que de Dieu seul, Hippolyte, comme autrefois les Chrysostome, les Basile, les Ambroise et les Augustin, tomba dans les angoisses et les alarmes, à la vue de la charge qu'on voulait lui imposer; mais les difficultés qu'il opposa à son élection ne lui réussirent pas mieux que celles qu'il avait faites lorsqu'on voulut le mettre à la tête de son monastère; le clergé et le peuple le réclamaient avec tant d'instances qu'Hippolyte crut enfin reconnaître la voix de Dieu dans le concours de tant de volontés respectables. On ne peut dire quelle fut l'affliction générale de tous les moines qui ne voulurent laisser sortir leur abbé sans avoir obtenu qu'il continuerait à gouverner le monastère de Condat.
Ainsi, toutes les difficultés étant levées, Hippolyte fut sacré vers l'an 755, et fit son entrée à Belley au milieu de l'allégresse publique. La haute opinion qu'on avait conçue de sa sainteté fut bientôt confirmée par sa présence : sa modestie, son humilité, sa douceur et sa piété lui gagnèrent tous les coeurs, et quelque prévenu qu'on fut en sa faveur, l'estime et la vénération augmentèrent rapidement par l'éclat frappant de ses exemples. On vit paraître alors dans tout son jour cette éminente sainteté qu'il avait acquise dans la solitude, et toutes les vertus que saint Paul exige d'un évêque, brillèrent dans la personne de ce pontife. Sa charité pour les pauvres qu'on avait admirée en lui dès son enfance, se répandit avec profusion sur tous les malheureux de son diocèse; les hôpitaux, les ladreries, les prisons étaient des lieux qu'il se plaisait à visiter, et toujours les pauvres furent bien reçus chez lui, tellement que son palais semblait être leur maison. Il parcourait avec soin son diocèse, et partout il réconciliait les ennemis et soulageait les nécessiteux. Sous un tel évêque, on vit fleurir la piété et la Foi, tant la sainteté d'un pasteur a d'empire sur toutes ses ouailles! Le rétablissement de la discipline ecclésiastique fut un de ses premiers soins et le premier fruit de sa sollicitude pastorale; il forma un clergé pieux et zélé qui favorisa le développement de la civilisation parmi nos ancêtres, plongés encore alors dans l'ignorance et disputant aux bêtes féroces les forêts dont une partie du Bugey était couverte à cette époque, et qu'ils conquirent à l'agriculture, aidés par la main puissante et féconde des moines.
Quoique environné d'honneurs, saint Hippolyte conserva ses goûts pour la simplicité. Il vivait dans son palais à Belley comme il avait vécu dans sa cellule à Condat mêmes jeûnes, mêmes veilles, mêmes pénitences, même dureté pour sa personne, réservant toute son indulgence pour son troupeau. Il assistait au choeur avec ses chanoines, et leur donna constamment l'exemple de l'assiduité. Sa modestie respectueuse dans le lieu saint était une éloquente prédication qui inspirait le respect pour la Foi à tout le peuple. Son goût pour la pauvreté lui fournit des ressources pour faire des réparations considérables à sa cathédrale et pour secourir d'autres Eglises.
Les occupations de l'épiscopat, une vie laborieuse et austère ne le détournaient pas des soins qu'il devait à Condat. Semblable au feu qui active ses flammes à proportion des aliments qu'on lui fouruit, le zèle de saint Hippolyte sembla prendre une nouvelle ardeur pour donner plus d'extension à son abbaye en faisant de nouvelles fondations. Il savait que les monastères sont un refuge non-seulement pour la vertu, mais encore pour les grandes passions qui, après s'être tourmentées dans le bruit du monde, ont besoin de la solitude pour se consoler des vanités de la terre par le souvenir du ciel. Aussi en bâtit-il un grand nombre dans diverses provinces de la France.
Pépin le Bref se plut à combler notre Saint de ses libéralités. Il l'honorait de sa confiance, le consultait souvent dans les affaires de l'Etat, et parmi les beaux priviléges qu'il lui avait accordés, on voit figurer celui de battre monnaie à Condat. Charlemagne, fils et successeur de Pépin, marcha sur les traces de son père, et fit don à saint Hippolyte de plusieurs propriétés considérables en Champagne, en Bourgogne, en Bretagne où il établit des abbayes. C'est là l'origine des nombreux prieurés que le monastère de Saint-Claude possédait encore avant 1792 dans ces provinces, ainsi que dans le Bugey, la Bresse et le pays de Gex. Ces richesses ne changèrent rien à l'austérité des moines : saint Hippolyte les fit tourner au profit des pauvres et de la Foi, en les employant à multiplier les maisons de son Ordre. Il fit de très-fortes dépenses encore pour bâtir le grand cloitre qui servait de communication entre l'église de Saint-Pierre et celle de son monastère.
On ne sait pas précisément au juste combien de temps saint Hippolyte fut évêque de Belley; quelques historiens prétendent qu'il ne gouverna cette Eglise que depuis 755 jusqu'en 765. Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'en cette même année il assista au Concile d'Attigny, dans lequel les évêques et les abbés, assemblés en grand nombre, décidèrent des questions importantes relatives au bien de la Foi et au Salut des âmes; ils convinrent dans cette assemblée que dès que l'un d'eux viendrait à mourir, les autres prieraient Dieu pour lui, et ils spécifièrent même les prières que devraient faire les évêques et les abbés. Saint Hippolyte, en souscrivant aux Actes de ce synode, signe au rang des évêques sans prendre d'autre qualité que celle d'abbé de Condat; d'où il faut conclure qu'en 765 il avait déjà abdiqué l'épiscopat pour rentrer dans la solitude. C'est sur ce monument que fondent leurs conjectures ceux qui disent qu'il ne fut à la tête du diocèse de Belley que l'espace de 10 ans.
La détermination que prit saint Hippolyte de quitter son siège, répandit la consternation parmi son troupeau. La douleur qu'il ressentait lui-même de cette séparation l'aurait retenu à Belley, si depuis longtemps il n'eût résolu d'aller mourir dans la solitude. La diminution de ses forces, venue encore plus de ses grandes austérités que de la vieillesse, n'avait point affaibli la vigueur de sa tendre piété; il se sentit consumé peu à peu sans rien relâcher de ses pratiques de dévotion. Les douleurs inséparables d'un âge très-avancé, n'altérèrent jamais sa tranquillité, ni sa douceur. Il avait eu toute sa vie une dévotion affectueuse envers la sainte Vierge; cette dévotion prit un nouvel accroissement; ses oraisons devinrent aussi plus longues et plus ferventes. Il parlait sans cesse à ses moines du mépris qu'on doit faire de la vie qui est semée de misères et qui aboutit au tombeau. "Heureux", leur disait-il, "ceux qui se regardent comme étrangers sur la terre, et qui d'un oeil serein envisagent la mort comme la fin de leur exil!" - "Dieu seul est notre trésor!", se plaisait-il à répéter, "un Chrétien ne doit pas fixer son coeur vers un autre objet. Ne vous laissez pas éblouir par rien de ce qui brille en cette vie, parce que la mort nous dépouille de tout, excepté des mérites que l'on a acquis devant Dieu loin du monde". Ses forces diminuaient chaque jour, et voyant que sa fin approchait, il demanda à communier aux Saints Mystères, qu'il reçut avec une ferveur nouvelle; il entra dès lors dans une douce contemplation de la Miséricorde du Seigneur, dans laquelle il s'endormit le 20 novembre 769, au milieu de ses disciples en pleurs qu'il bénissait de sa main défaillante et paternelle. Il était plus qu'octogénaire, et gouvernait l'abbaye de Condat depuis plus de 20 ans.

CULTE ET RELIQUES.

Son corps fut enterré avec pompe dans l'église de l'abbaye près de ceux de saint Oyend et de saint Claude, ses glorieux prédécesseurs. Son tombeau devint célèbre par le grand nombre de miracles qui s'y opérèrent. Il fut mis au nombre des Saints, et sa fête fut ensuite célébrée tous les ans avec solennité le 20 novembre. Aujourd'hui on en fait l'office, dans le diocèse de Saint-Claude, le 20 novembre. On en faisait aussi l'office dans celui de Belley avant la Révolution de 1790. L'ancien Missel (1521) et l'ancien Bréviaire (1548) de Belley, imprimés sous Mgr Claude de Stavayé, contenaient l'Office de saint Hippolyte. La cathédrale possédait une côte de ce saint évêque de Belley, que mgr de Passelaigne avait obtenue des moines de Saint-Claude, et qu'il avait solennellement transportée dans la cathédrale, assisté de tout le clergé romain, le 31 mai 1645. Des mains sacrilèges la livrèrent aux flammes le 6 décembre 1793. Cette même année, le corps de saint Hippolyte, qui existait dans la cathédrale de Saint-Claude, fut profané par les impies. Depuis cette fatale époque, la fête de saint Hippolyte fut interrenpue dans le diocèse de Belley, que le concordat de 1802 réunit à celui de Lyon. C'est mgr Devie, évêque romain de Lyon, de faire revivre le culte d'un si grand
protecteur de son Eglise.
Extrait de "l'Histoire hagiologique du diocèse de Belley", par mgr Depéry.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Belley
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Jean_de_Belley



Bienheureux Libérat Weiss (1675 - 1716)

et ses compagnons martyrs franciscains en Ethiopie, Samuel Marzorati et Michel Pie Fasoli. Ils furent béatifiés en 1988.

Voir aussi:
http://www.santoralysantos.com/Liberato-Weiss-y-companeros-Beatos/1385
http://www.oremosjuntos.com/Santoral/Marzo3.html



Bienheureux Marie, Angèle et leurs compagnes vierges et martyres (+ 1936)

Marie des Miracles Ortello Gimero, de l’Ordre des Clarisses capucines, à Picadero de Paterna, Angèle de saint-Joseph (Françoise Loret Marti) et quatorze compagnes, près de Valence en Espagne, la première était supérieure générale et les autres religieuses de la Congrégation de la Doctrine chrétienne; toutes victimes de la persécution religieuse au cours de la guerre civile.

María de los Milagros Ortells Gimeno

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne



Bienheureuse Marie-Fortunata Viti moniale bénédictine (+ 1922)

Analphabète, elle perdit sa mère très jeune et eut la charge d'une nombreuse famille. A 24 ans, en 1851, elle entra comme soeur converse à l'abbaye de Saint-Marie de Franconi. Elle était un exemple de la vie monastique, et, par sa joie et son amour du travail, elle répandit autour d'elle la paix et la charité. Elle fut béatifiée en 1967 comme témoignage que la science de la vie spirituelle est plus grande que les sciences intellectuelles.
À Veroli dans le Latium, en 1922, la bienheureuse Marie-Fortunée (Anne-Félice Viti), moniale bénédictine. Pendant presque tout le cours de sa longue vie, elle s’occupa de la lingerie du monastère, attentive à observer de tout son cœur les seuls préceptes de la Règle.



Bienheureux Martyrs du Mexique martyrs du Mexique (1927-1928), laïcs
Joseph Anaclet Gonzales Flores et 8 compagnons.

Béatifiés le 20 novembre 2005, cérémonie présidée à la cathédrale de Guadalajara par le Card José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les Saints.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/calendar/ns_lit_doc_20050101_calendar_fr.html

Le 20 novembre 2005, après l'Angélus, Benoît XVI a salué les évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs qui ont participé en ce dimanche au stade Jalisco de Guadalajara (Mexique) à la béatification de treize martyrs de la persécution religieuse du siècle dernier dans ce pays. Trois d'entre eux étaient prêtres et dix laïcs. Le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, a présidé la cérémonie.
Après avoir rappelé le nom de ces martyrs, Anacleto González Flores et sept compagnons, José Trinidad Rangel, Andrés Solá Molist, Leonardo Pérez, Darío Acosta Zurita et José Sánchez del Rio, âgé de 14 ans, le Pape a réaffirmé qu'ils "ont affronté le martyre pour défendre leur foi chrétienne".
"En ce jour, fête du Christ-Roi, qu'ils ont invoqué au moment suprême de lui donner leur vie -a affirmé le Pape- les nouveaux bienheureux sont pour nous un exemple permanent et un encouragement à donner un témoignage cohérent de notre propre foi dans la société actuelle".
Source (VIS 051121 (330)

Le bienheureux José Luis Sanchez del Rio mérite une mention spéciale; fervent apôtre au milieu des enfants de son village. Malgré sa jeunesse, il est accepté en 1927 dans les rangs des cristeros où il continue son apostolat et meurt martyr, n’ayant pas encore 15 ans.
(source: abbaye saint Benoît)
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0734.htm

Voir aussi:
http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-6250073.html
http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/categorie-10197290.html



Saint Nersès et ses compagnons, martyrs en Perse (+ 343)
avec son disciple saint Joseph, il confessa la foi en Jésus-Christ au temps du roi perse Sapor. " Je n'ôterai pas ma foi en celui qui se fie en moi, pour adorer le soleil qu'il a créé. "



Saints Octave, Soluteur et Adventeur Soldats et martyrs (+ 297)

Soldats de la légende de la Légion Thébéenne, massacrés à cause de leur foi chrétienne, sous Maximien.
Patrons de la ville de Turin.
À Turin en Ligurie, les saints martyrs Octavius, Solutor et Adventor (le 20 novembre au martyrologe romain).



Saint Sylvestre évêque de Châlon-sur-Saône (6ème s.)
Evêque de Châlon-sur-Saône en Bourgogne, il fut l'un des maîtres de saint Césaire d'Arles. Nous trouvons son nom souscrit au concile d'Epône avec saint Avit de Vienne et saint Viventiole de Lyon. Il se dévoua pendant quarante-deux ans au service de l'Eglise locale. "Il y mourut plein jours et de vertus" selon l'historien saint Grégoire de Tours.

À Chalon sur Saône, entre 520 et 530, saint Silvestre, évêque, qui passa au Seigneur la quarante-deuxième année de son sacerdoce, plein de jours et de vertus.
Martyrologe romain

Autre biographie:
A Châlon-sur-Saône, saint Sylvestre, évêque, qui mourut plein de jours et de vertus, dans la 42ème année de son épiscopat. 6ème siècle. Sylvestre succéda, vers l'an 490, à saint Jean, évêque de Châlon-sur-Saône; ce fut sous sa conduite que saint Césaire d'Arles passa ses premières années. Il s'appliqua à détruire parmi son peuple les derniers restes de l'idolâtrie, et il eut le bonheur de voir tout son troupeau réuni dans le bercail du Bon Pasteur. En 517, il assista au Concile d'Epaone : son nom se trouve dans les souscriptions après ceux des métropolitains, saint Avit de Vienne et saint Viventiole de Lyon, ce qui fait juger qu'il était des plus anciens évêques. Il mourut en paix, suivant saint Grégoire de Tours, après avoir gouverné saintement son Eglise pendant 42 ans. Après sa mort, on conserva longtemps comme une relique le hamac qui formait sa couche, et les malades, en passant sous ce lit tussu de cordes qui avait servi à un Saint, recouvraient la santé. Le culte public, en l'honneur de ce saint évêque, fut aussi repris à Rome sous le pontificat de Jean 8, en 870.
On ignora longtemps où son corps avait été enterré. Girbold, évêque de Châlon, le découvrit dans l'église de Saint-Marcel, avec celui de saint Agricole, vers l'an 878, et il en fit la translation. Il prit seulement une partie des reliques de saint Sylvestre, qu'il plaça sur l'autel de Saint-Pierre avec le corps entier de saint Agricole, et laissa le reste dans le tombeau de marbre qu'il avait trouvé.
On fait la fête de saint Sylvestre le 28 novembre dans le diocèse d'Autun. - Godescard, et "Propre d'Autun".

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Chalon-sur-Sa%C3%B4ne



Saint Théoneste évêque et martyr (+ v. 313)

Evêque et martyr en l’honneur de qui l’évêque saint Eusèbe, son successeur, construisit une basilique à Verceil, en Ligurie.



Les Églises font mémoire…

Anglicans : Edmond (+870), roi des Angles de l’Est, martyr ; Priscille Lydia Sellon (+1876), rénovatrice de la vie religieuse dans l’Église d’Angleterre

Catholiques d’occident : Crispin d’Ecija (IIIe s.), évêque (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (11 hatur/hedar) : Anne, mère de la Vierge Marie ; Pacôme (+346), moine ; Elsa’, moine (Église éthiopienne)

Luthériens : Bernhard de Hildesheim (+1022), évêque

Orthodoxes et gréco-catholiques : Vigile de l’Entrée au Temple de la très sainte Mère de Dieu ; Grégoire le Décapolite (+env. 862), moine ; Proclus (+446), archevêque de Constantinople ; Dasius de Durostore (+303), martyr (Église roumaine).



RABBI AQIVA env. 50-135 martyr juif

http://www.jewishsearch.com/var_225_rabbis.html

En 135 de notre ère, à une date imprécise, meurt, des suites des tortures qu’il a subies de la main de ses geôliers romains, Rabbi Aqiva, heureux d’accomplir ainsi le précepte de la Torah : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces ».
Aqiva, originaire de Galilée, naquit sans doute vers la moitié du 1er siècle d’une famille pauvre de ‘am ha-arez. Tandis qu’il exerçait la profession de berger, il fut au service d’un riche propriétaire terrien de Jérusalem, qui s’opposa formellement au mariage d’Aqiva avec sa fille Rachel. Tous deux furent ainsi livrés à une extrême pauvreté, mais, selon la tradition, Rachel accepta d’épouser Aqiva à condition qu’il se voue entièrement à l’étude de la Torah. Il passa alors treize années à l’école de Lydda, et probablement aussi longtemps à celle de Yavneh : aussi devint-il un des plus importants tannaim, et le plus grand savant juif de son temps.
Aqiva ouvrit sa propre école à Bené Beraq et s’employa, avec beaucoup d’humilité, à commenter la Torah ; il fut au nombre des plus ardents défenseurs de la canonicité du Cantique des cantiques. Son grand amour pour l’Écriture ne l’empêcha pas cependant d’exercer une activité intense en faveur des plus pauvres.
La révolte de Bar Kohba, qui commença en 132, fut pour lui l’occasion de s’unir à ceux qui espéraient la venue de l’ère messianique. Aqiva fut emprisonné pour avoir refusé de renoncer à enseigner ouvertement la Torah, au mépris des interdits de l’empereur. Il put ainsi couronner par sa mort une existence totalement dédiée à l’écoute obéissante du Seigneur, jusqu’à sanctifier le Nom par le don suprême de sa vie dans le martyre.

Lecture

Quand Rabbi Aqiva fut emmené au supplice, c’était l’heure de réciter le Shema’, on lui arracha les chairs avec des instruments de fer ; lui, accepta le joug du Royaume des cieux. Ses disciples lui dirent alors : « Maître, ta force d’âme va-t-elle jusque là ? ». Il répondit : « Ma vie durant j’ai été troublé par le verset biblique : ‘De toute ton âme’, en l’interprétant : ‘Même s’il t’ôte ton âme’. Je pensais : quand aurai-je l’occasion d’accomplir ce précepte ? ». Et il ajouta le mot ‘Unique’ tant que lui restait un souffle de vie, ne cessant de dire le mot ‘Unique’. Alors on entendit une voix céleste qui clamait : « Bienheureux Rabbi Aqiva qui a rendu ton âme avec ce mot ‘Unique’ »

Talmud babylonien